Auteur/autrice : evelyne vigier

  • Laissons mûrir les kakis

    Laissons mûrir les kakis

    Kaki Les kakis, fruits du plaqueminier ont pris de belles couleurs orange mais, hormis  cela, je trouve que par leur forme, ils ressemblent un peu à de grosses tomates.

    Il y a par ici (sud de la France) de nombreux plaqueminiers qui croulent sous le poids de leurs fruits, certains déjà mûrs sont tombés et pourrissent dans l’herbe : quel dommage! C’est que la plupart des heureux propriétaires de ces arbres ne récoltent pas leurs kakis, peut-être qu’ils ne les trouvent pas à leur goût. Pourtant ces fruits sont excellents tant par leur saveur que pour tout ce qu’ils peuvent apporter à notre santé.   

    Mais voilà, pour qu’il soit bon à déguster le kaki doit être bien mûr, la chair doit s’enfoncer sous les doigts et la couleur jaune de la peau doit avoir viré au orange foncé.
    On conseille de les laisser sur l’arbre jusqu’à ce qu’un coup de gel les rendent blets, mais il est possible de les ramasser et de les laisser mûrir tout doucement dans un endroit bien frais ou même au frigo, c’est ce que j’ai fait de ceux que j’ai cueillis l’autre jour. Mais attention, une fois bien mûrs il faut les consommer assez rapidement!
    Surtout, manipulez-les avec précaution et ne les empilez pas les uns sur les autres. Posés sur du papier et espacés pour ne pas qu’ils se touchent, ils vont rapidement arriver à leur pleine maturité.
    Cru, en confiture ou en compote vous apprécierez sûrement ce fruits dans lequel on ne trouve pas souvent de pépins, seuls quelques-uns en avaient quand je les ai coupés pour les faire cuire.

    Il est important de bien enlever la peau car son goût trés acre est vraiment trés désagréable.

  • Mais qu’elle est laide cette fumagine!

    Mais qu’elle est laide cette fumagine!

    Fumagine Fumagine, une maladie dont on se passerait volontiers au jardin car elle enlaidit nos plantes. Avez-vous déjà constaté le phénomène suivant sur vos végétaux : feuilles et tiges couvertes d’une pellicule noire, d’un noir bien profond? Grattez avec votre doigt et vous allez voir que cette poussière sombre s’en va. Pas de doute la fumagine est là!
    Lorsque les plantes sont attaquées par les pucerons et les cochenilles, elles deviennent collantes du fait du miellat qu’ils produisent et c’est sur celui-ci que vit le champignon noir qui donne le nom à cette maladie.

    La fumagine est -elle dangereuse pour la végétation? Pas à proprement parler car ce champignon microscopique ne porte pas atteinte aux plantes, mais si il est trop présent il peut empêcher une bonne photosynthèse. Et puis, les arbustes ou autres végétaux aux feuilles couvertes de cette suie ne sont  pas trés esthétiques!
    Alors que faire? D’abord, la première chose à effectuer est de débarrasser la plante de ces parasites car temps qu’il y aura ces insectes, il y aura du miellat et le problème subsistera.
    Une fois que vous aurez vaincu ces opportuns, le jet viendra à bout de cette couche noire qui part assez facilement ( avec de l’eau savonneuse c’est encore mieux…)mais il vous faudra un peu de patience et l’opération devra être renouvelée avant que tout redeviennent normal.

  • Je marcotte une bignone

    Je marcotte une bignone

    Bignones La bignone est une plante grimpante qui a une floraison abondante colorée, c’est la chouchoute de nombreux jardiniers avec elle sont sûrs d’obtenir un résultat pour décorer un mur ou une pergola. Celle que j’ai installée au jardin a des fleurs orange pâle, j’aurais préféré un ton plus vif mais quand je l’ai achetée elle n’était pas en fleurs et il a bien fallu que je me fie à l’étiquette. Erreur!

    J’ai repéré récemment chez une amie un magnifique pied de cette grimpante qui garnit un vieux mur. "Puis-je réaliser une marcotte"?  Pas de problème, mon amie n’y voit pas d’inconvénient bien au contraire, elle en profite pour regarder comment je procède.

    Première étape pour réaliser une marcotte : sélectionner la meilleure tige pour effectuer cette opération et la choisir prés de la base de la plante. A une cinquantaine de centimètre du pied de la bignone, je retourne la terre de façon à enlever les mauvaises herbes et d’aérer le sol.
    Ensuite, je prépare le tige retenue en supprimant toutes les feuilles sur une vingtaine de centimètre tout  en laissant intact les 15cm de l’extrémité. C’est la partie dénudée qui sera placée sous terre à une profondeur d’environ 10 cm alors que l’extrémité sortira de terre.
    Il vaut mieux fixer au sol la tige enterrée pour ne pas que les intempéries …ou que les chats ne viennent la déterrer. En général, je place 2 cailloux sur la terre recouvrant le tronçon de tige mais on peut aussi  les coincer avec des crochets en fer.
    Dans quelques mois, quand les racines seront là je pourrai séparer la marcotte du pied mère et j’aurai ainsi un clone de cette jolie bignone.

  • Polygonum : maniez le sécateur!

    Polygonum : maniez le sécateur!

    Polygonum Une luxuriance pareille, cela relève de l’exploit! Ce polygonum aux inflorescences blanches a recouvert entièrement un mur peu esthétique du jardin, il est passé par dessus et du coup, côté rue il faut que je le maîtrise aussi.
    C’est une plante intéressante par sa faculté à croître trés vite mais également  par sa floraison odorante qui attire de nombreux insectes pollinisateurs.
    Le polygonum aubertii que l’on appelle aussi renouée demande peu de soins, hormis bien évidemment quelques bonnes tailles lorsqu’il prend trop ses aises.

    Regardez-le, ses fines tiges sont comme des lianes qui s’entremêlent entre elles, qui s’enroulent autour des arbustes qui le côtoient, il ne faut pas laisser cette grimpante les étouffer, il ne faut pas non plus la laisser s’enchevêtrer démesurément car l’effet ne sera pas joli surtout en hiver où la plante se dénude.
    Seul moyen : tailler ! Maniez le sécateur aprés la floraison pour enlever le bois mort mais aussi pour raccourcir les tiges qui sont bien trop longues, en un mot maîtrisez votre plante car sinon vous allez être dépassé par la vitesse de croissance de cette plante qui peut se montrer bien envahissante.

  • Bien accommodants sédums

    Bien accommodants sédums

    Sedum Toujours pimpants, résistants à la chaleur, à la sécheresse et même au froid, les sédums sont une bénédiction pour les jardiniers débutants comme pour les plus chevronnés qui trouvent dans ces plantes des éléments de décor permanent non négligeables.

    En fait ces plantes ne redoutent qu’une seule chose : l’excès d’humidité à leur pied qui conduit à leur dépérissement.

    Alors installez-les dans un sol pauvre, ne les arrosez pratiquement pas et si vous habitez une région pluvieuse, mettez du sable dans le trou de plantation pour que le sol soit bien drainé.

    D’accord pour les adopter ? Oui, mais où les installer?
    Les sédums trouvent facilement leur place dans les rocailles mais aussi en bordure de massif, les plus grands comme les spectabiles qui fleurissent abondamment se marient parfaitement bien avec de nombreuses autres plantes comme les cosmos, les cannas, les graminées, les euphorbes…

    Blanche, rose, rouge ou jaune selon les variétés, la floraison de ces plantes est toujours riche et forme des tache colorées qui s’élargissent année aprés année, mais à force la plante s’épuise, il est donc bon de la diviser au début du printemps  pour lui redonner une nouvelle jeunesse.
    Le bouturage des sédums est extrèmement facile à réaliser, en quelques semaines la plante émet des racines…même dans un verre d’eau. Tentez l’expérience.

  • Pas de souci avec les échinacéas

    Pas de souci avec les échinacéas

    Echinaca Ah ces vivaces aux couleurs chaudes et à la floraison spectaculaire! On aimerait toutes les avoir au jardin telles les échinacéas que l’on garde volontiers une fois qu’on les a adoptés.

    Ces plantes sont de plus en plus fréquemment installées dans les massifs et même en pot où elles poussent bien tant qu’elles sont jeunes (la première année), aprés la touffe devient trop importante et il vaut mieux  éviter de la laisser dans un contenant. De plus les échinacéas aiment avoir leurs aises et sont bien mis en valeur dans un espace où ils pourront côtoyer les gauras, les cosmos, les gaillardes ou les monardes

    La plantation des échinaceas se fait au printemps ou à l’automne, à exposition ensoleillée.
    Une terre ordinaire fait l’affaire mais si vous lui ajoutez du bon terreau, c’est évident que vos échinacéas apprécieront ce traitement de faveur.
    L’hiver arrive et vous vous demandez peut-être si vos protégés vont passer les périodes de gel sans encombre, ne vous en faites pas, les températures négatives ne leur font pas peur et ils supportent allègrement -15 à -20 degrés! Bel exemple de robustesse n’est-ce pas?

    Les fleurs ont une petite allure de marguerite aux pétales retombants et au coeur protubérant, celui-ci reste décoratif tout l’hiver, vous pouvez garder les tiges qui les portent, vous les couperez au printemps. Avec le temps froid qu’il fait peut-être  chez vous en ce moment c’est toujours ça de moins à faire dehors!

  • Quand le cyprés chauve nous épate…

    Quand le cyprés chauve nous épate…

    Cyprs_chauve2 Mais oui, je vous le dis, ce cyprés a quelque chose de plus que pratiquement tous les autres conifères qui, quelques soient les saisons gardent leurs aspect bien vert.

    Celui-ci est plus original, il passe d’un feuillage vert tendre à une extraordinaire teinte cuivrée en automne. C’est donc en ce moment qu’il faut le photographier car dans peu de temps, ses aiguilles vont tomber et il sera nu…heu, non: chauve plutôt!

    Cet arbre si altier vient des Etats-Unis, et a dans son pays d’origine une taille assez remarquable puisqu’il atteint les 40 à 50 m. Chez nous, les conditions de vie que nous pouvons lui offrir ne sont pas les mêmes aussi il est nettement moins grand.

    Il vous faudra disposer d’un grand jardin si vous voulez en avoir un à admirer chez vous. mais tous les sols ne lui conviennent pas, il ne supporte pas les terrains secs et se plait dans les lieux où règne l’humidité du sous-sol comme par exemple le bord d’un étang, les berges d’un ruisseau…
    C’est en ce moment que vous pouvez  planter le cyprés chauve, il appréciera une exposition quelque peu ombragée et sera parfait planté en isolé,  sa croissance est lente ne vous inquiétez pas s’il vous parait un peu paresseux.
    C’est un arbre vraiment trés résistant, il ne craint ni les maladies, ni les insectes ni le froid : avis aux amateurs!

  • Des livres pour apprendre à jardiner

    Des livres pour apprendre à jardiner

    Truffaut C’est la question d’une lectrice du blog jardin qui a inspiré cette note, elle voulait avoir quelques noms de livres susceptibles de l’aider efficacement dans ses travaux de jardinage.
    Le jardin c’est un plaisir mais c’est aussi beaucoup de travail et une certaine connaissance des plantes. Il est important de connaître leurs besoins et de savoir quels soins on doit leur apporter.

    Quand semer, quand tailler, élaguer, bouturer, greffer…Comment travailler la terre, désherber, surveiller et soigner les plantes malades ou atteintes par des parasites…Voilà quelques questions que se posent pratiquement tous ceux qui aiment s’occuper au jardin, alors bien sûr, de bons manuels explicatifs sont toujours les bienvenus.

    D’abord, il faut parler de l’incontournable Truffaut édité chez Larousse. Ce livre "Le truffaut : "encyclopédie pratique illustrée du jardin" est un ouvrage collectif trés complet et c’est certainement le plus documenté dans le genre. Vous y trouverez le calendrier des travaux à effectuer mois par mois, une description des plantes,  des soins à leur apporter et de leurs besoins, et puis vous pourrez bénéficier d’une foule de conseils et d’astuces qui vous seront bien utiles.
    Parlons ensuite du " livre de bord du jardinier" aux éditions marabout, un ouvrage de Steven Bradley qui a écrit de nombreux guides de jardinage, ce livre vous sera d’une aide précieuse pour effectuer tous vos travaux au bon moment.
    Et puis je voudrais aussi vous citer l’excellent "manuel de jardinage bio" signé Patrick Holden et Jean Brunet, à lire sans modération!

  • Occupons-nous des dahlias

    Occupons-nous des dahlias

    Dahlias Dans certaines régions où les nuits sont maintenant bien froides, les petites gelées ont endommagé les dernières fleurs et les dahlias n’ont pas échappé à ce phénomène.

    Si le feuillage de ces plantes est bruni, c’est qu’ il est temps de s’occuper d’elles car les tubercules laissés en pleine terre seraient endommagés par le gel hivernal et pourriraient.
    Il faut donc les protéger et le meilleur moyen de le faire est de les déterrer pour les entreposer au sec dans un endroit où la température restera positive tout au long de la mauvaise saison.

    Choisissez une belle journée ensoleillée pour effectuer ce travail d’arrachage. Pourquoi? Tout simplement parce que les tubercules une fois déterrés doivent être laissé un peu à l’air libre afin que la terre qui les entoure sèche et s’effrite.
    Enlevez tout ce qui adhère aux tubercules et placez-les dans des caissettes que vous laisserez à la cave ou au garage. Il faut un endroit sombre, frais et sec pour qu’ils passent l’hiver le mieux possible.
    Attention aux rongeurs qui peuvent s’attaquer à cette nourriture et surveillez l’apparition d’éventuels champignons.
    Avec quelques soins, vos dahlias passeront l’hiver sans encombre et les tubercules aprés cette période de repos, redemarreront dés les beaux jours revenus.

  • Vite, plantez un bulbe d’amaryllis

    Vite, plantez un bulbe d’amaryllis

    Amaryllis Pourquoi"vite"? Y a t-il urgence à planter une amaryllis? Tout dépend de ce que vous voulez ! Si vous voulez que cette plante fleurisse pour les fêtes de fin d’année ça va être juste, d’ailleurs, je reconnais que j’aurais dû vous en parler la semaine dernière…autant pour moi…

    Bon, sérieusement, ces bulbes mettent environ 2 mois avant de fleurir alors, soit vous êtes pressé et vous en achetez un déjà bien avancé (il y en a en ce moment dans les jardineries) soit vous vous lancez et votre amaryllis vous offrira une belle floraison dans une huitaine de semaines.
    A vous de décider.

    Vous êtes d’accord pour tenter la plantation? Alors choisissez un gros bulbe bien sain et préparez un pot désinfecté de 15 cm de diamètre avec bien sûr un trou d’écoulement. Il faut mettre quelques graviers au fond du pot pour faciliter l’écoulement de l’eau et enterrer le bulbe seulement de moitié dans un mélange de terreau et de tourbe que vous prendrez soin de ne pas faire arriver à ras du pot.
    Le bulbe doit être placé dans une pièce claire et chauffée pour qu’une pousse intervienne. Une chaleur d’environ 23 degrés permet à la tige florale de se développer; dés qu’elle se présente, il convient d’augmenter les arrosages qui au début devaient être parcimonieux.
    Patience, au bout de 2 mois la plante fleurit et  parfois même un peu plus tôt que cela!