Une fois bien installés, les gauras forment d’imposantes touffes d’où s’élèvent de frêles tiges florales. Les fleurs s légères sont souvent comparées à des papillons du fait de la disposition de leurs pétales. Sous l’effet du vent, elles se balancent en agréables mouvements, voilà une plante qui fait son effet dans les massifs.
Il faut savoir apprécier le côté nature un peu ébourriffé des gauras et les associer à d’autres végétaux à l’allure champêtre comme les cosmos, les nigelles, les sauges…
Terre ordinaire et soleil suffisent à son bonheur, les gauras n’aiment pas l’humidité stagnante mais s’accommodent fort bien de la sécheresse qui ne leur fait pas peur. C’est sans doute ce qui leur vaut d’être si présents dans les jardins du sud.
Ils se ressèment tous seuls et poussent parfois dans les endroits les plus inattendus, c’est ainsi que j’ai vu chez moi, quelques pieds se développer au bord d’une allée de graviers, ils y semblaient fort à l’aise!
Résistante, peu sujette aux maladies et attaques de parasites, cette plante demande juste à être divisée lorsqu’elle devient trop imposante, avouez que ce n’est pas une grande exigence!

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