Auteur/autrice : evelyne vigier

  • Le troène du Japon pour une haie verte et fleurie

    Le troène du Japon pour une haie verte et fleurie

    Troene1 Sous le troène du Japon il y a une multitude de petits pétales blancs un peu jaunis, ce sont ceux des inflorescences qui sont tombées. Mais il reste encore sur l’arbre de belles grappes de fleurs et c’est tant mieux car elles émettent un parfum que j’aime bien même si par moment il devient entêtant.

    Cet arbre qui est de taille moyenne est doté d’une grande facilité de culture. Si vous le coupez à la base, vous pouvez être sûr que vous aurez rapidement des pousses sur le moignon de tronc restant. Certains diront qu’il à la vie dure, considérons plutôt qu’il a une endurance remarquable.

    Souvent planté en haie on le trouve aussi installé en isolé dans certains jardins où il pousse sans exigence particulière. La nature du sol lui importe peu et il accepte même le calcaire et les terrains pauvres.  Il n’a pas besoin de grand chose pour se développer et offre aprés sa floraison estivale, des grappes de fruits noir-bleuté qui font le régal des oiseaux mais dont vous devez vous méfier car elles sont toxiques pour l’homme.
    La plantation du troène du japon se fait au printemps ou en automne, les boutures se réalisent dés septembre.
    C’est un arbre à conseiller pour composer des haies car son feuillage est persistant, il supporte trés bien la taille et n’est sujet ni aux insectes ni surtout aux maladies : un bel atout!

  • Le nopalxochia appelé « cactus orchidée »

    Le nopalxochia appelé « cactus orchidée »

    Epiphyllum Cette année mes nopalxochias ont été particulièrement beaux et leur floraison à duré plusieurs semaines. Sur l’espèce type, les fleurs sont éphémères mais elles se renouvellent constamment et du reste les gros boutons floraux sont déjà décoratifs.

    Les epiphyllums que nous avons sont des hybrides qui présentent des avantages : les fleurs ont des tons trés variés, chaque fleur dure plusieurs jours au lieu de s’ouvrir le soir pour se fermer le jour venu.

    C’est toujours le rose qui fleurit en premier puis le blanc prend le relai ce qui me fait un décor changeant. Mais maintenant la floraison est terminée et ne reste plus que les longues tiges plates semblables à des feuilles et qui rappellent bien que la plante est une cactée même si elle est quasiment sans épine.

    Le vôtre ne vous a pas gâté cette année et vous êtes déçu? Il est probable que votre cactus orchidée n’a pas eu le repos hivernal dont il a besoin. Certes cette plante est gélive et il n’est pas question de lui faire passer l’hiver dehors mais elle aime une certaine fraicheur et se plait quand elle passe la mauvaise saison dans un endroit peu chauffé et lumineux.

    C’est la période pendant laquelle les apports d’eau doivent être restreints.  Dés les beaux jours, quand on reprend les arrosages de façon régulière cet epiphyllum  installé au soleil forme ses gros boutons floraux qui s’ouvrent sur de magnifiques fleurs.

    Pour le moment émet des pousses rouges qui deviendront les futures tiges. Essayez de le bouturer si vous voulez, la reprise est facile et assez rapide mais rappelez-vous que les tronçons de tiges doivent être mis dans des pots avec un substrat trés drainant, arroser sans excès. Trop d’humidité entrainera la pourriture de la tige qui comme celles de toutes les succulentes est gorgée d’eau.

  • Au domaine de Chaumont-sur-Loire

    Au domaine de Chaumont-sur-Loire

    Festival_des_jardins Depuis 1992, le Domaine de Chaumont-sur-Loire vit au rythme de son festival international, une référence pour tous les passionnés de jardins qui peuvent y trouver de nombreuses idées…à transposer chez eux. Le but de cette manifestation est de montrer des jardins créatifs, imaginatifs, voire poétiques ou contemporains.

    Pour cette 17 ieme édition, 26 jardins ont été sélectionnés par un jury qui s’est réuni en novembre, vous pouvez les découvrir en vous rendant dans ce domaine qui ouvre ses portes aux amateurs de jardins jusqu’au 19 octobre.

    Le thème de cette année : "des jardins en partage’.

    Cette manifestation fait le sujet de nombreux articles de presse ou est évoquée sur des sites consacrés aux jardins, je vous conseille la lecture de la note ci-dessous, écrite par la fédération Française du paysage,  tout est dit pour vous donner envie de vous rendre dans ce lieu!

    "Des jardins en partage

                    

     

    Le festival des jardins 2008 emprunte son thème aux jardins « partagés » très en vogue à New-York, Paris ou Berlin. Tout nouveau parc parisien ne saurait se passer de ces parcelles partagées sans courir le risque d’avoir sur le dos les « Marie-Antoinette » du XXIème siècle ! 26 jardins sont présentés, comme toujours il y a plein d’idées à « piquer » selon l’expression de J.P. Pigeat, certains jardins sont plein de poésie, d’autres révèlent une habileté technique tant dans la connaissance des végétaux que dans des constructions éphémères, et enfin, d’autres sont un peu ratés mais à vous de juger. Cette année, le festival a donné carte blanche à quelques grandes figures du paysage. Michel Péna, et Florence Mercier relèvent le défi de la parcelle imposée et s’amusent bien, en particulier M. Péna avec son « jardin poubelle » qui réutilise les déchets issus du démontage du précédent festival. Enfin, Jacques Simon, Alexandre Chemetoff et Michel Corajoud (oui, oui !) sortent des parcelles pour intervenir dans le parc du château, en relation avec le paysage. Michel Corajoud a installé quelques grands fauteuils en des points bien choisis près du pont-levis pour inviter à s’asseoir et à regarder trois grands cèdres, le chemin creux des douves, le fleuve entre les arbres… Côté Loire, Alexandre Chemetoff a transporté sur un belvédère revisité du sable extrait du lit majeur de la Loire et a inscrit : « Mont Gerbier-de-Jonc et Saint-Nazaire », Chaumont est une belle étape sur le parcours du dernier fleuve sauvage d’Europe. Il est heureux qu’après bien des années de débats, la question du paysage s’invite à Chaumont sans perdre son âme, c’est-à-dire en s’exprimant à part entière sans renier le jardin."

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  • Un abricotier pour avoir de belles récoltes

    Un abricotier pour avoir de belles récoltes

    Abricots Cet arbre fruitier demande juste un peu de votre patience avant d’offrir ses premiers fruits, mais il est trés raisonnable et produit dés la troisième année alors que d’autres mettent bien plus longtemps avant de donner de bonnes quantité de fruits.
    Originaire de Chine, l’abricotier est bien implanté chez nous dans le sud de la France, notamment en provence et en
    Languedoc-Roussillon où sont cultivées différentes variétés, parmi lesquelles "le rouge du Roussillon" et le "Bergeron" deux grands classiques qui sont trés appréciés pour leur goût.

    L’abricotier aime la chaleur, le soleil, et ne résiste pas au gel hivernal prononcé.  En fait de nombreuses récoltes sont compromises par les gelées printanières qui endommagent les fleurs ou les petits fruits. Ici dans les champs d’abricotiers, les producteurs surveillent l’arrivée du gel et installent des brûlots pour faire remonter la température autour des arbres : cela limite les dégats.
    Les récoltes s’étalent de fin juin à la mi-août, selon les variétés que vous avez choisi d’installer chez vous vous pourrez déguster ces fruits pendant plusieurs semaines.

    Vos abricotiers vous semblent manquer de vigueur? Sont-ils bien exposés? Au soleil, à l’abri du vent du nord, avec une excellente luminosité, un sol léger et une position aérée : voilà tout ce dont ils ont besoin.

    Par contre, sachez qu’ils n’aiment pas les tailles sévères et supportent mal les blessures qui entrainent chez eux l’apparition de la gommose, ils ne supportent pas non plus les terrains gorgés d’eau et peuvent dépérir s’ils font l’objet d’une attaque de moniliose : ce sont des arbres à surveiller.

    Nous sommes en pleine période de récolte de ces fruits. Il faut qu’ils soient mûrs au moment d’être ramassés car une fois détachés de leur branche ils ne mûrissent plus et cueillis avant leur maturité, ils n’ont pas beaucoup de goût!

  • Des plantes pour sol sec et calcaire

    Des plantes pour sol sec et calcaire

    Ciste_en_fleurs Au fil des mes notes, vous avez souvent vu citer des plantes qui ne supportent pas le calcaire.
    La caractéristique des sols calcaires est d’être drainants et souvent secs et rocailleux, c’est à dire que seules certaines espèces peuvent pousser dans ces terres, les autres, celles en particulier qui aiment les sols humifères auront des carences au contact d’une telle terre.

    Celles qui y sont adaptées s’y développent fort bien et l’exemple des garrigues méditerranéennes montre que la flore peut-être riche dans des milieux qui à première vue ne sont pas ceux qui apparaissent les mieux adaptés aux plantes.

    Mais qui sont-elles ces plantes calcicoles? La liste peut surprendre car finalement elle se révèle assez longue. Bien sûr pas question de toutes les énumérer mais tout de même en voici quelques-unes.

    Parmi les arbres vous pouvez choisir entre : les érables de Montpellier, les micocouliers, les oliviers, les arbres de Judée, les albizias, les arbousiers, les acacias…
    Certains arbustes sont aussi des adeptes des sols calcaires et parmi eux : les coronilles, les buis, les callistemons, les capriers, les buddleias, les lauriers-roses…
    Les plantes vivaces qui acceptent le calcaire sont souvent des plantes bien connues : les bignones (grimpantes) les valérianes, les cistes, les achillées, les asphodèles, les iris, les clématis flemmula, les convolvulus, les coréopsis, les lavandes…

    Ne désespérez donc pas si vous avez un tel sol, il suffit de bien sélectionner les plantes que vous y installerez.

  • Un grenadier plutôt flemmard

    Un grenadier plutôt flemmard

    Grenadier Il m’en aura fallu de la patience avec ce grenadier! Il était installé en plein soleil  mais aussi en plein mistral, vent qu’il n’aime pas beaucoup. Pendant quelques années il est resté tout petit, il vivotait, ne grandissait pas mais n’avait pas l’air malade non plus, finalement j’ai décidé de le déménager et voilà qui l’a dopé!

    Certes il y a eu une période d’adaptation mais maintenant c’est devenu un bel arbuste bien charpenté qui fleurit chaque année.

    Originaire d’Asie le grenadier est un arbre à feuillage caduc qui convient bien aux régions dont les hivers ne sont pas trop rudes car au delà de -12 degrés il ne résiste pas.

    La floraison débute au mois de mai pour s’achever au mois d’août et pendant ces 4 mois, l’arbre est chargé de jolies fleurs d’un rouge-orangé trés éclatant. Pétales multiples et soyeux, feuillage vert tendre, voilà un arbre qui planté en isolé se remarque de loin.
    Vous voulez multiplier le vôtre? Les boutures se font en fin d’été et ne demandent pas beaucoup de travail. Coupez des tronçons de tige, enlevez les feuilles sauf celles de l’extrémité et enfoncez-les dans un mélange de terreau et de sable que vous maintiendrez humide. N’oubliez pas de laisser les pots à bouture à l’ombre!
    Le grenadier fait beaucoup de rejet, cet automne vous pourrez en prélever quelques-uns et les replanter, cette façon de multiplier la plante est trés utilisée en jardinage.
    Un petit conseil pour finir : laissez à votre grenadier un port naturel, c’est comme cela qu’il est le plus beau!

  • Un jardin aux multiples couleurs

    Lupins_2   C’est sûr, certains aiment les jardins de verdure, ceux qui font sobre et qui parait-il ont de la classe, et je reconnais que ces jardins-là ont de l’allure, mais alors pourquoi cette réticence à leur égard? C’est que j’aime la couleur et les mélanges de tons qui font tout le charme des massifs et sans ces derniers, un jardin me semble bien triste.

    Il y a tant de plantes différentes, tant de teintes variées dans une même espèce, tant de tons joyeux qui mettent du soleil au jardin, pourquoi ne pas en profiter? Avoir sous les yeux toutes ces fleurs qui mêlent gaiement leurs coloris, apprécier chaque nuance et ne pas se lasser du tableau donné par un massif voilà qui met de bonne humeur dés le matin.

    Faut-il savoir marier les couleurs? Franchement faites à votre goût et ce sera parfait! Regardez comme  la nature fait bien les choses, mêlant marguerites et bleuets au bord des champs de blé ou coquelicots et silènes dans les terrains vagues…
    Chez vous bien sûr lorsque vous plantez vos godets vous associez les tons qui vous semblent le mieux convenir entre eux. Du jaune et du orangé avec une pointe de violet? Oui c’est superbe!
    Lorsque vous avez semé vos plantes par contre, il a fallu faire confiance au hasard et celui-ci fait parfois fort bien les choses, n’importe comment les fleurs éclatantes qui s’épanouiront se mettront mutuellement en valeur vous n’avez pas de souci à vous faire.
    Regardez les lupins de la photo, tous ces tons mélangés font un massif d’un ensemble harmonieux et la main du jardinier n’y est pour rien!

  • Attention à la maladie criblée

    Attention à la maladie criblée

    Prunier Vous voilà bien perplexe devant votre arbre fruitier dont les feuilles sont parsemées de petites taches rondes de couleur marron? Curieuse cette maladie criblée qui touche les arbres portant des fruits à noyaux et que vous avez pu remarquer chez vous sans savoir comment elle a pu s’installer là!
    Ces criblures sont dues à un champignon (coryneum) qui résiste au froid des hiver et qui revient d’une année sur l’autre quand rien n’est fait pour l’éradiquer.
    Surveillez vos pêchers, cerisiers, pruniers agissez dés les premiers symptômes car cette maladie finit par affaiblir l’arbre.

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    Les symptômes, justement parlons-en : au début les feuilles présentent des taches rondes qui sont grises au centre et rougeâtre sur leur pourtour. Au bout de quelques temps, la partie centrale disparait, laissant un trou de quelques minimètres de diamètre entouré d’une auréole marron.
    Les boutons floraux sont eux aussi attaqués, ils se dessèchent et tombent; quant aux fruits, lorsque la maladie les atteint, ils présentent des taches noires qui se creusent leur donnant un vilain aspect.
    Il faut combattre cette maladie préventivement en ramassant toutes les feuilles tombées et en ne laissant pas sur les arbres des fruits momifiés car c’est leur présence qui propage le champignon.  Brûlez-les, c’est le meilleurs moyen de venir à bout de ce fléau.
    Et puis avant la chute des feuilles en automne et  lorsque les premiers bourgeons apparaitront au printemps, faites des traitements à base de cuivre cela devrait vous permettre de débarrasser vos arbres fruitiers de ce mauvais coryneum.
  • Un chèvrefeuille qui boude

    Un chèvrefeuille qui boude

    Chvrefeuille Mais qu’a t-il ce chèvrefeuille que vous avez planté il y a quelques années et qui ne manquait jamais d’embaumer vos soirées d’été? Il fleurissait bien, avait un beau feuillage bien vert et puis le voilà mal en point avec des tiges sèches, une allure dénudée et échevelée.

    Quelques feuilles de-ci de-là, la majorité d’entre elle ayant pris une vilaine couleur marron et aucune fleur à l’horizon! Spectacle désolant qui vous rend perplexe, d’autant qu’installé prés de la maison pour mieux profiter de son parfum, vous avez en premier plan une plante peu devenue peu attrayante.

    Cette grimpante n’est pas difficile à vivre mais comme d’autres elle souffre de certains maux qu’il faut l’aider à combattre.

    Un feuillage qui se couvre d’un film blanc? c’est une attaque d’oïdium, maladie courante qui se traite bien mais qui rend la plante inesthétique, n’hésitez pas à traiter votre chèvrefeuille si vous constatez ce symptôme.
    Les pucerons aiment cette plante et quand ils s’y installent en colonie, il faut vite intervenir avant que leur miellat ne tache trop les feuilles qui se retrouveront couvertes de fumagine (dépôt noir comme de la suie).
    Le chèvrefeuille déteste avoir les racines dans un sol trop mouillé, lorsqu’il a trop d’eau, ses feuilles jaunissent et finissent par tomber, rectifiez la cadence de vos arrosages si vous ne voulez pas le voir dépérir.
    Enfin, le plus ennuyeux ce sont les attaques de champignons qui vont dénuder la plantes entrainant son dessèchement, il faut intervenir et traiter sans tarder, le vie de votre chèvrefeuille est en jeu!

  • Le trèfle blanc que vous connaissez tous

    Le trèfle blanc que vous connaissez tous

    Trfle Les trèfles sont comme les pâquerettes et autres coquelicots : des plantes que tout le monde connait pour les avoir rencontrées dans la nature ou vues installées au jardin, nées de quelques graines voyageuses. Vent, oiseaux tout est bon pour permettre à ces graines de parcourir des distances avant de se poser mais les oiseaux leur facilitent grandement la tâche car ils en raffolent!
    Enfants nous cherchions le fameux trèfle à quatre feuilles, celui qui est censé porter bonheur à la personne qui le trouve par hazard; mais la quête était souvent difficile et la découverte fort rare!

    Le trèfle fait partie de la famille des légumineuses, c’est une plante qui ne dépasse pas les 40 cm et qui est commune dans toutes nos régions. Utilisée en agriculture, elle permet d’améliorer les sols (ses racines fixent l’azote ) ce qui en fait un engrais vert de tout premier plan, et elle sert à nourrir le bétail car c’est une excellente plante fourragère. Décidément on passait à côté sans se douter de toutes ses qualités!

    Certains justement préfèreraient ne pas rencontrer le trèfle dans leur pelouse qu’ils bichonnent, ils trouvent qu’il lui donne un air désordonné. Il faut reconnaitre que cette plante qui fleurit d’avril à septembre et qui a un petit parfum léger assez agréable, est quelque peu envahissante et a tendance à s’étendre facilement. Mais ce qui est un défaut dans une pelouse peut s’avérer être une qualité ailleurs puisque le trèfle empêche les mauvaises herbes de se développer en les étouffant. Si vous avez un talus que vous avez du mal à entretenir pensez-y…

    Vous voyez ces plantes dites sauvages ne sont pas sans intérêt!