Nous voilà à la fin de l’année, le houx et le gui décorent la maison, c’est une tradition fort ancienne qui perdure et qui fait qu’à l’approche des fêtes, ces végétaux sont des éléments incontournablement associés à Noêl et au jour de l’An, au même titre que le sapin.
Le gui coupé sur un chêne était une plante sacrée pour les druides qui le taillaient avec une serpette d’or, plus tard, sa réputation de plante symbole d’amour, de prospérité et de pérennité s’est transmise et aujourd’hui encore, nombreux sont ceux qui le soir du Nouvel-An échangent un baiser sous une boule de gui.
Le gui est une plante parasite, il épuise l’arbre qu’il colonise, pommiers, poiriers, frênes, saules, ormes, hêtres sont ces hôtes de prédilection et les fruitiers sont particulièrement vulnérable à sa présence.
Sa propagation se fait naturellement par les oiseaux qui ingèrent les baies blanches et visqueuses, celles-ci une fois rejetées viennent se fixer sur l’écorce de l’arbre et s’y fixent grâce au suçoir que chaque graine germée possède. Il faut 4 ans pour que le gui fleurisse mais il prend de l’ampleur au fil du temps et peut former des boules impressionnantes.
Indésirable au verger, cette plante outre son attrait pour le décor de fin d’année, a des vertus médicinales trés importantes et la recherche permet de lui en trouver toujours plus.
Pour la médecine, le gui est une bénédiction, mais attention chez vous, méfiez-vous car c’est une plante toxique par ingestion.

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