Les violettes, si modestes et tellement odorantes

Violettes_doubles Connues depuis l’antiquité, ces fleurs si discrètes et si parfumées ont eu une longue période de gloire. L’engouement qu’elles suscitaient devint tel qu’a partir du 18 ème siècle on les cultivait industriellement.
Bouquets, parfums, elles sont de tous les rendez-vous et les bouquetières les ont longtemps vendues au coin des rues.

Fleur phare de la Belle Epoque, la violette était intensivement cultivée à Toulouse qui a lié son destin à cette plante. Mais les modes passent et aujourd’hui la violette n’a plus le même succès. Dommage, surtout qu’en offrir signifie « je pense à vous ».

C’est une belle européenne qui fait partie de la famille des violacées, elle est trés présente dans la nature. Violette simple avec la disposition caractéristique de ses pétales ou violette double que l’on trouve dans le commerce, toutes deux ont des tiges qui ploient, donnant l’impression que la fleur regarde timidement le sol.
Elles aiment les terrains un peu frais et ombragés mais ce ne sont pas des plantes exigeantes, elles se contentent de peu, font de jolis tapis trés odorants et se multiplient sans rien demander, peut être même un peu trop selon certains jardiniers.
Au hazard d’une promenade, j’ai trouvé quelques violettes prés d’un mur, elles avaient une couleur foncée et au milieu de tout ce bleu-violet, quelques violettes blanches émergeaient, elles ne passaient pas inaperçues.
Trés utilisées en pharmacologie, en parfumerie mais aussi en cuisine, ces fleurs s’offrent maintenant sous forme de confiseries.
Vous avez déjà goûté des violettes christallisées ou confites ?

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