Mais pourquoi cette plante n’est-elle pas plus connue ? Elle le mériterait pourtant car elle a de nombreuses qualités et se prête à la culture en pleine terre comme à celle en bac ou en pot.
Elle a un beau feuillage persistant vert sombre et luisant, une floraison blanc-rosé agréablement parfumée en fin d’hiver et des baies rouges dont apparemment les oiseaux ne raffolent pas (elles sont toxiques).
Voilà un arbuste qui est attrayant toute l’année et qui n’est pas bien difficile à cultiver. Oui, vraiment il mérite mieux que le rôle dans lequel on le cantonne, en décoration de bouquets pour lesquels on utilise ses rameaux quand les fleurs sont en boutons.
Certains d’entre vous qui l’ont adopté s’étonnent peut-être de ne pas avoir de fruits, c’est que le skimmia est une plante dioïque, il faut des pieds mâles et des pieds femelles pour avoir une fructification, seuls les pieds femelles portent des baies mais les deux fleurissent.
Si vous voulez en planter un chez vous, dans le jardin ou au balcon, donnez-lui une terre acide et humifère et placez-le à mi-ombre c’est là qu’il sera le mieux.
En hiver, le skimmia originaire de l’Himalaya résiste bien au froid et même au gel, au moins jusqu’à -12 degrés, c’est déjà pas mal ! En été il lui faut des arrosages réguliers, ne l’oubliez pas surtout en période trés chaude.
Faut-il le tailler ? Ce n’est pas nécessaire mais comme cet arbuste supporte bien cette opération, faites-le s’il se dégarnit un peu de la base.
Comme c’est une plante qui aime la terre de bruyère, vous pouvez l’installer dans un massif avec des azalées, des bruyères et autres espèces aimant la terre acide, surtout que sa croissance est lente et qu’ elle ne dépasse pas 1,5 m, elle s’y intégrera fort bien.
Vous ai-je convaincu de l’intérêt des skimmias ?

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