Autre manière de bouturer vos plantes préférées, afin de les reproduire à l’identique, le bouturage se fait cette fois « à l’étouffée », pour conserver les tiges dans une atmosphère humide, propice à l’enracinement.
Pour les hortensias, par exemple, ce procédé convient très bien; prélevez des tiges non fleuries, de la grosseur d’un crayon, et coupez-les aux extrémités des rameaux latéraux, à un centimètre au-dessous d’un noeud.
Supprimez les feuilles, ne conservez que les 2 à l’extrémité de la tige; préparez dans un pot un mélange de sable et de tourbe, à parts égales, et piquez vos boutures dans ce mélange, puis humidifiez l’ensemble. Faites un arceau à l’aide d’un cintre de teinturier, recouvrez d’un sac en plastique transparent, fermez avec un lien autour du pot, et placez le tout à mi-ombre au jardin.
Après enracinement, gardez les boutures à l’abri du froid pendant l’hiver. Si vous avez de la poudre d’hormone, cela facilitera d’autant la formation des racines.
Peuvent se bouturer de cette façon, le buddleia, le laurier cerise, le wégélia, le photinia, les cistes, la lavatère, le delphinium…

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