Encore un champion de la sécheresse que ce petit arbuste qui nous vient d’Australie; feuillage léger et persistant, clochettes délicates d’un joli bleu au printemps puis en été, comment ne pas l’aimer et l’adopter;
Le seul souci vient forcément (comme pour beaucoup d’australiennes) de son manque de rusticité, qui vous obligera à le traiter comme une plante d’orangerie; il faudra donc, dès l’automne le rentrer dans une véranda, ou à défaut, dans une pièce claire et fraîche, à l’abri des gelées. Sa résistance maximale est en effet à -8°C, à condition toutefois, de n’avoir pas d’humidité au pied.
Dans les régions autres que le midi de la France, il faudra le cultiver en pot, ce qui lui convient très bien; il viendra apporter une note d’exotisme, et sa floraison originale, en clochettes sur la terrasse ou le balcon.
Préparez un mélange composé à parts égales de terreau, de sable, et de terre de jardin, auquel vous ajouterez un engrais à décomposition lente, pour être tranquille tout l’été. Mettez au fond d’un grand pot, un lit de billes d’argile, ou de tessons de pots de terre pour assurer le drainage; Plantez le sollya dans ce mélange, et arrosez; par la suite, selon les régions, 1 à 2 arrosages tous les 15 jours suffiront; Placez-le en plein soleil ou à mi-ombre, et admirez le spectacle peu banal, de ces petites cloches bleues, pendant des tiges souples et gracieuses de ce bel arbuste.

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