Auteur/autrice : evelyne vigier

  • Mes altheas ont chaud!

    Mes altheas ont chaud!

    Althea Il fait trés chaud en ce moment et mes altheas (hibiscus syriacus) souffrent de cette chaleur. Pourtant réputés pour leur résistance à pratiquement tous les aléas de la vie, ils font triste mine à certaines heures depuis que la canicule s’est installée par ici.

    C’est vrai, ils ne sont pas trop incommodés par les insectes nuisibles, ils ne craignent pas le gel, ils supportent quand même des températures élevées, mais là c’est trop et ce qui n’arrange rien c’est qu’ils sont planté prés d’un mur qui renvoie la chaleur : une erreur de plantation qu’il faudrait rectifier en les transplantant ailleurs.

    Pourtant, ces arbustes adorent le soleil mais le mieux est de les installer dans un endroit ensoleillé et bien aéré. Placés à l’ombre ils ne fleurissent pas beaucoup et ce serait dommage de se priver d’une aussi belle floraison qui donne au jardin un petit air exotique.
    Qu’est ce que je fais pour les aider à passer ce cap de la canicule? J’arrose copieusement leur pied le soir venu et je met le jet en pluie un bon moment pour hydrater le feuillage qui en fin de journée est tout "chiffonné".
    Voilà qui les rafraîchit et à voir leurs feuilles se redresser, je sens bien qu’ils sont nettement mieux!
    Les plantes sont comme nous, elles s’adaptent à certaines conditions de vie mais parfois c’est trop et elles manifeste leur mal-être, il suffit alors de savoir interpréter les signaux qu’elles nous envoient pour trouver le remède à apporter à leur problème.

  • Le voyage des plantes

    Le voyage des plantes

    Le_voyage_des_plantes Si vous êtes en vacances où si vous habitez prés de La Seyne sur Mer (83), allez voir l’exposition qui se tient jusqu’au 31 décembre au musée Balaguier, elle a pour thème : le voyage des plantes.
    Cette exposition retrace l’odyssée des plantes, leur découverte en pays lointains lors des grandes expéditions maritimes, leur voyage, leur arrivée sur le territoire françaisen rade de Toulon  et leur utilisation en médecine.
    C’est à cette époque des grandes découvertes qu’ont été créés de nombreux jardins botaniques et il est intéressant de connaitre leur histoire grâce à cette manifestation.

    Les passionnés de plantes vont être comblés par cette visite, ils pourront regarder les herbiers historiques, se pencher sur des documents d’époque, admirer les aquarelles et les photos exposées. Et puis il y a ce jardin botanique crée dans l’enceinte du fort, l’article ci-dessous tiré de Var-matin en parle avec chaleur.

    "Des essences réparties  en dix espaces

    En effet, un jardin botanique avait pour essence d’acclimater, reproduire, étudier les plantes rapportées par les marins lors d’expéditions à l’autre bout du monde et étudiées par les botanistes de la marine d’État ou encore les officiers de santé. Une « reconnaissance historique » dont se félicite le service de santé des Armées, représenté par le médecin en chef Jacques Scotto.

    Pour mener à bien l’opération, le service des Espaces Verts de la ville, placé sous l’autorité de Ghuilem Bresson chargé de projet, s’est appuyé sur la collaboration et l’expertise du Muséum national d’histoire naturelle, par l’intermédiaire notamment de son jardin Le Val Rahmed de Menton. « Sous leur expertise, explique Hélène Borilhon, chargée de mission Patrimoine et co-commissaire de l’exposition « Le voyage des plantes », nous avons dû passer par un travail de conception et de réorganisation de l’espace », afin d’évoquer véritablement le jardin botanique de la Marine tel qu’il existait avant son transfert depuis le Jardin du Roi (à proximité de l’hôpital Chalucet à Toulon) vers l’hôpital militaire de Saint-Mandrier (commune à l’époque rattachée à La Seyne).

    Grâce au concours des jardineries Botanic, Rey et Villaverde, qui ont fait don de végétaux, le musée Balaguier propose un véritable parcours initiatique à travers 10 espaces consacrés aux simples, aux médicinales, aux alimentaires, aux aromatiques, sans oublier les agrumes et les exotiques."

  • Vous partez en vacances?

    Vous partez en vacances?

    Jardin Les valises sont faites et bien calées dans le coffre de la voiture? Vous voilà sur le départ, vers une destination choisie et attendue : mer, campagne ou montagne, à chacun ses préférences et ses envies de loisirs. Promenade, sports, lecture, bronzage…Vous allez vous reposer loin de votre jardin mais je suis sûre que vous serez content de le retrouver, d’en faire le tour pour voir ce qui a poussé et ce qui a mal supporté votre absence.

    Eh oui, c’est là le grand tracas de l’amateur de jardinage : comment partir en vacances sans que les plantations en pâtissent?

    Si vous avez confié votre maison à un parent ou ami, alors là, c’est l’idéal car il sera sur place pour bien s’occuper des plantes et éventuellement aussi des animaux que vous ne pouvez emmener. Mais cette solution n’est pas souvent possible et il faut bien trouver un moyen pour que le jardin ne meure pas de soif surtout que maintenant la chaleur est intense.

    Avez-vous installé des asperseurs? C’est une installation qui demande un investissement de départ mais qui se révèle efficace, économique et vous libère des arrosages; profitez des vôtres au maximum en plaçant dans leur rayon d’action tous les pots que vous pouvez déplacer, ils seront arrosés régulièrement, vous n’aurez plus qu’à les remettre à leur place quand vos vacances seront finies.

    Si vous ne disposez pas de ce système bien pratique, alors arrosez copieusement le soir et paillez, la fraicheur du sol dure quelques jours, il ne vous reste plus alors qu’à trouver un sympathique voisin qui viendra  rafraichir vos plantes en attendant votre retour!

  • Floraison à tout va pour les hibiscus rosa sinensis

    Floraison à tout va pour les hibiscus rosa sinensis

    Hibiscus Incroyable comme ces plantes sont florifères! Chaque jour de nouvelles fleurs s’ouvrent : heureusement me direz-vous car comme elles ne durent que le temps d’une journée, la floraison n’aurait rien de spectaculaire.

    Depuis plus de 10 ans que j’ai ces pieds d’hibiscus, il ont vieilli, les troncs ont grossi et ils se sont étoffés : ce sont de véritables arbustes dont je ne me lasse pas.
    Il faut dire que ces plantes sont un enchantement, peu exigeantes, elles offrent le maximum en échange de quelques soins et contrairement à ce que pensent beaucoup de gens, elles ne sont pas plus fragiles que d’autres. Il faut simplement veiller à leur confort et surtout se rappeler que ce sont des arbustes exotiques qui ne supportent pas les basses températures.

    Les miens sont plantés dans de grands pots et comme je ne peux plus les changer de contenant vu leur taille, je me contente à chaque printemps de faire un surfaçage, c’est à dire d’enlèver une couche de terreau en surface pour le remplacer par du bon terreau nourrissant.
    Les hibiscus aiment être arrosés trés régulièrement et du reste quand ils ont soif ils le manifestent en enroulant leurs feuilles, c’est un signe qui ne trompe pas. Dés que l’on constate ce phénomène il faut vite leur donner de l’eau, c’est qu’ils ont vraiment besoin d’être hydratés.
    Pensez aussi que ce sont des gourmands qui aiment recevoir de l’engrais, mais pas trop à la fois et lorsque le substrat est mouillé de façon à ne pas brûler les racines.
    Depuis le printemps ils ont retrouvé leur place au soleil et ils y resteront jusqu’a l’arrivée du foid, à ce moment là, ils regagneront la maison pour y passer la mauvaise saison et ils continueront à m’offrir quelques fleurs, rien que pour me faire plaisir!

  • Une ipomée vivace

    Une ipomée vivace

    Ipome Chaque fois que je passe devant cette maison je tourne la tête pour admirer la magnifique ipomée bleue qui fidèle au poste y refleurit chaque année. C’est une ipomée vivace qui s’est bien acclimatée ici où les hivers ne sont pas trés rudes. La partie aérienne disparait souvent à la mauvaise saison mais redémarre de la souche que le gel n’a pas endommagé.

    Quelle vigueur, quelle exubérance! Le grillage auquel elle s’accroche est en peu de temps recouvert de tiges souples qui s’entremêlent et qui portent des feuilles vertes légèrement velues. Et puis dés juin survient la floraison qui dure jusqu’à l’arrivée du froid.

    Avec sa multitude de fleurs d’un bleu tirant sur le violet, c’est une grimpante qui pousse trés vite et qui atteint facilement les 10 m : idéale pour couvrir rapidement une  tonnelle, une pergola ou une clôture.
    De la famille des convolvulacées comme les liserons, les ipomées ont la forme caractéristique de ces derniers : celle d’un entonnoir.
    Donnez-leur un emplacement ensoleillé, elle aiment les situation chaudes, ouvrent leurs fleurs au lever du soleil pour les refermer quand il se couche. Si le lieu d’installation est important, par contre la nature du sol importe peu, une terre ordinaire convient tout à fait.
    Il faudra attendre le printemps pour les semer mais vous pouvez en ce moment procéder à des marcottages ou faire des boutures, août est le bon mois pour ces méthodes de multiplication.

  • La vipérine s’invite dans les jardins nature

    La vipérine s’invite dans les jardins nature

    Viperine1 Vipérine? Ce nom qui comporte le radical vipère n’a rien d’engageant mais à priori le point commun entre cette plante et cet animal tient uniquement à la forme des étamines de ces fleurs qui ressemblent à la langue de ce serpent.

    C’est une plante de bonne taille qui atteint ou dépasse 1 m de haut, elle a une floraison dans des tons changeants entre rose et bleu foncé qui présente en plus l’avantage de durer longtemps.  La vipérine fait partie des plantes dites sauvages mais elle a tout à fait sa place dans les massifs au milieu des plantes cultivées.

    La viperine est une bisannuelle qui présente un grand intérêt écologique. Elle produit un nectar trés abondant dont raffolent de nombreux insectes butineurs comme les abeilles, les bourdons, les papillons qui sont la vie des jardins.
    Faites venir à vous tous ces alliés, plantez quelques pieds de vipérine et vous serez étonnés de la faune qui viendra leur rendre visite.
    Adepte des sols secs, caillouteux et parfaitement bien drainés, cette plante demande du soleil et n’a pas besoin d’être arrosée, elle s’adapte facilement et vous avez pu la rencontrer au bord des chemins où malheureusement elle se fait de plus en plus rare et c’est dommage.

  • Le melon : un fruit qu’il faut savoir choisir

    Le melon : un fruit qu’il faut savoir choisir

    Melon Vous avez eu l’excellente idée de planter quelques pieds de cette curcubitacée au mois d’avril?  Maintenant vous n’avez plus qu’à aller au jardin chercher le melon du repas. Laisse-le  au frais avant de le déguster. Voilà la joie toute simple du jardinier fier de sa récolte.
    Le melon est un fruit-légume connu depuis l’antiquité, les grecs et les romains l’appréciaient et nous continuons à aimer sa saveur. En entrée ou en dessert, tout lui va du moment qu’il est servi bien frais.
    Comment choisir son melon? D’abord fiez-vous au poids, plus il est lourd et mieux c’est, et puis regardez si le pédoncule commence à se décoller, c’est signe que le fruit est bien mûr.

    il y a ceux que l’on connait le mieux,  les melons à chair orange parfumée et à l’écorce brodée ou lisse : ce sont les charentais.
    On trouve aussi sur les marchés des melons à chair verte qui conviennent bien aux amateurs de fruits peu sucrés, mais personnellement, je les trouve nettement moins parfumés que les charentais qui ont ma préférence.
    Et puis, il y a les melons verts et jaunes qui ont une forme ovale, ils ressemblent à des ballons de rugby, ils ont une chair blanche et une douce saveur. Ils sont à conseiller à tous ceux qui aiment les fruits juteux et rafraichissants.
    En avril, l’année prochaine pensez à en installer dans votre potager, vous verrez comme cette plante a finalement peu d’exigences en dehors des arrosages fréquents, du soleil et bien sûr d’un sol bien drainé.

  • Ambiance…

    Ambiance…

    Cigale Un jardin, c’est toute une ambiance.  Vous entendez les grenouilles le soir venu? C’est qu’il y a sûrement un peu d’eau stagnante pas loin de chez vous. Les petites rainettes si jolies vivent dans les arbustes, se cachent la journée pour se protéger du soleil mais font comme toutes leurs consoeurs : elles vont pondre dans l’eau!

    Chut, écoutez…Ce sont les grillons qui chantent? Oui? Alors c’est que vous habitez la campagne ou au moins dans un lieux où ils trouvent de l’espace. Pas de grillons dans mon jardin, le climat ne doit pas leur convenir mais par contre les cigales qui sont là depuis le mois de juin s’en donnent à coeur joie et stridulent du matin au soir.

    Les oiseaux vous réveillent le matin en chantant? Quel bonheur. J’aime les entendre dans le silence du lever du jour. Un chant d’oiseaux est mélodieux et a un effet reposant.
    Là je vous parle des petites mésanges, des rossignols, des merles… rien à voir avec le cri stressant du paon qui a le don de crisper ceux qui l’entendent. Mais c’est un animal que certains aiment pour la beauté de son plumage et il est de plus en plus présent dans les jardins. Tout comme les poules naines d’ailleurs mais reparlerons de cette mode!
    Et puis pour mettre encore un peu plus d’ambiance estivale, il y a tous les insectes qui bourdonnent sans cesse, guêpes, abeilles, petits coleoptères… sans parler des moustiques qui le soir viennent nous tenir compagnie, mais ceux-là sont vraiment indésirables.

  • Les crocosmias sont plus beaux regroupés

    Les crocosmias sont plus beaux regroupés

    Crocosmia Peut-être que vous connaissez le crocosmia sous son autre nom de montbretia? Oui, deux noms pour une plante ce n’est pas facile de s’y retrouver pour ceux qui ne sont pas férus de botanique, mais voilà il faut bien s’y faire et comme cette plante a beaucoup de qualités on finit par l’adopter et l’appeler comme on veut!

    La floraison orange, jaune ou rouge flamboyant fait des ilots trés colorés dans les massifs et comme les montbretias ne sont pas exigeants, on peut les installer au jardin en étant assuré d’avoir de jolies fleurs pendant de nombreuses années. Les touffes s’étoffent au fil des ans et ainsi regroupés les crocosmias sont vraiment superbes.
    Originaire d’Afrique du sud, les crocosmias sont connus pour leur résistance à la chaleur, par contre certaines variétés craignent les forts gels et il est bon de protéger les bulbes avec un tapis de feuilles dés l’arrivée de l’hiver.

    J’aime beaucoup cette plante. Ses hampes florales sur lesquelles les fleurs s’ouvrent les unes aprés les autres ont une allure un peu raide mais sont trés esthétiques car les boutons floraux sont disposés symétriquement et sont eux aussi bien colorés.
    La floraison débute en juillet et se prolonge jusqu’à la fin de l’été, ce sont des fleurs que vous pouvez cueillir pour faire des bouquets, elles ont une bonne tenue en vase.
    Mais qu’aiment-ils ces crocosmias? A vrai dire ils ont des goûts plutôt modestes : du soleil, une terre enrichie de compost et surtout parfaitement drainée. Les cormus (bulbes) ne supportent pas l’humidité stagnante si votre terre retient l’eau pensez à ajouter du sable au moment de la plantation.
    Une fois que les feuilles sont fanées, aprés la floraison, on peux les couper pour faire plus propre mais il est judicieux de les laisser en place afin de protéger la partie souterraine de la plante contre le gel.
    Mais nous n’en sommes pas encore là!

  • Un jardin des sens

    Un jardin des sens

    Jardin Le vent est de la partie mais sans être trop fort : juste une petite brise pour donner du mouvement à la végétation du jardin. Voilà les tiges, les feuilles et les fleurs qui se balancent doucement offrant à nos oreilles un doux froissement.

    Beauté des graminées qui dansent, des bambous et des cannes de provence qui s’agitent au gré du souffle, émettant un léger bruissement…

    Notre regard est en alerte devant les formes, les couleurs, les mouvements. Notre ouïe repère les bruissements, et tout autour de nous, les parfums nous enchantent : voilà nos sens en éveil alors que nous parcourons le jardin, nous arrêtant par-ci par- là pour apprécier le velouté d’une feuille.

    Pour profiter au maximum de ce qu’un jardin peut apporter comme sensations, il faut qu’il soit planté de végétaux : un jardin bétonné avec juste de la pelouse fera certes bien entretenu, ne vous donnera pas trop de travail mais ne vous apportera ni senteur, ni variété de couleurs, ni doux murmure. Dommage!

    Faites vivre votre environnement, plantez des arbustes ( buddleia, seringats, weigelias…) des graminées (herbe de la Pampa, herbe aux écouvillons), des plantes parfumées (rosiers, lavandes, brugmansias…)
    Et temps que vous y êtes, pourquoi ne pas installer un petit bassin avec une eau limpide qui s’écoulerait d’une tige de bambou comme dans les jardins zen? Le clapotis de l’eau est tellement apaisant!