Auteur/autrice : evelyne vigier

  • Facile à cultiver le platycodon!

    Facile à cultiver le platycodon!

    Platycodon La forme de ses fleurs va certainement vous rappeler celle des campanules et c’est vrai qu’il y a un air de famille. Pas étonnant quand même puisque le platycodon est une campanulacée.

    Jolies fleurs de bonne taille s’épanouissant à l’ouverture des gros boutons floraux, feuillage vert-bleuté : cette plante est parfaite en jardinière mais a aussi sa place en bordures ou en massifs car elle a un port évasé bien gracieux.

    C’est une vivace originaire d’Asie, elle revient chaque année mais se réveille un peu tard aussi il vaut mieux bien repérer son emplacement car en hiver seule sa racine subsiste et on risque fort de l’endommager quand le printemps venu on attaque les travaux de jardinage.

    Le platycodon se plaira chez vous si vous lui offrez un sol riche, bien drainé et une exposition où il bénéficiera d’un ensoleillement même partiel.
    Ce n’est pas un gourmand, il n’est pas vraiment nécessaire de lui apporter de l’engrais mais il ne faut pas oublier de lui donner quelques arrosages.
    Les touffes s’étoffent d’année en année, il est bon de procéder à leur division tous les 3 à 4 ans en automne.
    Si vous récupérez des graines cet été, vous pourrez les semer au printemps prochain : mars -avril sont les bons mois pour le faire, la levée est assez rapide ( 2 à 3 semaines) le repiquage a lieu quand les plantules sont assez fortes.
    Les platycodons les plus courants sont à fleurs bleues mais il existe des variétés à fleurs roses et d’autres à fleurs blanches.

    Question de goût!

  • L’asphodèle : l’élégance faite fleur

    L’asphodèle : l’élégance faite fleur

    Asphodle Son nom chante bon le soleil du midi, c’est en effet une plante qui pousse naturellement sur le pourtour méditerranéen et que l’on rencontre fréquemment au gré des balades. Celui qui la découvre installée au milieu des terres incultes est surpris par sa haute taille. Les asphodèles sont des vivaces herbacées dont la tige florale fait un bon mètre de haut ce qui les rend vraiment spectaculaire.

    Feuilles fines rubanées quelque peu semblables à celles des narcisses, belles fleurs en grappes allongées qui s’ouvrent du bas vers le haut et qui de dressent au bout d’une longue hampe, voilà une plante que l’on est heureux de découvrir sur son chemin.

    Les asphodèles sont des espèces protégées, abstenez-vous de déterrer un pied pour aller le transplanter chez vous, du reste ce n’est même pas sûr qu’il résiste à ce changement. Si vous voulez avoir ces plantes dans vos massifs, tentez plutôt les semis, vous serez quasiment assuré du résultat.

    Habituée aux terrains du midi, cette plante à comme d’autres ici, la particularité de résister au feu. la partie aérienne meurt lors des incendies mais la racine survit, la plante redémarre et se multiplie alors que la végétation alentour est anéantie. C’est tout l’intêrêt de protéger ces plantes qui assurent la protection des sols en attendant la relève.
    Comestibles dans leur intégralité, les asphodèles sont aussi utilisées pour leurs vertus médicinales : décidément, ces plantes ont tout pour elles.

  • Les géraniums sauvages s’invitent au jardin

    Les géraniums sauvages s’invitent au jardin

    Geranium_sauvage2 C’est sûr, vous les avez certainement rencontrées un jour en vous baladant dans la nature car ces plante sont des habituées de la campagne, elles aiment bien les bordures de champs, les bords des fossés et des chemins ainsi que les vieux murs où elle se faufile avec agilité.

    Ces plantes sauvages qui en fait est des variétés  de géraniums. Ils se plaisent dans la nature mais aussi dans les jardins où ils s’installent sans avoir été invités, se répandant et poussant avec une grande rapidité.
    On les reconnait facilement : leurs tiges sont fines, leurs feuilles découpées et leurs fleurs de petite taille ont une  couleur rose plus ou moins foncé.

    Le plus connu est certainement celui que l’on appelle "herbe à Robert" mais il y en a beaucoup d’autres comme  le géranium sanguin, le géranium bec de grue, le géranium des colombes, le géranium mou…

    Jolies petites fleurs certes qui lorsque les plantes sont regroupées forment un tapis coloré mais je vous conseille fortement de surveiller cette plante si elle s’est installée chez vous au jardin car elle est vraiment envahissante. Ces fruits qui contiennent les graines ont une allure un peu allongée et cela se remarque vraiment sur la variété bec de grue.
    Mais les plantes sauvages présentent toutes des avantages et celle-ci ne déroge pas à la règle, c’est une excellente plante médicinale et elle a en plus la réputation justifiée de faire fuir les moustiques, alors tentez l’expérience et pilez des feuilles fraiches que vous disposerez dans une soucoupe. Bon d’accord, l’odeur n’est pas trés agréable, mais c’est sûrement pour cela que les moustiques ne l’aiment pas…Essayons cet anti-moustiques au moins il est naturel!

  • La chlorose frappe souvent au jardin

    Assez souvent je dois dire, je fais une inspection en règle de mes plantes, surtout celles qui sont en pots, histoire de ne pas laisser trainer un problème de parasites ou de maladies. Mais là, j’avoue que j’avais oublié mon abutilon rose installé dans un coin du jardin loin de mon regard et la surprise a été de le découvrir avec les feuilles bien pâles!

    Chlorose_abutilon Pas de doute, les symptômes de la chlorose sont faciles à reconnaitre : le limbe de la feuille devient clair alors que les nervures restent bien vertes. Cela donne à ma plante une allure maladive que je n’apprécie pas, je vais m’en occuper sans tarder.

    Mais qu’est ce que la chlorose? Il s’agit d’une carence en élément nutritif et la plupart du temps cette décoloration du feuillage est due à un manque de fer.
    On constate que ce problème touche souvent les plantes installées en terrain contenant du calcaire alors qu’elles y sont hostiles mais il peut s’agir aussi d’un déséquilibre dû à un excès d’eau qui a lavé le sol.
    Dans le cas d’une terre calcaire, l’assimilation du fer est bloquée et la plante souffre, il faut remédier à cet état de fait en apportant du sulfate de fer. La solution au problème est la même si le sol a un déséquilibre en éléments nutritifs.
    Ne laissez pas vos plantes en détresse, la chlorose bien marquée finit par faire tomber les feuilles : agissez avant que le mal ne s’aggrave.

  • Une fleur toute simple nommée églantine

    Une fleur toute simple nommée églantine

    Eglantine Au fond du jardin, adossé au mur et au pistachier térébinthe qui lui tient compagnie, il y a un églantier bien vieux mais toujours florifère.
    Cet églantier est trés vigoureux, ses tiges arquées pourvues d’épines recourbées sont longues et s’entremêlent pour former un ensemble recouvert de fleurs à la belle saison et de fruits rouges en automne. Les baies rouges ( cynorrhodons) subsistent en hiver et donnent de la couleur à ce coin de jardin qui sinon serait bien triste.

    C’est un rosier sauvage que l’on appelle aussi rosier des chiens, il pousse dans la nature et vous l’avez sans doute vu dans quelque endroit en vous baladant car il est souvent présent au bord des chemins.

    Cet arbuste est trés rustique, se plait un peu partout et s’il est toujours dans mon jardin aprés toutes ces années c’est que je le trouve superbe! J’aime beaucoup ces fleurs à 5 pétales de teinte tendre variant du rose au blanc, elles sont toutes simples et ont un parfum agréable.
    Sa croissance est rapide et demande à être maitrisée, aussi je manie le sécateur régulièrement car les tiges ont tendance à passer par dessus le mur pour aller voir derrière ce qu’il s’y passe.

    A part ça je le laisse mener sa vie comme il l’entend et il ne demande rien car il est d’une robustesse légendaire, ce n’est pas pour rien qu’il est utilisé en porte-greffe des rosiers cultivés.
    Les baies sont comestibles et on fait avec des confitures, des gelées, des tisanes, des sirops…Riches en vitamines C , elles sont un bienfait pour la santé.
    Certains producteurs se sont lancés dans la culture des églantiers pour leurs fruits mais ils sont trés peu nombreux en France.

  • Un pêcher atteint par la cloque

    Un pêcher atteint par la cloque

    Cloque Feuilles recourbées, boursoufflées, froissées avec une couleur rouge inhabituelle : si votre pécher présente ces symptômes, pas de doute il est victime d’une maladie due à un champignon nommé taphrina deformans.

    Cette maladie porte le nom de cloque, dénomination qui rappelle la déformation des feuilles qui gonflent et épaississent puis flétrissent et finissent par tomber.

    Vous avez pu le constater si vous avez eu ce problème chez vous, cette maladie si elle n’est pas prise en compte revient d’année en année et épuise le pêcher de plus,  ce phénomène est parfois accompagné d’un écoulement de gomme ce qui marque une souffrance de l’arbre.

    Les arbres fruitiers ne sont pas des arbres tout à fait comme les autres du fait même qu’ils sont cultivés pour produire des fruits, ils demandent donc soins et attentions.
    La cloque qui sévit sur les feuilles des pêchers mais qui peut aussi atteindre les fruits est une maladie grave qui entraine le dépérissement des rameaux, cela a pour conséquence de fragiliser l’arbre et d’anéantir la mise à fruit.
    Il faut agir préventivement pour éviter l’apparition de ce problème et traiter à la bouillie bordelaise en automne dés que les feuilles sont tombées, puis au printemps avant l’éclosion des premiers bourgeons. Ce traitement anti-fongique va éliminer les spores des champignons présentes dans les écailles des bourgeons.

    Il y a quelques trucs qui parait-il sont efficaces pour lutter contre la cloque, je vous les livre tels quels mais je ne les ai pas essayés alors si vous le faites tenez-moi au courant. Enfouissez au pied de l’arbre des morceaux de zinc, de cuivre ou plantez-y de l’ail…radical à ce que j’ai pu lire et on peut toujours tenter l’opération car au moins c’est naturel et peu onéreux!

  • Plante comestible : le salsifis sauvage du midi

    Plante comestible : le salsifis sauvage du midi

    Salsifis_austral Habituée des terrain secs, cette plante sauvage que l’on appelle salsifis austral est une astéracée trés commune chez nous dans la zone méditérranéenne. Peut-être la connaissez-vous sous son nom de barbe de bouc ?

    Tige longue et glabre atteignant les 70 cm, fleurs de bon diamètre puisqu’elles font bien 6 cm, voilà une plante qui ne passe pas inaperçue pendant la floraison et même aprés car les graines regroupées en une grosse boule légère sont aussi agréables à regarder.

    Petite particularité de ce salsifis sauvage, si vous voulez le photographier n’attendez pas l’aprés-midi ce serait trop tard, il ouvre ses fleurs le matin et les referme en fin de matinée. Je vous le dis, c’est un original.

    Il y a beaucoup de plantes comestibles dans la nature, le salsifis en fait partie tout comme la violette, l’ortie, le pourpier, le pissenlit, la roquette si bonne en salade.

    Cette vivace bisannuelle fleurit de mai à juin, si vous voulez vous régaler de ses racines, il faut les récupérer bien avant la floraison au moment où elles sont les plus tendres. Crues ou cuites ces racines se cuisinent facilement.
    Vous préférez les boutons de fleurs? Pas de problème ils sont délicieux et se mangent comme les asperges.  Les jeunes feuilles peuvent être  utilisées en cuisine pour faire de bonnes salades mais on peut aussi les consommer cuites, c’est affaire de goût.

  • Juin au jardin

    Juin au jardin

    Osteospermums Et nous voilà déjà en juin, mois où le jardin nous récompense de nos efforts en offrant de belles floraisons et où le potager est en pleine évolution.

    Certes, il a beaucoup plu un peu partout dans l’hexagone et  vous commencez peut-être à vous désoler de ne rien pouvoir faire dehors, surtout qu’en cette fin de printemps il y a encore à faire pour les jardiniers que nous sommes.

    Allez, à la première éclaircie reprenez les outils : binette, sécateur, pulvérisateur et pensez que vous pouvez encore faire quelques semis.

    Parlons d’abord des graines que l’on peut encore semer. En prévision d’une floraison à venir au printemps prochain, vous pouvez semer des bisannuelles comme les giroflées, les myosotis, les pensées, les campanules et les lunaires.
    Il est encore temps de procéder à certains semis qui donneront des fleurs cet été ( c’est le cas de l’alysse, des pois de senteur, des tournesols, des capucines…) mais c’est la dernière limite, dépêchez-vous.
    Au potager? Les semis de juin concernent les carottes, salades, cornichons, haricots grain…). Vous avez de quoi faire!
    C’est le mois où il faut supprimer les gourmands des arbustes comme les rosiers et enlever bien sûr les fleurs fanées qui épuisent inutilement les plantes.

    Binez, enlevez les mauvaises herbes, traitez contre l’oïdium, la rouille, le marsonia… surveillez les infestations de pucerons et continuez à faire la guerre aux escargots et limaces qui en ce moment se régalent à vos dépens.
    Vous voyez, ce n’est pas le travail qui va nous manquer en ce mois de juin mais les jours sont longs et ça nous laisse beaucoup de temps pour nous occuper au jardin.

  • Des buissons de genêts

    Des buissons de genêts

    Genets Les terrains incultes, rocailleux sont leurs lieux de prédilection. Vous avez vu tous ces genêts en fleurs en ce moment? Ils mettent du jaune partout où ils se regroupent et s’ils ne sont pas d’une beauté extrordinaire en hiver, ils se rattrappent largement dés que la floraison commence.

    Ces plantes qui poussent naturellement dans les terres incultes et que l’on trouve fréquemment dans les fossés, les brouissailles et les talus, est une légumineuse originaire du bassin méditérranéen.

    L’espèce sauvage qui pousse dans la nature à donné grâce à l’hybridation, des variétés plus florifères aux coloris plus variés : rose, rouge, blanc orangé et panachés sont des tons qui viennent compléter la couleur jaune du genêt sauvage.

    Pour avoir un genêt chez vous, choisissez entre tous les hybrides qui sont sur le marché ils offrent de bonnes qualités de résistance et vous donneront des fleurs d’avril à août.
    Pour se plaire, le genêt a besoin de beaucoup de soleil, il tient cela de ses origines méridionales, donnez-lui aussi un sol bien drainé et si votre terre est calcaire il n’en sera que plus satisfait. C’est une plante trés facile à vivre que vous pouvez laisser seule en isolé ou installer dans un massif et même une haie.

    Il vaut mieux planter le genêt à l’automne mais par contre vous pouvez le semer actuellement.

    Faut-il le tailler? Ce n’est pas obligatoire mais il est quand même préférable de le faire car sinon la plante se dégarnit de la base et ce n’est pas trés esthétique. Cette opération se fait aprés la floraison.

    Attention le genêt est classé parmi les plantes toxiques!

  • Trop d’eau!

    Trop d’eau!

    Rose_blanche Dans certaines régions il pleut sans discontinuer depuis des semaines, certes la pluie est bienfaitrice lorsqu’ elle arrive raisonnablement mais quand elle s’installe pour durer c’est assez difficile à supporter pour les personnes et pour les plantes. Autant les végétaux se réjouissent et profitent des pluies ponctuelles, autant trop d’eau finit par être néfaste à la végétation.

    Faites le tour de votre jardin si une accalmie se dessine et vous constaterez sûrement quelques dégats! Tout n’est pas maitrisable mais il y a certaines astuces à utiliser pour éviter que vos plantes ne souffrent des conséquences d’un excès d’eau.

    Evidemment pour tout ce qui concerne les arbustes installés en pleine terre vous ne pouvez pas faire grand chose, surveillez quand même l’état des branches et taillez celles qui se sont cassées, ce qui arrive souvent quand fleurs et feuilles trop mouillées deviennent excessivement lourdes.
    Les averses de printemps sont souvent violentes et la pluie qui tombe drue endommage les plantes les plus fragiles essayez de mettre vos potées les plus délicates sous un abri pour que le feuillage ne soit pas haché.

    Le plus ennuyeux avec ces périodes humides qui durent c’est l’arrivée en masse des limaces et des escargots qui dévorent toutes les jeunes pousses, faites-y attention, il existe de nombreux moyens de lutte écologique comme la cendre de bois, les aiguilles de pins, les coquilles d’oeufs broyées, tentez l’expérience.

    Autre inconvénient majeur, le développement de certaines maladies comme l’oïdium  qui aime humidité et chaleur et qui demande à être traité. Si vous constatez que le feuillage de vos plantes devient blanc, c’est que la maladie est là, il faut agir.
    Vivement le soleil!