Outre les ravages qu’elle occasionne à de nombreuses essences de pin, notamment aux pins maritimes dans la forêt des landes , la chenille processionnaire est très urticante pour l’homme et pour les animaux; si elle se cantonnait jusqu’ici aux régions du sud de la France, sa progression vers le nord, et dans les montagnes, en altitude, est due semble-t’il au réchauffement climatique de la planète. Vous repèrerez facilement sa présence aux cocons soyeux ornant les extrémités de nombreuses espèces de pin, entre octobre et mars.
C’est au cours de l’été que les papillons déposent leurs oeufs autour des branches de pin; les jeunes chenilles, qui éclosent rapidement, se nourrissent alors d’ aiguilles de pin durant la nuit; elles se protègent du froid dans le nid qu’elles ont confectionné et y trouvent refuge le jour. Au printemps, elles sortent à la queue-leu-leu, d’où leur nom, et s’enterrent, à quelques centimètres dans le sol; c’est là que se déroule la nymphose, et s’achève le cycle.
Dans le but de lutter contre ce phénomène, les chercheurs de l’ INRA ont mis en place un dispositif expérimental utilisant les pièges à phéromones sexuelles, afin de capturer les papillons, pour mieux connaître leur parcours et prévoir l’intensité de leur attaque.
Les méthodes actuelles d’épendage d’insecticides,( même si, dit-on, ils sont sans conséquence sur l’environnement), ne font pas l’unanimité;
Des solutions visant à éloigner les chenilles au lieu de les tuer sont à l’étude; on a remarqué que ces ravageuses seraient incommodées par les odeurs emises par le chêne et le bouleau…de là l’idée de protéger les forêts de pin maritimes existantes en plantant une ceinture de chênes et de bouleaux, ou en les mêlant aux forêts, tels des sentinelles bienveillantes, à effet uniquement répulsif !

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