A la vue de trois beaux pigeons, inertes, agonisant à quelques dizaines de mètres d’intervalle dans leur avenue, des riverains à l’imagination fertile, (dont je suis), l’esprit encore troublé par le matraquage médiatique sur l’épidémie de grippe aviaire, ne tardèrent pas à se retrouver impliqués dans un mauvais remake de « psychose« (d’ Alfred Hitchcock).
Tout le voisinage alerté par l’étrange affaire, la rumeur se propageait…chacun donnait son « avis » et y allait de son opinion et de son diagnostic; mais la conclusion était pessimiste, voire inquiétante, pour ne pas dire alarmante; les pigeons voyagent,…loin, très loin; les pigeons véhiculent et transmettent les virus…
Surtout ne pas les toucher, prévenir les services vétérinaires régionaux, la grippe aviaire est là, la preuve est sous nos yeux, et comme tant d’autres informations tenues secrètes pour ne pas alarmer l’opinion, on nous a caché sa présence sur le territoire!
L’inquiétude étant à son paroxysme, le cas est signalé « in extenso » aux services sanitaires qui se déplacent dans les plus brefs délais; cette rapidité, elle aussi, est de nature à renforcer notre inquiétude et nos soupçons! les pauvres oiseaux que l’on avait un instant, par charité, pensé achever, furent emmenés pantelants mais toujours vivants pour être placés en observation.
Je vous rassure, ils vont bien…après 48h de jeûne, ils reprenaient doucement leurs esprits; renseignements pris auprès des services vétérinaires, ces pigeons étaient en état de comas éthylique profond pour avoir abusé de baies et de raisins sans doute! bref, en termes courants, une belle cuite;
En conclusion, une histoire assez banale, un peu « alambiquée » peut-être… alors, à l’avenir, évitons de prendre ces pauvres volatiles en grippe!!


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