Auteur/autrice : evelyne vigier

  • La tulipe : tellement belle au jardin ou en bouquet

    La tulipe : tellement belle au jardin ou en bouquet

    Bouquet_de_tulipes Précoces ou tardives, naines ou grandes, les tulipes ont des fleurs aux formes variées et aux multiples coloris.
    Il y a les amateurs de tulipes botaniques, ceux qui préfèrent les tulipes frangées ou perroquets, ceux qui aiment les belles Darwin et ceux qui ne voient que par les tulipes à fleur de lys.

    Vous voyez, il y en a pour tous les goûts et pour toutes les destinations que vous voulez leur donner.
    Rocaille, plate-bande, bordure, massif, potée, ces fleurs sont superbes en tout lieu mais pour que l’effet soit réussi il faut qu’elles soient regroupées.

    Vous avez installé les bulbes en octobre ou novembre, et maintenant vous commencez à avoir la récompense de votre travail automnal : les fleurs qui éclosent sont toujours un spectacle dont on ne se lasse pas.
    Les tulipes font de superbes bouquets, les fleuristes en ce moment en proposent dans des coloris tendres ou soutenus, en association ou non avec d’autres fleurs.
    Chez vous si vous coupez quelques tulipes pour les mettre dans un vase, cueillez-les encore un peu fermées car elles finiront de s’épanouir dans l’eau et votre bouquet durera ainsi plus longtemps.
    Surtout ne coupez pas les feuilles, laissez le feuillage faner de lui-même, c’est ce qui permet au bulbe de se régénérer.

  • Pauvres coquelicots!

    Pauvres coquelicots!

    Coquelicot_1 On voit de moins en moins de coquelicots, pourtant quelle jolie fleur et que c’est beau un champs de céréales parsemé de ces taches rouges! Mais cette plante qui autrefois meublait le moindre bout de terre se fait discrète et il y a sûrement une explication à cet état de fait.
    Un jour que je roulais avec quelqu’un de passionné par la protection de l’environnement, j’avais fait justement la remarque qu’il n’y avait plus de coquelicots dans les terrains que nous longions, "c’est comme ça depuis quelques années" me suis-je vu répondre, "quand il n’y a pas de coquelicots c’est que les champs sont traités"! Ah bon?

    Dommage, les coquelicots sont de belles fleurs sauvages et autrefois ils tenaient compagnie aux bleuets dans les champs de céréales : un tableau tout en couleurs.

    Ces papaveracées jouent pourtant un rôle dans l’écosystème comme le mentionnent leurs défenseurs : les abeilles viennent y chercher du pollen. Des voix se sont donc élevées, demandant la protection de certaines plantes qui étaient en voie de disparition dont les coquelicots.

    Dans certaines régions, là où l’agriculture n’est pas intensive, les coquelicots survivent et pour notre plus grand bonheur nous offrent chaque année dés le mois d’avril une floraison flamboyante.

    J’aime les coquelicots avec leurs pétales de soie d’un rouge éclatant, ils sont fragiles, fanent vite mais il y a toujours de nouveaux boutons pour remplacer les fleurs arrivées à leur terme.

    Oui, décidément, un groupe de coquelicot c’est comme un tableau, on le contemple.

  • Pétales de soie pour les pavots

    Pétales de soie pour les pavots

    Pavots Une floraison éblouissante, des pétales si fins et si légers qu’ils jouent avec la lumière, vraiment les pavots sont des fleurs exceptionnelles.
    On aime leur allure délicate, leurs corolles colorées et leur facilité de culture. Les pavots sont à intégrer dans les massifs au milieu d’autres plantes comme les nigelles de Damas, les soucis, les sauges ou les cosmos qui continueront à fleurir quand eux auront terminé leur spectacle.
    Vous voulez en mettre quelques-uns dans une potée? Pourquoi pas, mais alors choisissez les pavots de Californie qui sont plus petits, plus compact et dont la floraison dure plus longtemps.

    C’est à partir d’avril que l’on sème ces plantes, vous pouvez vous y mettre un jour de beau temps sans vent de préférence car ces petites graines sont vite emportées. Les semis se font directement en pleine terre et il suffit juste de les recouvrir d’une fine couche de terreau, arrosez en pluie et lorsque les plantules se seront un peu développées et qu’elles auront 3 à 4 feuilles, il faudra éclaircir pour ne laisser qu’un plant tous les 15 cm.

    Ces plantes ont la faculté d’émettre un trés grand nombre de graines qui donnent années aprés année des nouveaux pieds de pavots mais ils ne seront pas forcément là où vous les auriez mis…
    Les graines sont protégées par de grosses capsules qui se dressent au bout des tiges, gardez-en quelques-une pour confectionner des bouquets secs, vous verrez, c’est plutôt esthétique!

  • Iberis et campanules, pour une rocaille éclatante

    Iberis et campanules, pour une rocaille éclatante

    Corbeille_dargent_2 Iberis et campanules fleurissent à tout va, dégringolant des rochers, mêlant harmonieusement leurs coloris. Elles nous offrent année aprés année des touffes de plus en plus importantes qui en s’étoffant démesurement finissent par masquer chaque recoin de la rocaille.

    Le blanc pur des iberis fait ressortir le bleu des campanules et si vous ajoutez de-ci de-là quelques petites touches jaunes ce sera magnifique ( faites appel aux sédums palmerii, aux pensées…)
    Vous connaissez peut-être les ibéris sous un autre nom, en effet, on les nomme souvent"corbeille-d’argent", comme on nomme corbeille d’or les alysses des rochers qui ont une superbe floraison jaune.   

    Les iberis sont des crassulacées comme les alysses, elles ont besoin d’être en terrain bien drainé surtout en hiver car elles n’apprécient pas le froid accompagné d’humidité stagnante.
    J’ai au jardin un vieux pied que je taille après la floraison pour lui éviter un vilain dégarnissement en son centre. C’est un des seuls soins qu’elle demande, à part ça elle se débrouille toute seule et me donne une belle floraison trés tôt dans le printemps.
    Quant aux campanules des carpathes si gracieuses, elles apprécient cette cohabitation vu qu’elles aussi aiment le soleil.
    Ces deux plantes qui se marient si bien sont des vivaces au feuillage persistant, quand la floraison sera terminée vous aurez toujours le feuillage pour meubler votre rocaille.

  • Les strelitzias reprennent leur croissance

    Les strelitzias reprennent leur croissance

    Strelitzia Voilà une plante qui en fait rêver plus d’un! Est-elle délicate? Difficile de culture? Mais non! Justement les strellitzias ne posent pas de problème à condition de respecter quelques règles de base qui leur permettent d’être toujours en forme et de fleurir régulièrement.

    Les miens ont besoin d’un bon rempotage mais ils sont actuellement plein de boutons floraux, donc pas question de les toucher en ce moment, cela les perturberait pour un bout de temps et ils bouderaient. Pas question de les brusquer, je vais d’abord profiter de cette exceptionnelle floraison avant d’intervenir.

    Ils ont passé tout l’hiver à l’abri au frais et pratiquement sans arrosage, je leur redonne de l’eau depuis environ 1 mois et je les ai remis sur la terrasse dans un endroit un peu abrité pour leur éviter un petit coup de froid mais il est vrai qu’ici dans le midi, le temps est doux, par contre si vous habitez ailleurs qu’en région douce attendez encore avant de les mettre dehors.
    Pour les rempoter je choisirai un pot d’une taille supérieure à celui où ils sont actuellement (2 tailles au dessus ce sera parfait), bien sûr il me faudra prévoir un drainage efficace en mettant au fond du pot des billes d’argiles ou autres matériaux efficaces.
    Un bon terreau horticole, des arrosages réguliers et abondants en période estivale, au moins quelques heures de soleil dans la journée, quelques apports d’engrais, voilà quelques soins qui vous permettront de profiter au maximum de cette belle plante exotique.

  • Un arbuste meditérranéen peu connu : le raphiolepis

    Un arbuste meditérranéen peu connu : le raphiolepis

    Rhaphiolepis1 Un nom que vous ne connaissez peut-être pas et une plante que vous n’avez peut-être pas vue non plus, il s’agit du raphiolepis. Cet arbuste méditerranéen mériterait qu’on s’intéresse davantage à lui car il est décoratif toute l’année. Feuillage coriace, bien vert et persistant, floraison blanche ou d’un rose trés doux suivie d’une fructification qui prolonge l’attrait de l’arbuste, oui, vraiment dommage qu’on ne le voit pas plus souvent!

    La raison vient peut-être de son manque de rusticité, ce méditerranéen ne supporte pas le froid et ce n’est que sur la côte d’Azur qu’il peut être planté en pleine terre.

    Vous êtes tenté par cet arbuste aux jolies fleurs en panicules qui s’épanouissent en avril-mai? Plantez-le donc en bac et protégez-le en hiver, il ne s’en portera pas plus mal. Son port étalé et sa taille raisonnable (1 à 2 m) vous permettront même de l’installer sur un balcon ou une terrasse.
    Le raphiolis aime le soleil et apprécie les sols un peu acides, apportez-lui terreau et terre de bruyère si votre sol ne semble pas convenir.
    De croissance lente, il adopte un port étalé au fur et à mesure que ses branches se ramifient, l’ensemble est trés décoratif et vous serez surpris de voir que cette plante est de culture facile et qu’elle ne craint guère les attaques d’ insectes et les maladies.

  • Le saule tortuosa se plait en isolé

    Le saule tortuosa se plait en isolé

    Saule_tortuosa Oui, c’est en isolé qu’il est le mieux car  c’est ainsi qu’il est bien mis en valeur et qu’il est spectaculaire.
    C’est un arbre noueux, avec des branches trés tortueuses qui lui donnent un petit effet frisé assez original.

    Originaire de Chine, il est d’une grande résistance au froid et pousse vite, vous n’aurez pas à attendre des années avant d’avoir un sujet dépassant les 10 m de haut, voire même culminant à 15 m.
    Ce saule tortuosa émet des chatons de couleur jaune-vert au printemps et son feuillage naissant est d’un vert trés doux; voilà un arbre qui allie allure et légèreté.

    Vendu en conteneur, la reprise ne pose aucun problème et vous pouvez le planter à tout moment, même si printemps et automne restent les meilleurs périodes de plantation. N’oubliez pas d’être généreux en arrosages, surtout au départ. Comme ces congénères, ce saule aime les sols frais et une exposition ensoleillée ou à mi-ombre.
    Vous pouvez le laisser pousser comme il l’entend, mais une taille sévère en fin d’hiver ne lui fait pas de mal, bien au contraire, de toute façon les nouveaux rameaux repousseront bien vite.
    Les branches flexibles sont souvent utilisées pour les bouquets secs, soit toutes seules aprés avoir été colorées, soit avec d’autre plantes comme certaines graminées.

  • Le temps des fraises…

    Le temps des fraises…

    Fraisiers Une note pour tous ceux qui comme moi adorent ce fruit parfumé! Dans le commerce en ce moment les grosses fraises importées sont moins nombreuses et ici dans le Gard, voici arrivé le temps des garriguettes , superbes fraises si savoureuses. Ce sont des stars dans le vaste monde des fraises.

    Avez-vous planté quelques pieds de fraisiers chez vous? Oui? Au potager à côté des légumes, dans un massif en premier plan avec des fleurs, ou dans une grande suspension?
    Chanceux que vous êtes, déjà la floraison est là et trés bientôt vous pourrez faire votre récolte. C’est un plaisir inestimable.

    Planter des fraisiers n’est pas une affaire bien compliquée mais attention de bien respecter certaines consignes si vous voulez avoir des plants qui se développent bien et qui donnent de beaux fruits.
    D’abord effectuez ces plantations en septembre-octobre c’est sans conteste le meilleur moment pour ce travail.
    Ces plantes vivaces au feuillage persistant aiment les terres meubles, fertiles et humifères.
    Apportez un bon compost à la terre que vous aurez bien retournée et dont vous aurez enlevé la moindre mauvaise herbe.
    Installez vos fraisiers en sillon espacés les un des autres de 60 cm et en respectant entre chaque pied au moins 40 cm, arrosez régulièrement s’il ne pleut pas et mettez un paillage pour que les plants gardent une certaine fraicheur, cela permet en plus aux fruits de ne pas être en contact direct avec la terre.
    Les fraisiers émettent de nombreux stolons, supprimez-en une bonne partie pour que la plante ne s’épuise pas. Ceux que vous garderez finiront par s’enraciner et vous aurez de nouveaux plants.

    Allez, à quand la récolte pour une succulente tarte aux fraises?

  • Réparation d’un mur de soutènement mitoyen : qui doit payer?

    Réparation d’un mur de soutènement mitoyen : qui doit payer?

    Mur1 Posons deux minutes nos sécateurs et autres outils pour parler d’un sujet qui concerne bon nombre de propriétaires de jardins.
    Votre terrain est-il situé en contrebas de celui de votre voisin? Si oui, vous vous posez peut-être des questions le concernant!

    En fait, tant que le mur de soutènement est bien solide et que tout va bien, peu importe de savoir à qui il appartient, par contre le  jour où le mur a besoin d’être réparé, alors surgit la question de savoir qui va assurer les frais des réparations.
    Vous ou votre voisin?
    La réponse à cette question est importante car les travaux à payer peuvent représenter une somme élevée et pouvoir la partager en deux ce n’est déjà pas si mal.

    Il se peut qu’un acte notarié ait établi la mitoyenneté de ce mur, dans ce cas pas de problème, les frais de travaux sont à partager entre vous et votre voisin.
    Ce n’est malheureusement pas  le cas le plus fréquent et le code civil est muet sur ce sujet.
    Alors? La réponse vient des décisions judiciaires. Les tribunaux considèrent que le mur appartient à celui qui en tire avantage. Donc par exemple si ce mur sert uniquement à retenir la terre de votre voisin afin de lui éviter des éboulements, il en sera le propriétaire et devra en assurer l’entretien  et bien sûr les réparations.
    Si par contre, vous qui êtes en contrebas vous en tirez un quelconque bénéfice comme par exemple un écran visuel par rapport à votre voisin, dans ce cas le mur est mitoyen et les frais seront partagés en deux.

    Voilà ce petit point éclairci, vous pouvez retourner aux joies du jardinage…

  • Semez les oeillets d’Inde

    Semez les oeillets d’Inde

    Des_oeillets_dinde    Les oeillets d’inde, (tagètes) tout le monde les connait car ce sont des plantes qui ne déçoivent jamais tant leur floraison est abondante. En automne quand les fleurs sont fanées et bien sèches, je récupére toujours les graines et je les garde au sec pendant tout l’hiver.
    Il est temps maintenant de les ressortir de l’endroit sombre où elles étaient entreposées pour effectuer les semis.

    Certains, pressés de débuter, ont mis leurs graines en terrines dés le mois de mars, ils auront  un peu d’avance… Mais vous pouvez vous y mettre maintenant en semant bien sûr sous abri car la levée demande une chaleur de fond.

    Comment procéder ? Semez dans des caissettes que vous recouvrirez d’une plaque de verre, arrosez et laissez germer à température de 20 degrés. Quand les plantules auront 2 à 3 feuilles, repiquez-les en godets individuels mais faites bien attention à la tige qui est trés fragile, le mieux est d’ailleurs d’attraper le plant juste au niveau des feuilles.
    Les godets doivent être laissés à l’abri tant que les gelées sont encore à craindre, puis il sera temps de les transplanter en terre en espaçant les pieds d’une vingtaine de centimètres. Pensez à pincer la plante pour qu’elle se ramifie et choisissez-lui un endroit bien ensoleillé, c’est là que l’oeillet d’Inde se trouve à son aise.

    Si vous ne voulez pas vous compliquer la vie, attendez le mi- mai et semez directement en place, vous n’aurez plus qu’à éclaircir vos semis.

    Vous avez un potager? Plantez-y des tagètes, leurs racines émettent une substance qui éloigne les vers parasites et si vous avez planté des choux, ils seront enchantés de cette cohabitation car la mouche qu’ils redoutent ne supporte pas l’odeur de ces jolies fleurs.