Auteur/autrice : christine pomart

  • La nuit de la chauve-souris

    La nuit de la chauve-souris

    Chauvesouris Cette nuit, comme dans une trentaine de pays, était organisée la dixième nuit Européenne de la chauve-souris, sous la houlette d’Eurobats, (association de défense des chiroptères).

    Mammifère méconnu, inquiétant et peu sympathique, on le disait suceur de sang, aveugle et capable de s’emmêler les pattes dans un chignon! voilà l’image qui nous est restée depuis l’ enfance de cet étrange oiseau nocturne, un peu effrayant, volant curieusement la tête en bas!

    Il est temps de regarder d’un autre oeil, et de se réconcilier avec cet "ami des jardins", le meilleur insectivore qui soit, capable de manger la moitié de son poids en insectes.

    La chauve-souris ne sort que la nuit, comportement déjà insolite et se réfugie au chaud dans les granges ou les greniers durant le jour; son corps est recouvert de poils, non de plumes, et ses ailes sont en forme de main palmées; elle vole la tête à l’envers et si elle n’est pas aveugle, ce ne sont pas ses yeux, mais ses oreilles qui la guident.

    Espèce mal aimée et mal comprise, il était temps de la réhabiliter et d’admettre qu’elle a un rôle essentiel à jouer dans l’écosystème.

    Pour le plaisir, voici quelques noms, un peu tirés par les cheveux: la pipistrelle de Kuhl, la sérotine boréale, la barbastelle d’Europe, ou le molosse de Cestoni…

  • Préparez le décor à la maison

    Préparez le décor à la maison

    23 Difficile le retour des vacances! pluie et vent au programme de la météo, jardin désordonné, pour ne pas dire en friche, et pas vraiment l’envie de s’y remettre, pour les 2 derniers mois qu’il nous reste à pouvoir encore en profiter…Tout cette déprime ambiante est due à un phénomène habituel et passager de rentrée; les vacances sont terminées, et les prochaines encore trop loin pour y penser;

    Alors, autant mettre à profit cette période de transition pour réorganiser notre cadre de vie, à l’intérieur de la maison, et nous permettre de patienter en attendant le retour du soleil, qui nous ramènera au jardin.

    Courrez dans les jardineries qui foisonnent de nouveautés pour l‘intérieur; constituez la base de votre décor avec des "permanentes", plantes vertes au feuillage décoratif, que vous agrémenterez de potées fleuries choisies selon l’humeur et les saisons; hibiscus, poinsettia de Noël, azalée, cyclamen, orchidée papillon, (du plus bel effet au milieu de fougères), médinilla

    Pour que vos plantes s’épanouissent, il faut leur trouver le bon emplacement et le bon rythme d’arrosage; la lumière est également importante, car la plus-part des espèces dites "d’ intérieur", sont en fait des plantes d’origine tropicale. Certaines supportent néanmoins très bien l’ombre, comme les capillaires, les cissus et philodendron. Méfiez-vous du soleil brûlant derrière les vitres, des soucoupes remplies d’eau qui font pourrir les plantes, et du manque d’aération, tout aussi néfaste.

    Réfléchissez bien avant tout achat, afin que cet air de campagne, cette ambiance de jardin que vous apporterez dans la maison, vous accompagne tout l’hiver et  plus longtemps encore, grâce à des conditions idéales de culture.

  • Au jardin au mois d’août

    Au jardin au mois d’août

    Jardin_1 Août étant le mois des boutures, pensez à multiplier vos plantes préférées avec un peu de poudre d’hormone, dans un terreau léger mélangé à du sable de rivière, le tout placé à l’ombre; pour les vivaces, prélevez des éclats à l’extérieur de la touffe, et repiquez plus loin. Semez les bisannuelles, digitales, campanules, primevères, roses trémières, giroflées, oeillets de poète…

    C’est le moment de retailler les haies, avant que les tiges ne durcissent; moyen mnémotechnique pour s’en souvenir, elles se taillent les 2 mois de l’année commençant par un "A".

    Nettoyez les rosiers, supprimez les fleurs fanées, surveillez les attaques d’insectes et les maladies telles que l’oïdium. Apportez de l’engrais aux variétés remontantes.

    Scarifiez le gazon après une bonne pluie, réparez les parties abîmées, et reprenez les tontes très rases si la sécheresse est passée.

    Arrosez souvent les plantes de balcon qui commencent à manquer de terre, et fin août, diminuez progressivement les apports d’engrais.

    Multipliez vos plantes aromatiques en divisant les touffes, et pensez à en faire des réserves pour l’hiver en les congelant.

  • Parfum de vanille…pour une clématite précoce

    Parfum de vanille…pour une clématite précoce

    4808 La clématite armandii est l’une des premières à nous annoncer le retour du printemps; sa floraison précoce, au mois de mars, exhale un délicieux parfum de vanille et ses grappes de fleurs, d’un blanc très pur, ne sont pas sans rappeler celles du jasmin.

    Cette liane vigoureuse, au feuillage persistant, coriace et vernissé, grimpe à l’assaut de tous les supports, se plaît dans des endroits abrités, et sous des climats tempérés; elle supporte des hivers à -12°C, pas au-delà. Dans les régions plus froides, préférez la clématite cirrhosa balearica , une autre belle persistante, mais qui résiste bien mieux au froid (-18°C).

    Cette belle exubérante fleurissant sur le bois de l’année précédente, a besoin d’être taillée après la floraison; cela dans le but de limiter un développement quelque peu envahissant, et d’ éviter qu’elle ne se dégarnisse de la base; cette pratique n’a qu’un inconvénient, celui de se priver d’une belle remontée des fleurs en septembre! alors taille ou pas taille, à chacun de faire son choix.

    Et puis, n’ oubliez pas la règle d’or en ce qui concerne la plantation des clématites: "Le pied à l’ombre, la tête au soleil".

  • Palmier bleu

    Palmier bleu

    P20brahea20armataar_1 Même si vous avez peu de chance de le voir un jour atteindre cette hauteur sous nos climats, le brahea ou erythea armata est un des plus beaux spécimen de palmiers; originaire du Mexique, il offre néanmoins une bonne résistance au froid, et se plaît surtout dans les régions du littoral atlantique et méditerranéen.

    Son originalité tient à la couleur de ses palmes bleutées, dressées en couronne autour d’un stipe solitaire, et à ses inflorescences jaunes pouvant atteindre 5m de long.

    Son seul défaut est de nous faire perdre patience, car sa croissance est lente; il est préférable d’ acheter un sujet de bonne taille, quitte à le payer un peu cher, plutôt que de le regarder pousser, à la loupe, pendant ses premières années; comme la plus-part des palmiers, il est un peu long à démarrer…

    Plantez-le entre juin et septembre, en plein soleil, dans un trou 3 fois supèrieur à la motte. Il affectionne les sols bien drainés, et les terres ordinaires, sableuses ou argileuses; sa résistance au froid lui permet de supporter des températures autour de -12°C, à condition d’avoir le pied relativement au sec.

  • Stéphanotis, le jasmin de Madagascar

    Stéphanotis, le jasmin de Madagascar

    Stephanotis_floribunda_pp Comment ne pas se laisser tenter par la floraison blanche et parfumée du stéphanotis floribunda; Cette plante volubile, sarmenteuse, aux feuilles coriaces et luisantes d’un vert soutenu,  nous gratifie en mai-juin, et pour une longue période, de belles inflorescences, au parfum de jasmin.

    Mettez-la en pleine lumière, derrière un voilage, dans un local bien aéré, mais à l’abri des courants d’air; le mieux est de poser le pot sur un lit de graviers humides, mais cela ne dispense en aucun cas des brumisations quotidiennes, d’eau non calcaire sur son feuillage; par contre, ne laissez jamais d’eau dans la soucoupe, cela ferait pourrir les racines.

    Les arrosages seront réguliers tout au long de l’été, mais en hiver, il est bon de laisser sécher la motte entre deux; apportez de l’engrais pour fleurs tous les 15 jours, durant l’été, mais cessez de fertiliser l’hiver, et laissez la plante au repos, dans une pièce entre 15 et 18°C.

    Vous pourrez la tailler en fin de floraison si vous craignez qu’elle ne se dégarnisse du pied; au début du printemps, à partir de février, rempotez votre stéphanotis dans un pot à peine plus grand, contenant un mélange de terreau et de tourbe.

    Pensez à la tuteurer, ou à le guider sur un treillage, et surtout ne la déplacez pas durant la période de floraison, elle risquerait de perdre ses fleurs!

  • La chenille processionnaire gagne du terrain

    La chenille processionnaire gagne du terrain

    Pp14 Outre les ravages qu’elle occasionne à de nombreuses essences de pin, notamment aux pins maritimes dans la forêt des landes , la chenille processionnaire est très urticante pour l’homme et pour les animaux; si elle se cantonnait jusqu’ici aux régions du sud de la France, sa progression vers le nord, et dans les montagnes, en altitude, est due semble-t’il au réchauffement climatique de la planète. Vous repèrerez facilement sa présence aux cocons soyeux ornant les extrémités de nombreuses espèces de pin, entre octobre et mars.

    C’est au cours de l’été que les papillons déposent leurs oeufs autour des branches de pin; les jeunes chenilles, qui éclosent rapidement, se nourrissent alors d’ aiguilles de pin durant la nuit; elles se protègent du froid dans le nid qu’elles ont confectionné et y trouvent refuge le jour. Au printemps, elles sortent à la queue-leu-leu, d’où leur nom, et s’enterrent, à quelques centimètres dans le sol; c’est là que se déroule la nymphose, et s’achève le cycle.

    Dans le but de lutter contre ce phénomène, les chercheurs de l’ INRA ont mis en place un dispositif expérimental utilisant les pièges à phéromones sexuelles, afin de capturer les papillons, pour mieux connaître leur parcours et prévoir l’intensité de leur attaque.

    Les méthodes actuelles d’épendage d’insecticides,( même si, dit-on, ils sont sans conséquence sur l’environnement), ne font pas l’unanimité;

    Des solutions visant à éloigner les chenilles au lieu de les tuer sont à l’étude; on a remarqué que ces ravageuses seraient incommodées par les odeurs emises par le chêne et le bouleau…de là l’idée de protéger les forêts de pin maritimes existantes en plantant une ceinture de chênes et de bouleaux, ou en les mêlant aux forêts, tels des sentinelles bienveillantes, à effet uniquement répulsif !

  • Manifestations jardin au mois d’août

    Manifestations jardin au mois d’août

    2_statue_tapis_vert1  Notez les manifestations, visites, portes ouvertes, expositions et fêtes des plantes de ce dernier week-end du mois d’août:

    en région Centre-Val-de-Loire, à Vouvray(37),le 28, fête de la St-Fiacre, patron des jardiniers, au château de Valmer.

    en Champagne-Ardennes, à Joinville(52), jusqu’au 28 août, "Jardins, jardiniers", exposition de portraits au château.

    en Ile-de-France, au Perray-en-yvelines(78), visite du jardin privé de la paysagiste Sonja Gauron. A Paris IV°, jusqu’au 31 août, lignes d’horizon et portraits de baobabs, expo. photos au village St-Paul. A Vulaines-sur-Seine(77), jusqu’au 28 août, expo. sur "l’art de bien traiter les potirons", au musée Stéphane Mallarmé.

    en Normandie, à St-Céneri-le-Gerei(61),le 27 août, ballade nocturne, promenade aux bougies, spectacle musical dans les jardins de la Mansonière. A Monceaux-au-Perche(61), les 27 et 28, visites et conseils sur la taille de la lavande, et sur les boutures de buis, houx, hortensias, aux jardins du Pont-Girard.

    en région P-A-C-A, à Piolenc(84), les 27 et 28, fête de l’ail.

  • Les hortensias en bouquets secs

    Les hortensias en bouquets secs

    Fleurs_hortensia_s Si vous possédez des hortensias aux têtes bien fleuries, il est temps de les faire sécher pour composer des bouquets secs, qui se conserveront toute une année.

    Pour cela, il ne faut pas qu’ils aient souffert de la sécheresse, et du manque d’eau; choisissez des têtes bien denses, et de couleur soutenue, puisqu’on le sait, les teintes s’affadissent énormément en séchant.

    Débarrassez les tiges de leurs feuilles, et placez le bouquet pendant 1 ou 2 jours dans une eau glycérinée à environ 20%.

    Enveloppez ensuite ce bouquet dans du papier journal, et mettez-le à sécher, tête en bas dans un local sec et aéré.

  • Les clochettes du sollya

    Les clochettes du sollya

    Sollya_heterophylla_181104 Encore un champion de la sécheresse que ce petit arbuste qui nous vient d’Australie; feuillage léger et persistant, clochettes délicates d’un joli bleu au printemps puis en été, comment ne pas l’aimer et l’adopter;

    Le seul souci vient forcément (comme pour beaucoup d’australiennes) de son manque de rusticité, qui vous obligera à le traiter comme une plante d’orangerie; il faudra donc, dès l’automne le rentrer dans une véranda, ou à défaut, dans une pièce claire et fraîche, à l’abri des gelées. Sa résistance maximale est en effet à -8°C, à condition toutefois, de n’avoir pas d’humidité au pied.

    Dans les régions autres que le midi de la France, il faudra le cultiver en pot, ce qui lui convient très bien; il viendra apporter une note d’exotisme, et sa floraison originale, en clochettes sur la terrasse ou le balcon.

    Préparez un mélange composé à parts égales de terreau, de sable, et de terre de jardin, auquel vous ajouterez un engrais à décomposition lente, pour être tranquille tout l’été. Mettez au fond d’un grand pot, un lit de billes d’argile, ou de tessons de pots de terre pour assurer le drainage; Plantez le sollya dans ce mélange, et arrosez; par la suite, selon les régions, 1 à 2 arrosages tous les 15 jours suffiront; Placez-le en plein soleil ou à mi-ombre, et admirez le spectacle peu banal, de ces petites cloches bleues, pendant des tiges souples et gracieuses de ce bel arbuste.