Étiquette : une thalassocratie en 1429 devant Orléans

  • La révolution industrielle britannique. II

    La révolution industrielle britannique. II

    Images_3 Je remercie JP pour l’intervention suivante :
    " Le facteur fondamental reste l’insularité car les milliers de kms de côtes anglaises permettaient d’une part une industrie du transport incomparablement développée puisque mue par l’énergie éolienne, ainsi que l’implantation généralisée d’une multitude de turbines éoliennes qui répondaient à une vigoureuse demande de consommation de base d’énergie mécanique, condition indispensable du démarrage de la révolution industrielle. Ainsi la suprématie néerlandaise n’a duré que le temps de la supériorité de son secteur éolien, jusqu’à ce qu’il fut dépassé par le secteur éolien britannique. On voit donc que fondamentalement, le cours de l’histoire des nations est déterminé par la puissance de leur énergie éolienne. L’Histoire démontre ainsi scientifiquement la supériorité absolue, universelle et perpétuelle de l’énergie éolienne sur toute autre forme d’énergie passée, présente ou à venir. "

    En réalité, les guerres anglo-hollandaises se terminèrent aux désavantages des hollandais, parce que, simplement, à niveau égal de civilisation, ils étaient moins nombreux.
    Les avantages décrit ici, seront surtout décisif dans les guerres franco-anglaises, parce qu’elles opposèrent une thalassocratie, et une puissance continentale, "victime de son étendue" (Braudel).
    On peut faire le même rapport avec la guerre froide.
    L’URSS a largement été victime de son étendue, même si le général immensité finit toujours par protéger la Russie.
    Il est beaucoup plus facile, pour qui maitrise les océans, de concentrer, de manoeuvrer, qu’à une puissance terrestre.
    Le Facteur transport, plus facile en Grande Bretagne se trouvait, face à la France, renforcé par la dispersion.
    En effet, dans cette querelle de domination, les escadres de Brest et de Toulon, inférieures réunies, étaient très inférieures seules…
    Notamment à la période révolutionnaire où les escadres furent détruites successivement, d’abord par les combats de prairial, pour l’escadre de l’Atlantique, ensuite à Trafalgar pour l’escadre de Toulon.
    "L’avantage" d’avoir accès sur deux mers, pour la France, ne s’en est pas révélé être un.
    Pour ce qui est de la situation que l’on peut constater actuellement en Géorgie, Ukraine, etc, elle est aussi diablement simple.
    Les USA s’aventurent imprudemment, sur un terrain où leurs forces sont visiblement nettement insuffisantes, et ou le facteur immensité joue contre eux, face à des forces russes qui combattent désormais chez elle.
    Les dirigeants américains n’ont pas compris qu’ils n’étaient pas en Géorgie ou en Ukraine, mais qu’ils étaient en 1429 devant Orléans, diablement à l’intérieur des terres, avec des communications incertaines et que leur effort final pour finir l’adversaire les exposaient beaucoup trop et facteur transport, constamment avec eux, était désormais dans le camp adverse.

    Lundi 8 septembre 2008.