J’ai longtemps tenté de retrouver le nom de cette plante à l’allure exotique qui m’a été offerte en bouture il y a quelques années et que par goût j’ai largement multipliée.
Superbe hiver comme été, puisqu’elle conserve son feuillage, elle forme rapidement, si elle se plaît, une grosse touffe de 1.50 en tous sens. Le problème des plantes c’est que lorsqu’ on ne connaît ni leur nom, ni leurs origines, c’est un peu au hasard qu’on les cultive… c’était mon cas, mais le hasard a bien fait les choses, elle s’est bien adaptée à l’endroit et y a même installé toute sa descendance!
Son nom, je l’ai trouvé dernièrement en feuilletant une vieille revue de jardinage, elle s’appelle Astélia Chathamica ‘silver Spears’ … ça excuse un peu, j’espère, mon défaut de mémoire.
Son aspect me rappelant les longues feuilles rubanées des phormiums que j’aime tant, m’a incité à la cultiver de la même façon; je l’ai donc installée au soleil, dans une terre pourtant peu fertile, voire caillouteuse et par chance elle s’y est plu. Elle s’est rapidement mise à grossir et à faire des petites pousses tout autour; je les ai séparées du pied mère et transplantées dans différents coins du jardin où leur graphisme et leur doux gris bleuté rehausse l’éclat des plantes d’alentour. Associez-les à des fleurs dans les tons roses, bleus ou blancs, c’est superbe.
Le climat qui convient le mieux à l’ Astélia Chathamica, maintenant je le sais, c’ est celui du bord de mer, à l’abri des vents dominants. Elle aime les sols fertiles et bien drainés, la chaleur et l’humidité ambiante. Moyennement rustique, elle est quand même repartie du pied après quelques journées de fortes gelées à -10°C.
Réservez lui une place bien au soleil dans les régions froides et au soleil ou à mi-ombre ailleurs.
J’ai eu la chance, si on peut dire, de la voir fleurir, car en fait la floraison (on s’attend à celle du strelitzia, … c’est plutôt celle du phormium) n’est pas d’un grand intérêt sur le plan esthétique.


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