Il y a des choses, ça fait bizarre de les entendre.
Bon que Castro disent que les biocarburants affameront les pauvres, ça ne trouble pas, c’est dans l’ordre des choses.
Quand Chavez, dit la même chose que Castro, ça ne trouble pas non plus, c’est dans l’ordre des choses.
mais quand le Fmi dit que la production de bioéthanol nord américaine va affamer les pauvres, ça crée quand même un choc, psychologique.
Bon, d’accord, vous allez me dire, le Fmi, ça ne sert plus à rien, ils arrivent même plus à caser leurs prêts, personne n’en veut, leur encours est réduit à un reliquat de 12 milliards US $ (dont 75 % à la Turquie), il y a plus qu’un seul candidat à présidence (DSK), qui doit pas être au courant que leur dernière activité, c’est de faire des cocottes en papier.
Le Fmi, c’est vieux, quasi une maison de retraite (ça doit être pour ça que DSK la veut).
On note quand même la fin d’un monde.
Comme les déclarations de la banque mondiale, au temps de Wolfowitz (encore un qui a viré gaucho), le compromis libéral dit "de Washington" entre FMI et Banque mondiale est donc bien enterré.
Quand à Cuba, une déclaration intéressante de Raul Castro. Il dit que Cuba doit accéder à un cran supérieur d’indépendance alimentaire. Il dit aussi Cuba prêt à la normalisation. Washington lui rétorque qu’il n’aura à faire qu’au peuple cubain.
Rappel simple : le peuple cubain, ce ne sont pas des exilés partis, pour certains depuis 50 ans. Ce sont des gens qui vivent sur place, qui en ont peut être et même sans doute assez de certaines choses.
Mais pas, ni du service de santé gratuite et performante (tout le monde ne peut en dire autant), ni d’un service d’éducation, lui aussi performant.
