Couleurs éclatantes avec pétales intérieurs striés, feuilles minces et allongées, l’alstroémèria est une vivace qui a été ramenée d’Amérique du sud au 18 ième siècle par C. Alstroemer. Ce n’est pas un grand classique des jardins et pourtant sa floraison est superbe.
On appelle aussi lys des incas cette amaryllacée qui se plait en massif, en rocaille aussi bien qu’en pot où elle agrémente joliment une terrasse. Assez haute, elle atteint soixante dix centimètres, elle trouve sa place au milieu des plates-bandes où elle peut être associée avec bonheur aux asters, aux penstemons, aux anthémis.
Pourvue d’un tubercule trés charnu, la plante développe un système racinaire fragile, il vaut mieux bien choisir l’endroit où l’installer pour ne pas avoir à la déranger, ce qu’elle n’apprécie pas du tout.
Le sol qui lui convient le mieux est un sol riche en humus, léger et surtout bien drainé car les racines sont sujettes à la pourriture. Inutile de trop enterrer la motte, au contraire il faut que la partie supérieure du pot affleure le sol pour que le tubercule puisse bien s’étaler.
Soleil, ombre, mi-ombre? Toutes ces situations lui conviennent mais au soleil la floraison parait plus belle, la mi-ombre est sans doute la meilleure exposition pour cette plante.
Les alstroémères sont moyennement rustiques, il faut protéger leur pied en hiver en leur mettant une bonne couche de feuilles.
En ce moment les lys des Incas sont en fleurs, n’oubliez pas qu’ils doivent être arrosés par temps sec et que s’il sont en pot il faut leur apporter un peu d’engrais.
Vous pouvez avec ces fleurs, faire de superbes bouquets, enfin… si les escargots qui en raffolent ne vous devancent pas!

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