Après la neige abondante du week-end qui a surpris tout le sud de la France, le temps s’est aujourd’hui radouci et m’a permis de remettre le nez dehors;
Comme il faisait très doux, j’ en ai profité pour retirer tous les voiles de protection autour des plantes fragiles; il était temps, certaines présentaient déjà des signes de moisissure; manque d’air et trop d’eau, c’était prévisible; d’après la météo, il ne devrait pas geler pendant plusieurs jours… je laisse quand même toutes les protections dans un coin à l’abri, pas trop loin pour les remettre in-extremis en cas de besoin.
Il faut aussi nettoyer les massifs, surtout autour des rosiers, supprimer les feuilles et les brûler pour éviter de propager les maladies. Je fais les dernières plantations de rosiers, de plantes vivaces dont j’avais fait des boutures dans un coin de jardin et d’arbustes à racines nues; j’aère le plus possible mon orangerie de fortune qui est un chassis recouvert de plastique transparent, où je commence à tailler le mandarinier avant de reprendre petit à petit les apports d’engrais.
Dans la maison, je fais un surfaçage des grosses potées dont le rempotage est devenu impossible. Je surveille l’envers des feuilles pour repérer les attaques d’insectes, je regroupe les plus légères dans la baignoire en protégeant le dessus du pot avec un plastique, une douche tiède lessivera le feuillage, je traiterai plus tard, si nécessaire, avec un insecticide pour plantes d’intèrieur. Pour les plus grosses, j’utilise le vaporisateur d’un produit à vitre, par exemple, après l’avoir bien rinçé et rempli d’eau de pluie.
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