A la faveur des pluies d’automne, l’escargot, cette sympathique créature à la lenteur légendaire et au pied baveux, passe à la vitesse supérieure; si j’en juge par les feuilles d’hostas et de dahlias déchiquetées en quelques heures, cet animal est des plus vorace. Idem pour la limace, sa proche cousine, qui quoique dépourvue d’habitat individuel, est toute aussi goulue.
Pour remédier à ce fléau, les granulés vendus dans le commerce sont un moyen bien cruel et peu écologique; alors que, s’en débarrasser avec une soucoupe remplie de bière qui les noiera dans l’allégresse est une solution tout aussi efficace, mais sans douleur.
Sans aller jusqu à les éliminer, des méthodes dissuasives, qui ont fait leurs preuves, les éloigneront pour un temps; un cordon de cendres de cheminée tout autour des plantes à protéger, et ces chères bestioles feront du patinage sur place, sans même s’en rendre compte. On obtient à peu près le même effet avec de la sciure, du marc de café, du sable ou des écorces de pin.
Elles détestent également les surfaces râpeuses et piquantes, sûrement du fait d’une peau trop sensible; toile émeri, disques de ponceuse, tiges de rosiers ou d’arbustes épineux…Autant de solutions qui inciteront ces chers gastéropodes, de Bourgogne ou d’ailleurs, à quitter les lieux pour des cieux plus cléments (le jardin du voisin, n’est jamais bien loin).

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