On voit de moins en moins de coquelicots, pourtant quelle jolie fleur et que c’est beau un champs de céréales parsemé de ces taches rouges! Mais cette plante qui autrefois meublait le moindre bout de terre se fait discrète et il y a sûrement une explication à cet état de fait.
Un jour que je roulais avec quelqu’un de passionné par la protection de l’environnement, j’avais fait justement la remarque qu’il n’y avait plus de coquelicots dans les terrains que nous longions, « c’est comme ça depuis quelques années » me suis-je vu répondre, « quand il n’y a pas de coquelicots c’est que les champs sont traités »! Ah bon?
Dommage, les coquelicots sont de belles fleurs sauvages et autrefois ils tenaient compagnie aux bleuets dans les champs de céréales : un tableau tout en couleurs.
Ces papaveracées jouent pourtant un rôle dans l’écosystème comme le mentionnent leurs défenseurs : les abeilles viennent y chercher du pollen. Des voix se sont donc élevées, demandant la protection de certaines plantes qui étaient en voie de disparition dont les coquelicots.
Dans certaines régions, là où l’agriculture n’est pas intensive, les coquelicots survivent et pour notre plus grand bonheur nous offrent chaque année dés le mois d’avril une floraison flamboyante.
J’aime les coquelicots avec leurs pétales de soie d’un rouge éclatant, ils sont fragiles, fanent vite mais il y a toujours de nouveaux boutons pour remplacer les fleurs arrivées à leur terme.
Oui, décidément, un groupe de coquelicot c’est comme un tableau, on le contemple.

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