Le Phoenix, le plus connu des palmiers

Palmier Sous les climats non méditerranéens, mais néanmoins tempérés, la culture de certains palmiers rustiques est possible moyennant quelques précautions; c’est le cas du  plus populaire d’entre eux, le phoenix canariensis ou dattier des Canaries;

Il fait partie des Arécacées, et doit son nom non pas à l’oiseau légendaire, mais aux phéniciens qui l’ont largement implanté tout autour de la méditerranée.

Palmier très décoratif au stipe massif, coiffé de gigantesques pennes d’un vert sombre, il cache derrière cette belle apparence de redoutables épines situées à la base de ses pétioles; ces piqûres étant très douloureuses, évitez de l’installer dans un lieu de passage. Dans des conditions idéales de culture, le stipe de ce palmier peut atteindre 12m de haut, et ses feuilles, 6m de long.

Plantez-le, comme tous les palmiers en terre réchauffée (et non pas l’hiver), dans un sol très riche; une terre silico-argileuse est idéale, il n’aime pas beaucoup le calcaire. Durant l’été, arrosez-le et apportez-lui un maximum d’azote, jusqu’à 1kg de sang séché par mois pour un beau sujet. Lorsque les feuilles sont fanées, taillez les pétioles au ras du tronc à l’aide d’une scie égoïne; votre palmier sera plus beau, et abritera moins de parasites.

Le phoenix canariensis supporte des hivers à -8°C, et peut survivre même à -12°C, mais il est conseillé de le protéger, y compris au niveau des feuilles qui peuvent être brûlées par les gelées; personnellement, je l’entoure de brande jusqu’au  niveau supérieur du stipe, je réunis ensuite toutes les feuilles, les maintiens avec une ficelle, et les couvre d’un double voile de protection. Seules les régions du pourtour méditerranéen peuvent se passer de ces précautions, et c’est également valable pour quelques sujets bien abrités sur la côte atlantique.

Soyez prudents lorsque vous achetez un phoenix, la plupart ont de longues palmes très décoratives, mais ce sont des sujets forcés qui ont grandi à l’ombre, et ne supporteront pas bien l’installation plein soleil de votre jardin; les feuilles brûleront assurément le premier été; rassurez-vous, il en émettra de nouvelles l’année suivante, cette fois bien en rapport avec le stipe, donc plus petites; préférez donc toujours un palmier massif, à un palmier bien fourni en feuilles.

Le phoenix se prête mal à la culture en pot, du fait de son important système radiculaire; si c’est le cas, donnez lui beaucoup d’eau et d’engrais, et rempotez le régulièrement en supprimant le « chignon ».

Commentaires

Une réponse à “Le Phoenix, le plus connu des palmiers”

  1. Avatar de seb
    seb

    bonsoir,dois-je couper les branche brulées?merci

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