Auteur/autrice : christine pomart

Une rose trémière toute chiffonnée
Parmi les nouveautés 2006, il y a une très belle rose trémière qui doit son originalité à des fleurs énormes aux pétales froufroutants et chiffonnés d’un rose ravissant; cette merveille s’appelle "apple blossom", certainement parce que son rose dragée n’est pas sans rappeler les fleurs de pommier.
Fleur favorite, dit-on, des cottages Anglais, vous la planterez devant un mur bien ensoleillé, plein sud, ou à l’arrière des massifs du fait de sa taille avoisinant les 2 m de haut.
Semez les graines de préférence, directement en pleine terre de juillet à septembre et repiquez à l’automne, ou dès maintenant en suivant les conseils de Thompson et Morgan qui les fournissent:
http://wholesale.thompson-morgan.com/eu/fr/list/sowing-time-january
Semis: Semez avec un bon terreau humide pour semis dans un germoir d’environ 150 cellules. Couvrez les semis d’une fine couche de 5mm de vermiculite et exposez entre 18 et 20 degré C. La germination devrait prendre après 7 ou 10 jours.
L’encemencement est de loin la meilleure option, car la rose trémière n’apprécie guère la manipulation des racines et lors du repiquage les tiges pourraient devenir plus fragile et donc faire mourrir la plante.
Culture: Cultivez les semis de janvier à 15 degrés jusqu’à ce que les jeunes plantes soient développées, la température peut être ensuite réduite à 10 degrés. Repiquez les en pot d’1L ou 3 plantes par pot de 3L pour une vente en avril-mai. Les semis fait en juin-juillet peuvent être repiqué de la même manière fin été et doivent être protégés du froid sous serre, tunnel ou bien sous chassis froid pour une vente en mars-avril l’année suivante.
janvier 14, 2006
Les beaux jours du « club »
Si le fauteuil "club" fait un retour en force dans nos intérieurs, il surpasse ici sa fonction première, gagne le jardin et oublie son habillage classique; revisité d’une étonnante mais bien jolie façon par Manonlisa, sa créatrice, le "club" s’offre une cure de jouvence et devient objet d’art. Il garde toujours son petit côté rétro qui nous plaît tant, mais il est relooké pour une nouvelle mise en scène; revêtu de mosaïques colorées, à l’aspect de cuir craquelé, son toucher est lisse et surprenant; tous ceux qui s’y "frottent" en ressortent conquis. On le fait voyager, au gré de nos envies, de la terrasse au bord de la piscine puis revenir gaiement, passer l’hiver au coin du feu. Grâce à une structure légère et très confortable, dont le secret est jalousement gardé, ce fauteuil ergonomique, façonné à la main, se déplace sans peine.
S’adaptant à vos goûts ou à votre décor, les derniers modèles de Manonlisa se veulent aux couleurs de nos traditions, "menthe et chocolat frappés", au moment des fêtes; des petites tables opportunistes "galettes des rois" complètent avec a-propos, cet ensemble.
Pour mieux connaître l’univers de Manonlisa, mosaïste Franco-québecoise, formée aux beaux-Arts de Ste-Thérèse dans les Laurentides et à l’université de Laval à Québec, je vous conseille un petit tour sur son site:http://www.manonlisa.com/bienvenue.php
Deux magasins en France, à Annecy et Paris.
Tous mes remerciements à Manon lisa qui m’a gentiment confié quelques images de ses dernières créations, dont celle-ci, qui n’apparaissent pas encore sur son site.
janvier 13, 2006
Le temps des soldes
Si vous aviez jusqu’ ici hésité à vous offrir l’ un des très beaux articles du Prince jardinier, les soldes commencés depuis hier vous aideront à sauter le pas, sans pour autant sortir de chez vous.
Vous trouverez sur ce site tous les articles utiles pour le jardin, les gants de cuir, les accessoires, outils, sécateurs et arrosoirs; également des vêtements, bien trop beaux pour jardiner, plutôt dans l’esprit "gentleman farmer"; sans oublier les grands sacs de toile si pratiques pour la ville ou pour la plage, la déco, avec de jolis objets aussi utiles que raffinés tels que le rafraîchissoir ou encore le porte-bûches… des soldes qui vont de -10 à-50% jusqu’ au 11 février.
Le Prince jardinier vous offre en plus ce magnifique bob en lin, d’une valeur de 38 euros, quelque soit le montant de votre commande.
janvier 12, 2006
Des graines pour la santé
Que ce soit pour occuper les enfants le mercredi ou parce qu’il fait un peu froid dehors pour jardiner, faire un potager d’hiver, bourré de vitamines, en faisant germer des graines est une activité aussi ludique que bénéfique pour la santé.
A cette époque de l’année ou la verdure fait défaut, les graines de végétaux sont des concentrés de minéraux et vitamines; la germination leur apporte en plus des enzymes, de la chlorophylle et de l’énergie.
Il n’est pas besoin d’utiliser de terre, seuls l’eau et la lumière sont nécessaires.
Achetez vos graines dans des magasins bio, c’est préférable, elles seront exemptes de pesticides. On choisit 3 sortes de graines, une par étage; lentilles, haricot mungo (pousses de soja), luzerne, radis, pois chiches…que l’on met à tremper une journée. On dispose ensuite chaque variété choisie, en couche fine, de moins d’1 cm, sur un étage du germoir, puis on empile les 3 étages.
On place ensuite le germoir sur un rebord de fenêtre, à la lumière et on arrose par le dessus, un verre d’eau 2 fois par jour. La germination dure de 3 à 6 jours selon les variétés.
A consommer cru et rapidement pour en recueillir tous les bienfaits!
janvier 12, 2006
Habiter dans les arbres
Construire des cabanes perchées au creux des arbres, c’est un rêve d’enfant que beaucoup d’adultes concrétisent; refuges privilégiés pour s’isoler, ce sont de véritables petits nids douillets, au-dessus du monde, au pays des oiseaux, mais également des espaces aménagés très décoratifs.
Dans la première partie, le livre retrace l’historique de ces cabanes et de l’engouement qu’elles ont toujours suscité, puisqu’on retrouve des témoignages illustrés qui vont de la Rome antique au XIXe en passant par la Renaissance.
La deuxième partie, plus importante, illustrée de nombreuses photos (130 en tout), nous permet d’explorer et de découvrir au fil des pages ces simples cachettes d’enfants ou ces huttes traditionnelles des tribus indonésiennes;
Certains en on fait des résidences principales, d’autres dorment dans des chambres d’ hôtel perché à 27 mètres; vous y découvrirez aussi les derniers prototypes, fruits de l’imagination de certains architectes contemporains.
De quoi vous donner envie de grimper aux arbres pour réaliser ses rêves!
Paula Henderson,
Adam Mornement, éditions Ulmer-
39,90 €
261,73 F
janvier 11, 2006
Plante de l’ombre, le bergénia
Plante idéale des zones d’ombre, le bergénia (appelé aussi plante des savetiers) se rencontre dans de nombreux jardins; il habitait déjà celui de nos grand-mères, le plus souvent en bordure de massifs ou dans les endroits désertés par plus exigeant que lui.
Modeste mais débrouillard, il s’adapte aux endroits difficiles et traverse les hivers rigoureux sans faiblir; à peine si sa couleur vire au pourpre à l’automne, mais le feuillage persiste hiver comme été, coriace et imposant aux morsures du froid.
Au printemps, dès le mois de mars, de timides boutons apparaissent lovés au creux des feuilles puis s’élèvent à découvert, prudents, avant de se déployer en panicules roses et parfumées, sur des hampes de 20 à 40 cm.
Le bergénia vit en communauté; ne le plantez pas seul, plusieurs pieds seront nécessaires pour un bel effet de masse;
Il appréciera d’être planté en bordure de massif, en compagnie des narcisses et jonquilles, hostas, hellébores, ou au pied des pivoines, pour recréer le charme des jardins d’autrefois.
Il existe chez les bergénias des variétés à fleurs blanches, ‘Siberlight’, rose vif, ‘Rosi Klose’, rouge cramoisi ‘Ballawley’.
janvier 11, 2006
La peur du gendarme
Faut-il s’inquiéter de ces petites punaises en livrée rouge et noire que l’on rencontre fréquemment dans nos jardins? Eh bien, non, malgré leur présence en colonies, ces curieux gendarmes agglutinés au pied des troncs ne représentent pas de danger pour les plantes, ni pour l’homme.
Reconnaissables à leur forme aplatie et aux dessins géométriques de leur fine carapace, cette appellation commune leur vient de la couleur rouge et noire de l’uniforme que portaient les gendarmes autrefois. On dit aussi Suisse ou Cherche-midi, mais le vrai nom de cette punaise est Pyrrhocoris apterus.
Rassurez-vous, même s’il leur arrive d’envahir vos roses trémières, ou de s’agglutiner au pied des arbres, notamment des tilleuls, c’est aux fruits, dont ils raffolent, qu’ils s’intéressent vraiment, ainsi qu’aux insectes morts dont ils se nourrissent.
Dès les premiers jours du printemps vous les verrez sortir regroupés en bande, (pour effrayer d’éventuels prédateurs), et se prélasser au chaud sur des murets ensoleillés; n’ayez plus peur de ce gendarme, c’est un hôte sympathique de votre jardin.
http://www.inra.fr/opie-insectes/epingle.htm
janvier 10, 2006
La rose « Cuisse de nymphe »
"D’où vient cette haleine miellée, qui fleure l’essence d’Orient et le gâteau à la rose?…C’est le grand rosier cuisse-de-nymphe qui m’encense…Tant de roses, tant de roses! je voulais lui dire "Repose-toi. Tu as assez fleuri, assez travaillé, assez épuisé ta force et tes parfums…" Il ne m’écouterait pas. Il veut battre le record de la rose, en nombre et en odeur". Sidonie-Gabrielle Colette (claudine en ménage, 1902).
Ainsi parlait Colette d’un des plus beaux rosiers que l’on connaisse; introduit de Crimée vers 1590, il porte outre-manche le nom de "great maiden’s blush" (rougeur de jeune-fille), et chez nous avant de porter le nom coquin de "cuisse de nymphe", il était au 19ième siècle "Le rosier blanc royal".
Rosier buisson de 1,50 mètre en tous sens, ramifié et souplement arqué, son feuillage est d’un beau gris vert finement denté; ses fleurs rose abricot, en chiffonnade de pétales, au doux parfum, s’épanouissent en juin juillet dans une époustouflante mais unique représentation.
"Cuisse de nymphe émue" (belle thérèse) a une couleur un peu plus soutenue.
janvier 10, 2006
Janvier au jardin
L’expression dit, lorsqu’il fait froid, que "ce n’est pas un temps à mettre un chien dehors !" ; eh bien, au contraire, c’est là qu’ils sont les plus heureux, à tel point qu’ils nous aident parfois pour les menus travaux; le mien creuse des trous, en vue de plantations, déterre les vivaces qu’il faut diviser, renifle les taupes sans les attrapper, mais surtout écoute avec intérêt tout ce que je lui raconte et ça c’est important; les jardiniers sont souvent seuls et raconter ce qu’ils font à une oreille complaisante les motive bien.
En ce moment, on fait le tour du jardin le matin, quand il fait doux pour aérer les plantes sous leur voile de protection; on les replace à la promenade du soir, avant la nuit, il peut encore geler; on surveille les monticules de taupes, tous les matins il y en a de nouveaux; c’est la douceur du temps, la terre n’est plus gelée et elles reprennent de plus belle leur activité à la recherche de vers de terre pour se nourrir; j’en profite pour récupérer cette bonne terre toute tamisée pour les semis; il faut juste la stocker au sec, à l’abri.
A propos de taupes, je viens de lire un nouveau truc pour s’en débarrasser sans les tuer, je vais l’essayer, en plus c’est bon pour mon régime. Quand on achète du poisson, au lieu de jeter la tête et l’intérieur, on le met dans le trou de la galerie; les taupes dont la vue est limitée mais l’odorat très développé n’en supportent pas les "émanations" et font machine arrière!
En ce moment on peut commencer les traitements à la bouillie bordelaise, à condition qu’il n’y ait pas de vent, ni de pluie prévue dans les 48 heures et qu’il ne gèle pas; mettez vos petits compagnons à l’abri, sous peine de les voir transformés en "schtroumfs"; la bouillie bordelaise a pour inconvénient de teinter en bleu tout ce qu’elle touche: traitez entr’autres les rosiers ainsi que les pêchers pour éviter la cloque.
Pensez également à faire le tri dans vos produits, jetez les boîtes ouvertes et périmées et notez tout ce qui vous manque, outils, terreaux, traitements, pour avoir tout le nécessaire prêt pour le mois prochain … les activités reprennent.
janvier 10, 2006
L’ail aux mille vertus
Cette gousse miraculeuse connue depuis des millénaires a toujours été auréolée de mille vertus; considérée comme panacée par les plus grands médecins Grecs et Romains, elle aurait protégé les ouvriers qui construisaient les pyramides de toutes les maladies; elle est d’ailleurs gravée sur la grande pyramide de Gizeh.
Riche en dérivés soufrés, en iode, en silice, sa consommation régulière protégerait le système cardio-vasculaire; On le dit antiseptique, fébrifuge, vermifuge, anti-inflammatoire, antibiotique,fongicide; il augmenterait même les défenses immunitaires et serait bénéfique contre le cholestérol; bref, la panacée!
Il a malgré tout quelques défauts et son goût prononcé, sa saveur piquante et son odeur ne font pas l’unanimité. Pour mieux le digérer il est conseillé d’enlever le germe à l’intérieur des gousses ou de les faire tremper 2 heures dans de l’eau froide. Après consommation, croquer un grain de café ou une queue de persil permet de rafraîchir l’haleine.
Utile aussi au jardinier, voici une recette pour protéger les plantes contre les insectes: mélangez quelques gousses d’ail avec 1 litre d’eau, mixez et ajoutez du savon noir; filtrez et gardez dans un pulvérisateur.
Quelques gousses d’ail placées dans vos réserves de bulbes éloigneront les indésirables ravageurs; Planté au pied des rosiers, l’ail les protégera des pucerons; enfin, dans la litière des chats et chiens, il éloignera puces et tiques.
A consommer donc sans modération et de préférence cru pour conserver toutes ses propriétés bénéfiques pour la santé.
janvier 9, 2006