L’hélianthème

Heliantheme_149 Proche parent du ciste, l’hélianthème comprend une centaine d’espèces, plus ou moins herbacées ou arbustives, persistantes, qui se plaisent au soleil dans des terrains secs, sableux ou caillouteux, comme dans les rocailles.

Son nom provenant du grec se traduit par « fleur du soleil », c’est dire combien il apprécie les expositions plein sud et supporte sans problème la sécheresse; plantez-le sur des talus bien ensoleillés, sur un muret, entre les pierres d’une allée; peu exigeant, il prospérera dans les milieux les plus exigus, pourvu qu’il soit au chaud et au soleil.

Taillez-le après la première floraison printanière, pour éviter qu’il ne s’étiole et qu’il ne monte en graine; rabattez des 2/3 toutes les branches à la cisaille, il conservera ainsi un aspect de coussin bien compact, et refleurira jusqu’aux gelées.

A fleurs simples ou doubles, l’hélianthème nous offre un grand choix de coloris allant du jaune (hélianthème mumulaire) au rouge, en passant par le rose, l’orangé, ou le saumon. Préférez les variétés à fleurs doubles qui conservent mieux leurs fleurs dans la journée; optez pour le beau rose d’ »Annabel« , la teinte abricot de « Primadonna », ou le blanc (à fleurs simples) de « The Bride ».

La manière la plus simple de les multiplier, est le bouturage des pousses latérales dans un mélange sableux maintenu humide, et gardé tout l’hiver à l’abri du gel, dans un local frais et lumineux. Au printemps, les jeunes plants seront installés en pleine terre, et pincés régulièrement pour étoffer le pied.

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