Les constructeurs automobiles cogitent dur en ce moment, mais pas assez dur visiblement, comme tout le monde des décideurs.
"Une consolidation spectaculaire se prépare " et l’incompétent et suffisant C. Goshn : "Tout est possible. Même les scénarios les plus fous. "
Sauf, bien entendu, le plus fou, c’est que la crise perdure.
Ecarté aussi le scénario le plus fou et le plus vraisemblable : la totalité des constructeurs est dans le rouge, ils seront sauvés par leurs gouvernements respectifs, et là, plus question de Méga-jouets, pardon, constructeurs.
Dans un secteur en déshérence économique, le mythique "zinvestisseur" s’enfuit, la queue entre les jambes.
D’ailleurs, quand on gagne de l’argent, il est inutile de l’appeler (on ne veut pas partager), et quand on en perd, tout aussi inutile de l’appeler (il ne viendra pas).
On va plutôt assister à des renationalisations, d’autant plus rapides que les dirigeants vont commettre des erreurs tactiques fondamentales : maintient de leur rémunérations et bonus, et maintient des dividendes.
Une époque finit, une autre commence, mais les mentalités perdurent encore un peu.
Mais le principe de réalité est là : ce principe rappel les chutes : plus de 94 % en Islande, 50 % en Espagne, 62 % en Irlande, 70 % en roumanie au mois de décembre.
D’une manière générale, les marchés anticipent l’éclatement de la zone euro. Certaines situations politiques, économiques et sociales sont intenables.
Les surprimes à payer pour certains emprunts d’états sont aussi farfelus, et même les états "fiables" comme l’Allemagne n’arrivent plus à emprunter.
La course à la taille, dans l’automobile comme ailleurs, est en train de devenir mortel.
Dimanche 18 janvier 2009