Les européens veulent faire partie intégrante de la direction de l’empire. Ils rêvent. "Les Européens proposent un partenariat d’égal à égal au prochain président des Etats-Unis ".
Ils sont une périphérie dominée depuis la seconde guerre mondiale, qui avait remis les pendules à l’heure. Les grandes puissances étaient énergétiques (Russie et USA), les autres, des féaux, des clients, des obligés, rien d’autre…
Puis la roue tourna, l’URSS disparue et l’économie US se révèle bien malade, pire, le centre de gravité du monde semble être bien repassé en Europe.
Un signe ne trompe pas. La récession est toujours précoce et plus dure en son centre, mais elle y dure moins longtemps.
Cette pathologie des élites européennes, est une affection mentale. Celle de l’habitude. Les USA ne sont pas les USA de 1945.
Ses ressources énergétiques sont très amoindries, son économie n’est plus qu’une force de nuisance, sa devise se caractérise par son laxisme.
Plus rien ne justifie désormais un leadership US.
"ll sera en ce sens très intéressant de suivre l’évolution de l’opinion dans les oligarchies financières occidentales. Elles éprouvent un sentiment de solidarité avec l’Amérique. Mais elles viennent aussi de se faire plumer "…
La périphérie de l’empire, ce n’est pas fait pour être égal. C’est fait pour être plumé. Plumé des produits industriels de consommation (Chine), de produits industriels d’équipements (Europe), de scientifiques en tout genre (Monde), de pétrole (pays arabes), de gaz …Et partout, de leur épargne…
Ce sentiment de servilité est déplorable.
Mardi 4 novembre 2008.