J’ai été séduite par l’infinie palette de coloris qu’offrent les hybrides de rhododendrons. Leurs feuilles coriaces et leur port buissonnant sont un décor permanent pour les jardins, où ils se plaisent surtout dans les parties ombragées. Le seul impératif à respecter (sous peine de voir sa plante dépérir), est de le planter dans une terre acide, et drainante; il ne supporte pas du tout le calcaire, qui provoque le jaunissement des feuilles, et la chlorose. Exception faite à la règle, le rhododendron hirsutum, qui est le seul à s’accommoder du calcaire. Une terre bien drainée évitera la prolifération du phytophthora ainsi que d’autres champignons, comme l’armillaire, auxquels la plante est sensible.
Plantez le rhododendron au printemps, c’est la bonne période; le premier été, prenez soin de l’arroser copieusement, si possible à l’eau de pluie.
Voici quelques variétés intéressantes: – r.soulei, au feuillage bleu métal floraison rose en mai, peut atteindre 5m de haut. – cunningham white, très résistant au froid et à la pollution, magnifique floraison en mai-juin de grosses fleurs blanches. – r. williamsianum, précoce et tolérant le soleil, forme un buisson couvert de clochettes tombantes en dégradés de rose.

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