Pensez au lierre panaché, il a bien des qualités

Lierre_panach Voilà une araliacée bien populaire qui ne demande qu’à pousser. Le lierre panaché est plus décoratif que le lierre commun de couleur vert foncé. Il a un feuillage vert et blanc-crème persistant qui met une note de gaie et qui éclaire le lieu où il est installé.

Capable de grimper jusqu’à  15 m, il aura vite fait de recouvrir un mur dont vous ne supportez pas la laideur et fera un décor végétal qui protègera votre mur des intempéries et sera un bon isolant phonique et thermique.
Pas besoin de lui donner un treillage ou de tendre des fils, le lierre se débrouille tout seul, il se cramponne sur son support et s’élève sans aucune aide.

On craint souvent de le planter de peur qu’il ne cause des dégâts, il n’y a pas de problème si le mur est en bon état mais si il y a des fissures ou si le crépi est abimé, le lierre n’arrangera rien car il va s’infiltrer dans les trous, dans ce cas il vaut mieux faire attention.
On utilise souvent cette plante grimpante pour garnir un mur mais elle se prête à de nombreuses autres destinations.
Jugez-en: le lierre panaché est un excellent couvre-sol, s’il n’a rien pour s’accrocher en hauteur il rampe, alors autant profiter de son joli feuillage pour masquer un endroit inaccessible.

Pensez aussi à lui pour les pergolas, les suspensions, les potées, les vieux troncs d’arbres morts qui sont restés en place…Associez-le à d’autres plantes grimpantes ou non, l’ensemble sera réussi.
Toutes les expositions lui conviennent mais il lui faut de la lumière sinon ses feuilles perdent leur coloris panaché. Il se contente d’une terre ordinaire et est plutôt du genre rustique mais certaines variétés le sont moins que d’autres, mieux vaut se renseigner avant l’achat.
Sa croissance est rapide, surtout quand il s’est bien installé. Taillez-le régulièrement et ne le laissez pas atteindre le haut de la façade car il risque d’aller faire un tour dans les gouttières ou d’aller soulever quelque tuile!

Commentaires

2 réponses à “Pensez au lierre panaché, il a bien des qualités”

  1. Avatar de albin

    Arbre en hiver ne s’improvise pas, surtout d’ornement. Prendre la pose, se balancer, s’inspirer, imiter, copier… Albin dit de l’oubli qu’il est la forme achevée du souvenir. Peut-être. S’affiche dendroïde, carrément arbre, plus ou moins sombre dans le mysticisme, après tout pourquoi pas. Mais cela suffit-il. On n’échappe pas au travail, les dryades ne l’admettraient pas.
    On n’est pas, ne naît pas arbre. On se construit arbre en hiver. Prendre la pose, se balancer, s’inspirer, imiter, copier. Cultiver tempérance, immobilité. Sans jamais bouger de son siège et rien du rond-de-cuir. Ne plus mettre le nez hors du bureau. Tourner les pages, aller autrement. Consulter dictionnaires, encyclopédies, découvrir le scion, étirer le houppier, affiner la silhouette, protéger le collet, prendre garde à la gélivure, apprendre à se méfier du bûcheron, lire encore et toujours l’arboriculteur, le sylviculteur, le savant, le botaniste, le jardinier, relire le poète scrupuleux qui ne se prétend pas poète, l’arbre avant toute chose est un défi au langage.
    Se balancer sur son siège au gré de ses inspirations, admirations, assimiler, citer, rendre hommage, s’exercer à cligner de l’oeil, nommer. Que la forme soit. Puis vient l’élagage, l’épure. Avec la dernière feuille, dernière aiguille, dernière écaille, tombent l’adjectif, l’adverbe, l’oeil, inutiles à l’arbre accompli.
    En pin, qui fait le plus de bois mort, en mimosa qui parle à haute et intelligible voix. Sec à point, sans écorce ni excès, ce qu’il faut de noueux sculptural pour le jardin zen. Ou en bonsaï, Albin n’est pas si grand.
    billet n° 23
    Albin
    http://albertbin.blogspot.com/

  2. Avatar de Xavier

    C’est vrai qu’il forme un supebe décor végétal, qu’il faut de temps en temps avoir à l’oeil sinon …

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