Oui, drôle de nom. On lui donne deux explications sans pouvoir assurer laquelle est la bonne. Cette dénomination de pulmonaire viendrait des taches qui maculent les feuilles et qui feraient penser à celles des poumons, mais on peut aussi lui trouver une origine plus rationnelle qui serait la reconnaissance de ses vertus médicinales.
C’est une vivace qui comme la bourrache fait partie de la famille des boraginacées. Cinq pétales, cinq sépales, cinq étamines et un pistil composent toutes ces fleurs qui chez la pulmonaire sont souvent en entonnoir. Particularité de cette floraison, d’abord roses, les fleurs deviennent bleues puis prennent un ton violet en vieillissant, l’ensemble est agréable à l’oeil.
Trés rustiques, ces plantes sont parfaites pour meubler un coin ombragé et tenir compagnie aux aux hellébores, aux campanules, aux narcisses, aux arabis…
Les nombreuses feuilles velues et tachetées constituent un excellent couvre-sol qui empêche la pousse des mauvaises herbes, comme elles sont décoratives du fait de leurs taches claires, la plante reste intêressante même en dehors de sa floraison.
Ses exigences? A vrai dire, elle n’en a pas beaucoup, la nature du sol lui importe peu mais la pulmonaire préfère qu’il soit frais, sinon elle est moins belle. Ses jeunes feuilles sont attaquées par les limaces et les escargots, il suffit d’être vigilant sur ce point.
La plantation se fait au printemps ou à l’automne, c’est aussi aprés l’été que l’on procède à la division des touffes.

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