Auteur/autrice : christine pomart

  • Une grimpante pour les coins sombres

    Une grimpante pour les coins sombres

    D370 Difficile de trouver une plante qui, à la fois grimpe et fleurit dans les coins sombres; il y a pourtant toujours un mur au nord et il ne demande qu’à être habillé aussi joliment que son opposé du sud; pour ça la famille des hydrangeas a toujours quelques ressources, comme par exemple, l’hydrangea petiolaris, qui est une panacée dans ce cas là.

    Les fleurs, ou plutôt les inflorescences, sont composées de fleurs fertiles au centre, et de bractées sur le pourtour, qui sont en fait des feuilles colorées. La floraison est abondante et spectaculaire, de couleur blanc-crème; malheureusement, elle n’ apparaît qu’au bout de cinq à six ans, lorsque la plante, qui croît rapidement, a déjà colonisé une dizaine de mètres carrés de mur. Si elle ne craint pas les terres calcaires, elle exige par contre une bonne humidité au niveau des racines.

    Pour une délicate senteur citronnée, plantez la variété tiliifolia, dont le feuillage automnal prend une belle couleur dorée, avant de tomber pour laisser apparaître une écorce couleur acajou.

    De plus, comme pour tous les hortensias, les fleurs séchées de l’hydrangea pétiolaris, vous permettront de réaliser de jolis bouquets d’hiver.

  • Le pavot de californie

    Le pavot de californie

    Eschscholtzia_1 Dans la grande famille des pavots, le plus célèbre de tous, c’est bien sur, le gentil coquelicot, tout rouge au coeur noir.

    Cependant, il existe d’autres pavots, dont le pavot de californie, plus connu sous le nom imprononçable d’eschscholtzia (orthographe pas facile non plus), qui lui, nous offre un kaléidoscope de couleurs, dans un seul petit sachet de graines en mélange; toutes les teintes à dominante orangée, avec du rouge, du rose, et surtout du jaune, dominent un beau feuillage ciselé, vert amande.

    A semer dans un coin bien ensoleillé du jardin, dans une terre ordinaire, même pauvre et sablonneuse. Vous serez gratifiés de floraisons éblouissantes tout l’été, et ces fidèles annuelles auront le bon goût de se ressemer toutes seules pour revenir chaque année; peut-être serez-vous, même amenés à réduire leur progression invasive.

    Alors pensez à semer ces belles américaines, idéales en rocailles, elles sont les championnes du bel effet avec un minimum d’effort.

  • Nouvelle tendance, l’exotisme gagne les balcons

    Nouvelle tendance, l’exotisme gagne les balcons

    Giraffebaobabknp La mode nous vient, comme toujours, de la capitale, ou l’on note un intérêt grandissant pour l’exotisme au niveau des balcons; exit, les jardinières de géraniums, pétunias, et autres banalités! la terrasse est devenu la vitrine du cadre intérieur et du niveau de vie; alors on se démarque en affichant une opulence exotique et originale. Palmiers, bougainvillées, bananiers, agapanthes, daturas, callistémons, bambous, sont devenus "les" plantes à adopter; folie du jardinage, snobisme ou tout simplement envie d’évasion, nul ne s’en plaindra, puisque le spectacle est offert, et qu’il est de bon goût.

    Je vous livre la dernière tendance, qui fait l’objet des plus fortes demandes; il s’agit du baobab, appelé encore l’arbre-bouteille! alors si l’envie de dépaysement vous titille, inutile de prendre un billet pour des horizons lointains, une simple visite en jardinerie vous aidera à choisir votre "petit" baobab.

    Pour le conserver, l’hiver est une période difficile durant laquelle il perd ses feuilles et ne demande que très peu d’eau, son tronc lui servant de réserve; quelques cuillères à café, pas plus, par mois sont suffisantes, et une température de 10°C. Les arrosages ne doivent reprendre que fin avril, au moment de la sortie de la plante à l’extérieur, et se feront progressivement.

    Si vous plantez les graines, faites-le au chaud, et comptez quelques semaines, voire quelques mois pour les voir germer…et puis, n’espérez pas voir un jour les fruits du baobab sur votre balcon; pour admirer les calebasses pendantes, il vous faudra alors, prendre un billet pour l’Afrique!

  • Chassez le naturel, à Chambord

    Chassez le naturel, à Chambord

    Chambor Sur la route des vacances, la manifestation d’art contemporain "chassez le naturel", sur le thème de la forêt et de la nature pourrait faire l’objet d’une halte enrichissante à Chambord ;

    L’exposition qui a commencé le 25 juin, se poursuivra jusqu’en novembre. Elle vise à montrer le lien qui a toujours existé entre le château et la forêt qui l’entoure;

    Trois thèmes principaux en constituent la trame:

    " Le Bois Sacré", "La forêt interdite", et "l’utopie de la nature". L’occasion d’admirer  les oeuvres d’artistes de notre temps traitant de cette revanche de la nature et de sa faune sur l’édifice.

    Cette manifestation est organisée par le ministère de la culture et de la communication, qui a voulu établir un lien entre passé et présent, architecture, histoire et arts plastiques.

  • Les potées en vacances

    Les potées en vacances

    Potfleuri20060_web_1 Les vacances sont proches et il est bien difficile de se séparer même pour quelques semaines de nos chères potées que l’on a chouchoutées tout au long de l’année; le risque est grand de les retrouver desséchées, voire moribondes. L’important étant de limiter les dégâts, il est indispensable de leur procurer un minimum d’air, de lumière et d’eau. A défaut de voisin sympathique pour assurer l’intérim, voici ce qu’il est bon de faire avant le départ: Si c’est possible, le meilleur emplacement se trouve au jardin, à l’ombre, dans un endroit où la pluie pourra les arroser; Si vous ne pouvez pas les sortir, vous pouvez vous inspirer de ces quelques conseils:

    Pour la lumière, il suffit de regrouper les plantes à proximité d’une fenêtre aux persiennes ajourées, ou d’une fenêtre à barreaux, qui, idéalement resterait entrouverte.

    Pour leur éviter de souffrir de la sécheresse, une bouteille d’eau renversée alimentera les grosses potées; il existe des systèmes très pratiques vendus dans le commerce, s’adaptant sur des bouteilles de 3, et même 5 litres d’eau; à défaut, mettez une bouteille renversée, dont vous aurez percé le bouchon de quelques trous, au moyen d’une aiguille chauffée. Pour les potées plus petites, rassemblez-les dans une grande cuvette, dont le fond sera tapissé d’une couche épaisse de billes d’argile. Mettez de l’eau à "fleur de pot", et de la tourbe mouillée tout autour; il est évident que les pots doivent être en terre cuite poreuse, pour que l’eau pénètre bien par capillarité. Les plantes en manque de lumière vivront en sommeil en attendant votre retour, et seront du même coup, moins exigeantes en eau; Et puis, partez tranquilles, les petites perturbations provoquées par votre absence seront vite réparées à votre retour!

  • Semez la rose trémière

    Semez la rose trémière

    Tremiere_jpg La rose trémière,(appelée aussi rose en bâton, ou passe rose) à fleurs simples ou doubles, s’épanouit au moment, où, en même temps il faut penser à la semer!

    Plante très populaire du littoral atlantique, on la voit fleurir dès le mois de juin, dans les ruelles des villages de bord de mer, le plus souvent le long des vieux murs ensoleillés; c’est dire si elle est facile à vivre.

    Tout bon sol bien drainé lui convient, du moment qu’elle profite d’un soleil abondant. Le seul inconvénient, mais il est de taille, vient de ses feuilles qui, de façon régulière, sont envahies par la rouille. Dans ce cas, il faut couper les tiges à ras, en fin d’été, et à la repousse, au printemps suivant, traiter les jeunes pousses avec un fongicide à base de manèbe.

    Il faut donc les semer dès maintenant, soit en pleine terre, soit en godet; enterrez-les suffisamment, et vous les repiquerez ensuite, en septembre, à leur emplacement définitif.

    Pensez à tuteurer les hampes si la plante est dans un endroit venteux, et récoltez les graines en fin de floraison lorsqu’elles sont bien sèches; vous les classerez dans des enveloppes, sur lesquelles vous aurez pris soin de noter la couleur.

  • L’été de vos rosiers

    L’été de vos rosiers

    Rosier_grimpant_rose_2_jpg Après une belle première floraison, vos rosiers vont avoir besoin de quelques soins, et d’être stimulés pour une belle remontée qui commencera fin juillet.

    Le premier travail, consiste à supprimer les fleurs fanées, sauf sur les rosiers botaniques à fruits décoratifs; coupez à 2 ou 3 feuilles sous la fleur, au-dessus d’une feuille ayant, de préférence, un oeil tourné vers l’extérieur. Utilisez toujours pour cela un sécateur bien affûté, et désinfecté à l’alcool, ou à l’eau de javel, afin d’ éviter la propagation des maladies.

    Les maladies, puisqu’il en est question, doivent faire l’objet de soins attentifs, et de traitements réguliers; Les plus fréquentes en ce moment sont l’oïdium (blanc), et la maladie des tâches noires (marssonina). Traitez avec un fongicide à la triforine, ou au propiconazole, tous les 10 jours.

    Enfin, pour relancer la floraison, apportez un engrais complet, à l’aplomb de la ramure. Ne négligez pas les arrosages, et essayez de garder le sol frais et meuble; paillez-le, si nécessaire, pour maintenir l’humidité en période de sécheresse, ou de vacances. Vous aurez ainsi toutes les chances de voir vos rosiers remontants fleurir jusqu’aux gelées.

  • Manifestations au mois de juillet

    Manifestations au mois de juillet

    Rose_tremiere Prenez date pour les rendez-vous du week-end prochain, partout en France:

    en Auvergne, à Malicorne (03), rencontres d’amateurs "Rose de jardin", au jardin-verger de Malicorne, le 9 juillet.

    en Bretagne, à Paimpol (35), Fête du fer au bord du lac; Démonstration du travail de forge et de métallurgie, les 9 et 10 juillet.

    en région Centre, à Villandry (37), Nuits des mille feux, au château,  8 et 9 juillet.

    en Limousin, à Chapelle-Montbrandeix (87), journée du bois, le 9 juillet.

    en Normandie, à Jumièges (76), marché aux fruits et aux produits fermiers, 3-10-17-24-31 juillet. A Monceaux-au-Perche (61), au Manoir de Pontgirard, conférence  de Noémie Vialard le 9 juillet à 17h:"Dégustez les herbes et les fleurs de votre jardin"; visite nocturne. A Portbail (50) Paule Pillot ouvre son fabuleux jardin de collection, du 7 juillet à fin août.

    en Pays de la Loire, à Ecouflant (49), "la nuit dans les arbres", balade insolite et nuit dans les arbres, au parc Anjou Aventure, les 8 et 22 juillet.

    en Rhône-Alpes, à Montélimar (26), fête de la lavande, les 9 et 10 juillet.

  • A propos des engrais verts

    A propos des engrais verts

    Moutarde Il est intéressant de cultiver les engrais verts au jardin, car ces plantes-engrais ont de multiples avantages; en occupant le sol, elles limitent l’apparition des mauvaises herbes, elles ont de plus, une croissance très rapide qui permet d’obtenir, en peu de temps, une amélioration de la qualité et de la fertilité du sol.

    On utilise des plantes comme la moutarde, (photo), la phacélie, la vesce, le trèfle violet ou encore le colza, que l’on sème sur des terres inoccupées.

    Au bout de 4 à 6 semaines, elles seront fauchées ou tondues, juste avant leur montée à graines, et laissées sur place; en se décomposant, elles libéreront des éléments nutritifs assimilables par les plantes, tout en formant un paillis intéressant en période de sécheresse (dans le cas où elles sont semées au pied des arbres fruitiers, par exemple).

    Riches en azote et en humus, elles pourront aussi être enfouies dans le sol par bêchage, afin de l’enrichir en matière organique;

    Esthétique et économique, voilà une culture d’engrais qui refait parler d’elle, puisque en fait sa toute première pratique remonte à peu près à 300 ans avant Jésus-Christ.

  • La taille des lavandes

    La taille des lavandes

    037_lavender_zoom Même si vous disposez de peu de temps, c’est en ce moment qu’il faut tailler les lavandes; soit vous les coupez à pleine maturité pour en faire des bouquets, des sachets de senteur ou des pots pourris, soit vous profitez pleinement de leur belle floraison bleue, et les taillez après.

    Ce geste est important, si vous ne voulez pas voir les touffes de lavande se dégarnir, et se creuser au milieu; en les taillant 2 fois par an, vous garderez de beaux coussins bleutés, bien denses.

    Vous pouvez utiliser un sécateur, si vous n’avez que quelques pieds, mais le travail à la cisaille est plus rapide, et vous permettra de leur donner une jolie forme arrondie.

    Taillez au-dessous des tiges défleuries, sur le bois de l’année précédente, mais toujours dans du bois vert, car les bourgeons ne repartent pas sur le bois sec.