On ne les voit pas beaucoup dans les jardins et cela tient sûrement au fait que les grévilléas ne sont pas rustiques, il n’y a que dans le midi qu’ils peuvent passer l’hiver en plein air. En dehors de cette zone, on peut les cultiver en bac et les abriter pendant les mois les plus froids, cela serait dommage de se priver d’une floraison aussi spectaculaire qu’originale, d’autant qu’elle dure plusieurs mois.
Pour finir de vous convaincre, j’ajoute que ces plantes ont un feuillage persistant qui est fin et attrayant.
Alors, n’hésitez pas, installez dans un grand pot ce petit arbuste d’origine australienne, vous ne le regretterez pas.
Il y a prés de 200 espèces connues de grevillea, elles ont des feuilles différentes et des coloris de fleurs variés. Grevillea juniperus est le plus facile à cultiver et le plus répandu, ses feuilles sont fines et ses fleurs bien rouges, grevillea robusta à un feuillage qui fait penser à celui des fougères et porte des fleurs jaune-orangé. Autre espèce bien connue, grevillea rosmarinifolia dont les feuilles ressemblent à celles du romarin, ses fleurs sont bien rouges.
Ces plantes aiment les sols frais, le soleil, mais n’apprécient pas les arrosages à l’eau calcaire qui déclenchent chez eux une chlorose au niveau des feuilles.
Vous pouvez faire des semis au printemps pour avoir des pieds de grevilleas, si vous faites tremper les graines avant de les planter vous obtiendrez un meilleur résultat.
Le bouturage? Possible bien sûr mais en été et à l’étouffée car il faut chaleur et humidité pour que la tige coupée prenne racine.

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