Auteur/autrice : evelyne vigier

  • Que du beau monde chez les passiflores!

    Que du beau monde chez les passiflores!

    Passiflore1 Cette  famille des passifloracées nous réserve de belles surprises et de beaux spécimens. L’année dernière j’ai perdu ma passiflore préférée. Je la chouchoutais, la mettant à l’abri pendant l’hiver, lui donnant une bonne exposition dehors pendant la belle saison, mais voilà un beau jour je l’ai trouvée flageolante et j’ai vite compris que la tige avait été séparée de ses racines qui elles avaient été dévorées par les gros vers blancs que j’ai débusqués dans le pot.
    Colère et déception d’avoir perdu si brusquement cette passiflore d’un rouge extraordinaire!

    Il y a de nombreuses espèces de passiflores qui ont des formes un peu différentes et surtout qui présentent des coloris absolument incroyables.
    La passiflore maragudja va vous étonner par son mélange de blanc et violet, la passiflore citrina est faite pour ceux qui aiment le jaune, de même que la lutea. Si vous aimez le rouge, regardez, les passiflores incarnata et vitafolia sont faites pour vous. Le violet vous tente? La variété serrulata est dans ce ton et la variété alata qui associe le rouge et le violet devrait vous enchanter.Et le orange? La passiflore aurantia bien sûr ! Pour ceux qui aiment les fleurs de coloris jaune-vert, il y a la passiflore allantophylla et pour ceux qui préfèrent le bleu il y a sans conteste la passiflore caerulea, la plus cultivée de toutes dans notre pays.

    Vous avez fait votre choix? Cet hiver, protégez votre plante du froid et surveillez les attaques d’aleurodes et de cochenilles, elles sévissent beaucoup sur ces lianes herbacées.

  • Un balcon en plein soleil

    Un balcon en plein soleil

    Balcon3 Vous avez chez vous un balcon où le soleil tape toute la journée? C’est un emplacement qui convient à certaines plantes mais d’autres ont du mal à s’y faire et il y en a qui carrément ne peuvent pas supporter cette exposition.

    Cette année vous avez été déçu, vos plantes ont mal fleuri et quelques-unes se sont desséchées malgré vos soins? C’est sûrement qu’elles n’étaient pas faites pour ce lieu, car outre le soleil, il faut aussi tenir compte de la réverbération et de la forte chaleur renvoyée par les murs.

    Le mieux pour installer des plantes sur un balcon trés ensoleillé est de prévoir les plantations dans de grands pots en plastiques qui retiennent davantage l’humidité que ceux en terre, regroupez les pots en mettant les plus petits à l’abri des grands, ils seront protégés de la chaleur et du vent.
    Choisissez des plantes résistantes, les méditerranéennes conviennent bien  à ce type d’exposition et le choix est vaste ( lantanas, bougainvilliers, lauriers-roses, lavandes, callistemons…) mais certaines vivaces s’accommodent aussi fort bien d’un balcon plein sud, par exemple : les sauges, les géraniums, les graminées, les tardescantias, osteospermums…) et puis pensez aux plantes grasses comme les joubarbes qui sont imbattables pour leur résistance à la chaleur.
      Le vent est un problème car il déssèche beaucoup ( brumisez les feuillages en fin de journée ) et il renverse les pots les plus légers quand ils sont mal calés, soyez vigilants.
    Bientôt l’automne, vous allez pouvoir réaménager votre balcon pour y effectuer de nouvelles plantations, tenez compte de son exposition.

  • Un adepte de la sècheresse : le lantana

    Un adepte de la sècheresse : le lantana

    Lantana Il faut le voir dans les jardins écrasés de soleil. Quand de nombreuses plantes font la tête et se retrouvent avec leurs fleurs desséchées; quand le soleil au zénith brûle l’ herbe et fait se recroqueviller les feuilles, le lantana lui, est à l’aise et ouvre jour aprés jour ses fleurs en ombelles. Cette plante fait partie avec d’autres méditerranéennes, de ces privilégiées qui aiment la chaleur et se complaisent lorsque les températures sont élevées. Peu gourmandes en eau, elles sont adaptées à la culture dans le midi mais si vous habitez d’autres régions, ne vous privez pas d’une aussi belle plante, il vous suffira de l’abriter en hiver.

    Le lantana a la particularité d’avoir des inflorescences regroupant  différentes couleurs. Sur une ombelle, le rouge peut-être associé au jaune ou au rose ou le jaune à l’orange, au blanc…
    Cet arbuste forme un buisson qui ne demande pas beaucoup d’entretien si ce n’est une terre bien drainée,  une bonne exposition au soleil et une taille au début du printemps pour l’aider à se ramifier : avec cela le lantana est heureux comme tout!
    Un défaut chez cette plante? Laissez-moi chercher… Facile à vivre, résistants à la sécheresse,  peu sujet aux maladies, peu attaqué par les insectes : il n’y a pas grand chose à lui reprocher. Mais, c’est vrai, il est gélif et il vous faudra lui trouver un endroit où il pourra passer la mauvaise saison au frais mais à l’abri du gel. Une pièce non chauffée ou une véranda seront parfaites pour l’ accueillir mais pendant cette période, n’arrosez que trés peu votre lantana , il faut qu’il se repose.

  • Septembre est déjà là…

    Septembre est déjà là…

    Baies_de_micocoulier La lumière a changé. Ne trouvez-vous pas que les couleurs sont moins éclatantes, que le jardin n’a plus le rayonnement qu’il avait il y a encore quelques jours? Septembre est là, les ombres s’allongent, les jours raccourcissent et de nombreux arbustes ont vu leurs fleurs remplacées par des baies. Septembre est le mois de la douceur de l’air, de la générosité de certains arbres fruitiers, de l’abondance de la vigne et du régal de ceux qui aiment grappiller les mûres ou ramasser des champignons  au cours d’une balade.
    Ce mois qui nous fait basculer dans l’automne est une période où le jardinier peut se retrousser les manches!

    Au jardin d’ornement, il faut continuer à couper les fleurs fanées, pratiquer quelques  boutures de plantes vivaces,  repiquer les bisannuelles qui ont été semées au mois d’août…
    Faites régulièrement un tour au verger, les arbres fruitiers comme les pruniers, les poiriers donnent des fruits qui doivent être régulièrement récoltés, tant que vous y êtes, ramassez ceux qui sont abîmés et qui jonchent le sols ils sont porteurs de parasites. Et puis armez-vous de votre sécateur pour supprimer les gourmands qui continuent de pousser au pied de ces arbres.
    Au potager tout va bien? Les haricots, les tomates, les courgettes et autres continuent à vous donner le maximum, profitez-en et n’oubliez pas les arrosages si le temps se met au sec, mais évitez de mouiller le feuillage, cela déclencherait des attaques d’oïdium.

  • Coups de griffes!

    Coups de griffes!

    Olivier3 Petite visite récemment chez un de mes neveux et bien sûr nous avons fait le tour de son nouveau  jardin. Quelques fleurs, une haie qui s’étoffe : pas de problème de ce côté-là. Le souci vient d’un olivier qui végète. Effectivement, cet arbre qui ne fait pas plus d’un mètre, n’a pas l’air au mieux de sa forme.
    "Tu vois celui du voisin?  me dit alors mon neveu, nous avons planté nos arbres pratiquement au même moment et ils avaient alors la même taille"
    Là, on voit bien qu’il y a une grosse différence de croissance et de vigueur : celui du voisin est grand et touffu alors que celui de mon neveu reste gringalet. Où est le problème?

    Nous nous approchons un peu plus prés de ce petit olivier et à ma grande surprise je me rends compte qu’il n’a pratiquement plus d’écorce, ce qu’il en reste est tout lacéré.
    -"Mais que lui est-il arrivé"?  Réponse laconique de mon neveu :"c’est le chat, il n’arrête pas de faire ses griffes sur ce tronc"
    Eh bien, l’olivier n’a pas dû  apprécier…
    Il faut protéger cet arbre des coups de griffes du chat. Le mieux est d’installer un manchon en grillage fin qui empêchera l’animal de venir lacérer le tronc.
    Tant que nous y sommes, nous discutons du drainage du trou de plantation, il est indispensable qu’il soit efficace car l’olivier n’aime pas avoir les pieds dans l’eau et du coup il ne pousse pas bien quand le sol retient trop l’humidité.
    Si vous voulez un bel olivier dans votre jardin, il va falloir vous en occuper, ne perdez pas cela de vue!

  • Semons des lobelias

    Semons des lobelias

    A_trierlobelia_jpg Vous aimez les plantes à floraison abondante et prolongée et vous appréciez les potées, les suspensions touffues? Ne cherchez pas, ce sont des lobélias qu’il vous faut!

    Il y a environ 300 espèces de ces plantes qui appartiennent à la famille des campanulacées.

    Les plus connues sont certainement les lobélias erinus aux jolies fleurs bleues, mais si vous préférez les floraisons blanches tournez-vous vers les lobelia regatta et si le rouge a votre préférence alors pensezaux lobélias cardinalis!

    Choix des couleurs, mais aussi choix des tailles puisque selon leur destination vous pouvez opter pour les espèces de petites( lobélia erinus) ou grande taille ( lobelia speciosa)

    Vivace dans le sud où les hivers sont cléments, la plante même si elle supporte quelques basses températures, est gélive et il vaut mieux l’abriter en serre froide pendant les mois les plus froids, sinon elle se comporte comme une annuelle.

    Vous voulez essayer de faire quelques semis? Vous pouvez vous y mettre, septembre est la bonne période pour cette opération.

    Les graines de lobélia sont fines, ayez la main légère et petit truc, mélangez-les avec du marc de café sec, cela vous facilitera la tâche. Faites vos semis dans du terreau auquel vous aurez mélangé du sable et maintenez-le humide ( pas mouillé quand même!)
    Quand les jeunes plants seront suffisamment grands, repiquez-les en godets dans du terreau et laissez-les à l’abri jusqu’au printemps en n’oubliant pas bien sûr, de les arroser.
    L’année prochaine vous serez inondé de ces belles fleurs que l’on compare souvent à des papillons.

  • Des capucines rien que pour le plaisir

    Des capucines rien que pour le plaisir

    Capucine1 Les capucines ont un charme fou : elles sont tout en rondeurs avec leurs fleurs et leurs feuilles aux courbes  douces.
    Question couleurs, même si la gamme n’est pas trés étendue, elles n’ont rien à envier aux autres plantes. Elles déclinent des teintes chaudes : du jaune d’or au rouge en passant par de nombreux tons d’orange; ceux qui aiment les coloris vifs sont ravis.
    Les variétés de grande taille grimpent, rampent, recouvrent murets et pergolas, les variétés naines sont quant à elles parfaites pour les potées ou les jardinières.

    Les capucines ne présentent aucune difficulté de culture, ce sont vraiment des plantes pour jardinier débutant.

    Souvent, elles se ressèment toutes seules, ce qui est appréciable car elles sont gélives et disparaissent en début d’hiver. Mais, soyez prévoyant et assurez votre floraison 2009 : récupérez des graines que vous laisserez sécher avant de les conserver dans une enveloppe, à l’abri de la lumière et surtout de l’humidité.

    Vous l’avez sûrement entendu dire : les capucines protègent les autres plantes des pucerons.

    En fait ces derniers les adorent et viennent se repaître de leur sève ce qui fait qu’ils ne vont pas chercher plus loin et délaissent les végétaux avoisinants. D’accord, le résultat est là, mais ce sont les capucines qui se retrouvent aux premier plan des attaques et finalement elles servent d’appât et sont sacrifiées. Quel dommage!
    Pour protéger vos plantes des pucerons il est peut-être préférable de se tourner vers certaines plantations comme celles des tagètes qui eux,grâce à leur odeur, font littéralement fuir ces insectes.

  • Du chant d’oiseau …au grincement d’une girouette

    Du chant d’oiseau …au grincement d’une girouette

    Merle D’accord, un jardin c’est de la couleur, du parfum, du mouvement, mais pas seulement. Imaginez un jardin où règnerait le silence absolu. Impensable, inconcevable, ce serait un jardin sans vie!
    Vous écoutez les oiseaux dés le lever du jour, vous entendez le bourdonnement des insectes qui butinent, vous guettez le chant des cigales si vous habitez le sud, vous écoutez les grillons et le coassement des grenouilles…tout cela vous ravit?

    Voilà des sons agéables à l’oreille, ils donnent du charme au jardin et en constituent la vie.

    Mais cela ne vous suffit pas, vous en voulez davantage?
    Un petit bassin avec une petite cascade dans une cour, au fond d’une terrasse ou dans le jardin fera un doux murmure, vous pouvez  installer une fontaine de bambous, ils basculeront en rythmant la chute de l’eau mais là franchement, je ne vous conseille pas d’avoir cela prés de votre chambre!
    Certains adorent le mouvement et le bruit des mobiles pendus aux branches des arbres, le son peut être métallique ou plus sourd et léger si ils sont en bois. Avec eux vous allierez le mouvement au son et vous pourrez les attacher dans les arbres fruitiers pour protéger vos fruits des oiseaux voleurs.
    L’autre jour dans un jardin j’ai vu un pigeonnier surmonté d’une vieille girouette qui grinçait au gré du vent, j’ai été surprise d’entendre ce bruit : les girouettes se font de plus en plus rare. Dommage, elles avaient du charme et certaines étaient de véritables oeuvre-d’art.

  • Le rendez-vous des papillons

    Le rendez-vous des papillons

    Buddleia Même s’il n’est pas le seul arbuste à attirer les papillons, il faut reconnaître que le buddleia est particulièrement aimé de ces insectes volants ce qui fait qu’il mérite amplement son surnom d’arbre aux papillons.
    La couleur de ses fleurs dans les tons de rose  violet, mais aussi son parfum sont de puissants moyens pour faire venir à eux les lépidoptères qui vont les aider pour leur pollinisation.
    Dans la nature, on peut voir des bosquets entiers de buddleias autour desquels bourdonne et vole toute une faune utile.

    Le buddleia est un arbuste à adopter pour sa belle floraison parfumée, mais aussi parce qu’il est de culture facile et qu’il présente une grande résistance aux aléas climatiques.
    Cet arbuste s’adapte à tous les types de sols y compris ceux qui sont calcaires, il n’a même pas besoin d’engrais pour pousser, à vrai dire il se contente de si peu que vous serez enchanté d’avoir chez vous un tel invité!
    Il est encore temps de bouturer le buddleia. Coupez des tiges terminales de 15 cm, enlevez les feuilles excepté celles de l’extrémité, installez ces boutures dans des pots remplis de terreau et arrosez.

    A laisser bien sûr à l’abri du soleil et du vent.

  • Les anthémis n’aiment pas qu’on les oublie

    Les anthémis n’aiment pas qu’on les oublie

    Anthemis2 En ce moment les miens font la tête, mon absence de quelques jours ne leur a pas plu! Finalement je constate que les anthémis aiment l’eau. Autant les ostéospermmus, les lantanas et les hibiscus m’ont attendue sans broncher autant les anthémis n’ont pas été contents et me le font savoir!

    Ces plantes aiment le soleil mais ne sont pas des adeptes de la sécheresse comme certaines qui peuplent mon jardin et elles apprécient les arrosages réguliers,voire même quotidiens, mais ça ne fait rien, je les aime bien quand même.

    L’ennui c’est que je comptais les bouturer et qu’il va falloir que j’attende un peu qu’ils se refassent une beauté  pour procéder à cette opération!
    Mais vous, si les vôtre sont en pleine forme, vous pouvez vous lancer afin d’avoir de nouveaux pieds d’anthémis l’année prochaine.
    La technique ne change guère : il faut prélever des tiges saines, les dénuder en laissant juste les feuilles terminales et planter la bouture dans du terreau auquel je mélange du sable.
    Les anthémis se multiplient trés facilement de cette façon, les petites plantes obtenues passeront l’hiver à l’abri et je les replanterai au printemps.
    L’anthémis est gélif, les boutures sont un bon moyen pour en avoir toujours au jardin.