Auteur/autrice : evelyne vigier

  • Un cotinus trop volumineux

    Un cotinus trop volumineux

    Cotinus_2 Cet arbuste que l’on appelle aussi arbre à perruques du fait de ces inflorescences en pannicules vaporeuses, est vigoureux et sa croissance annuelle est trés forte. Certaines variétés ont un feuillage pourpré en été et rouge flamboyant en automne. La  floraison légère en  période estivale fait que le cotinus est souvent planté en isolé pour être mis en valeur, mais il entre aussi fréquemment dans la composition des haies libres où s’associe sans problème à d’autres arbustes.

    Installé dans un endroit ensoleillé et dans un sol bien drainé, il va se développer et devenir un peu trop volumineux, n’hésitez pas à le tailler.

    A vos sécateurs, c’est le moment de vous occuper de cet arbuste!
    Pas de recepage pour le cotinus,  la taille consiste plutôt en un rabattage sévère, il s’agit de réduire  des 3/4 les branches qui ont poussé l’année passée. C’est une coupe qui va régénérer l’arbuste en l’incitant à faire de nouvelles pousses et qui va lui permettre de garder une allure plus compact.

    Faut-il le faire chaque année? C’est selon! Si vous taillez ainsi chaque année le cotinus gardera un port buissonnant touffu,  Si par contre vous ne taillez que tous les deux ans, vous aurez un arbuste au tronc court et aux branches longues et flexibles, l’effet est intéressant.
    A vous de voir.

  • Pulmonaire : drôle de nom pour une plante!

    Pulmonaire : drôle de nom pour une plante!

    Pulmonaires1 Oui, drôle de nom. On lui donne deux explications sans pouvoir assurer laquelle est la bonne. Cette dénomination de pulmonaire viendrait des taches qui maculent les feuilles et qui feraient penser à celles des poumons, mais on peut aussi lui trouver  une origine plus rationnelle qui serait la reconnaissance de ses vertus médicinales.

    C’est une vivace qui comme la bourrache fait partie de la famille des boraginacées. Cinq pétales, cinq sépales, cinq étamines et un pistil composent toutes ces fleurs qui chez la pulmonaire sont souvent en entonnoir. Particularité de cette floraison, d’abord roses, les fleurs deviennent bleues puis prennent un ton violet en vieillissant, l’ensemble est agréable à l’oeil.

    Trés rustiques, ces plantes sont parfaites pour meubler un coin ombragé et tenir compagnie aux  aux hellébores, aux campanules, aux narcisses, aux arabis…
    Les nombreuses feuilles velues et tachetées constituent un excellent couvre-sol qui empêche la pousse des mauvaises herbes, comme elles sont décoratives du fait de leurs taches claires, la plante reste intêressante même en dehors de sa floraison.

    Ses exigences? A vrai dire, elle n’en a pas beaucoup, la nature du sol lui importe peu mais la pulmonaire préfère qu’il soit frais, sinon elle est moins belle. Ses jeunes feuilles sont attaquées par les limaces et les escargots, il suffit d’être vigilant sur ce point.
    La plantation se fait au printemps ou à l’automne, c’est aussi aprés l’été que l’on procède à la division des touffes.

  • Encyclopédie des plantes vivaces

    Encyclopédie des plantes vivaces

    Livre Les vivaces nous enchantent. Faciles à cultiver, demandant juste ce qu’il faut comme soins, elle s’épanouissent et fleurissent abondamment avec une réelle bonne volonté.

    Autre atout non négligeable de ces plantes que beaucoup préfèrent aux annuelles: elles reviennent chaque année formant au fil des ans des touffes de plus en plus importantes. Le jardinier n’a plus qu’à diviser les souches pour avoir de nouveaux pied, c’est plutôt économique!

    Ce livre de Graham Rice recense une multitude de vivaces, photos à l’appui ce qui ajoute à l’attrait de cet encyclopédie  fort intéressante.

    Vivaces de toutes saisons, à floraison printanières, estivales ou automnales et au feuillage coloré ou tout simplement vert, ces plantes accompagnent notre vie et agrémentent nos jardins une bonne partie de l’année.

    Vous cherchez un nom particulier? Pas de problème, il y a un classement par ordre alphabétique bien pratique pour ceux qui connaissent parfaitement le nom des plantes, pour les autres laissez-vous porter au fil des pages par les 1400 photos qui illustrent certaines des 5000 plantes évoquées dans ce livre.
    Vous en avez pour un moment avant d’avoir tout passé en revue car outre les fiches consacrées aux vivaces vous trouverez aussi des astuces, des conseils de plantation et un glossaire pour expliquer à tous ceux qui se lancent dans le jardinage, les mots un peu compliqués qu’ils rencontrent dans les revues spécialisées.

    Plongez-vous dans cette encyclopédie, vous allez apprendre une foule de choses!

  • L’orme si menacé

    L’orme si menacé

    Orme Rien de spectaculaire dans la floraison de l’orme mais ses petites fleurs regroupées sur les branches nues le transforment en lui donnant un aspect entièrement rosé.
    Les fruits qui apparaissent ensuite sont des graines enveloppées dans une membrane transparente de ton vert pâle, ils sont disséminés par le vent qui vu leur légèreté peut les emporter loin.
    Les ormes vivent vieux. L’orme champêtre, celui qui autrefois bordait les prés peut vivre 500 ans mais ces arbres ne font quasiment plus partie du paysage de nos campagnes du fait de leur fragilité face à la graphiose.

    Cette maladie appelée aussi "maladie hollandaise de l’orme" est due à un champignon véhiculé par des insectes suceur de sève, elle déforme l’écorce des branches et entraine le dessèchement du feuillage.
    Dans les années 1960 à 1980 la graphiose a fait des ravages parmi ces arbres, un bon nombre ont péri.
    Si vous constatez le moindre symptôme sur vos ormes, taillez vite tous les rameaux desséchés pour limiter les dégâts. Certaines variétés sont maintenant plus résistantes à cette maladie, il vaut mieux les privilégier.

    Les ormes aiment le soleil, ne les plantez surtout pas au nord, cette exposition ne leur convient pas du tout. Par contre, les vents même violents ne les dérangent pas et ils sont trés rustiques ce qui permet de constituer avec eux des rideaux de verdure ou des bosquets bien isolants.

  • Quand la coronille joue la couleur

    Quand la coronille joue la couleur

    Coronille4_2 Elle débute sa floraison d’abord timidement, une fleur de-ci de-là et puis d’un coup, c’est l’explosion et l’arbuste devient entièrement jaune. Superbe coronille, belle toute l’année avec en hiver son feuillage vert bleuté et dés la mi-février une floraison qui exhale un parfum extraordinaire.

    La coronille est trés présente dans le sud de la France et notamment dans la garrigue où elle pousse toute seule, c’est dire sa résistance à la sécheresse. Elle y côtoie d’autres espèces locales comme les lauriers-tin, les lavandes, les romarins…Imaginez toutes ces senteurs mêlées!

    Comme d’autres plantes méditerranéennes (callistemon, laurier-rose…) elle supporte quelques petites gelées mais il ne faut pas trop lui en demander. Ses rameaux sont fragiles et en cas de neige ou de forte pluie, il n’est pas rare d’en trouver certains cassés net.
    Ces arbustes que j’aime avoir au jardin et qui y poussent sans se faire prier, ne vivent pas de longues années mais ils se ressèment généreusement ce qui fait qu’il y a toujours de nouveaux pieds à replanter ou à laisser là où ils sont s’ils ne  sont pas trop mal placés.

    Installez la coronille chez vous en pleine terre si  le climat de votre région n’est pas trop rude, sinon  plantez-la dans un grand pot que vous rentrerez en hiver.
    Son exposition favorite? Le plein soleil bien sûr, c’est une exigence pour elle mais c’est la seule.

  • Des balconnières trés variées II

    Des balconnières trés variées II

    Begonia_et_cleomes Destinées à accueillir les plantes afin de décorer un balcon, ces contenants doivent être suffisamment profonds pour que la végétation puisse s’y développer à son aise.
    Choisissez-les avec une hauteur d’au moins 20 cm et vérifiez qu’il y a bien un trou de drainage, sinon percez le fond, c’est absolument indispensable. Le substrat doit convenir aux plantes à installer, terre de bruyère pour certaines ou terreau pour la plupart des autres comme les pélargoniums.

    Les balconnières sont fixées à leur support au moyen d’une accroche, il en existe de différente forme allant des plus simples aux plus sophistiquées type support métallique en fer forgé.
    A vous de voir.

    Un balcon bien fleuri est une réalisation qui demande du travail à l’installation mais surtout qui exige un entretien constant. Laissées sans soin vos balconnières ne seront pas décoratives bien longtemps mais si vous vous en occupez suffisamment, alors là, vous serez enchanté du résultat.

    Les plantes à installer doivent être choisies soigneusement car certaines se prêtent mieux que d’autres à ce type de culture. Pas de problème avec les grands classiques comme les pétunias, les pélargoniums, les lobelias, les pourpiers bien adaptés à la sècheresse et au soleil que vous pourrez planter pour votre décor estival. Pour le moment, les compositions de lierre, fusain, cyclamens…qui ont égayé les balcons pendant l’hiver sont encore décoratives, gardons-les encore un peu.
    Votre balcon est à l’ombre? Au printemps plantez des fuchsias, des impatiens, des bégonias, vous aurez de magnifiques jardinières bien colorées.

    Un balcon bien fleuri c’est un plaisir partagé avec tous ceux qui ne font que passer mais qui attirés par le spectacle, n’hésitent pas à s’arrêter un instant pour l’admirer.

  • Des balconnières trés variées I

    Des balconnières trés variées I

    Petunias_balcon Elles ont été délaissées pendant tout l’hiver, certaines sont abimées et ont besoin d’être remplacées : il est temps de faire le point sur vos balconnières.
    Il y a dans le commerce un choix trés vaste de ce type de contenant et je parie que vous allez hésiter avant de faire votre choix. En dehors de l’aspect esthétique il faut quand même tenir compte de différents points : support, exposition du balcon, facilité d’entretien, durée de vie du contenant…
    Le choix du type de balconnière étant décidé, reste à en évaluer le nombre et là c’est selon ce que vous voulez obtenir : pour un effet d’écran accrochez vos jardinières les une à côté des autres, pour un effet fleuri plus aéré et afin de ne pas vous cacher une belle vue, laissez de l’espace entre elles mais pas exagérément sinon votre décor apparaitra trop pauvre.

    Quelles balconnières?
    Les plus légères, les moins chères sont celles en plastique elles présentent des avantages : leur entretien est facile, leur matière évite une évaporation trop importante, par contre elles n’ont rien d’original.
    Les contenants en bois sont beaux, sobres, naturels, ils isolent les racines du froid en hiver et sur un balcon ils sont trés esthétiques.
    Vous avez peut-être constaté que ces dernières années, les balconnières en métal sont trés à la mode, elles plaisent ou non mais en tous cas font des contenants trés résistants et bien adaptés à ce type de culture.
    Que dire des balconnières en terre cuite? Leur inconvénient : leur poids qui demande une accroche trés solide mais en contre-partie  elles présentent l’avantage d’avoir un bel effet naturel et le matériau permet une évaporation du surplus d’eau. Mais cet avantage est à double tranchant car il faudra arroser plus fréquemment en plein été en période de sècheresse.
    Il y a dans le commerce des poteries en terre cuite émaillée de toutes les couleurs et vous pouvez aussi trouver des balconnières en osier tressé plutôt fragiles et des balconnières en pierre reconstituée qui elles, sont trés lourdes.

    Suite demain

  • De l’aubriète pour vos rocailles

    De l’aubriète pour vos rocailles

    Aubrite Petite vivace persistante dont la hauteur ne dépasse pas les 10 cm, l’aubriète est parfaite dans les rocailles où elle s’associe avec bonheur à d’autres plantes comme la corbeille d’argent, le millepertuis, les mimules, ou les phlox.

    Les aubriètes s’étalent beaucoup, retombent sur les gros cailloux placés là, et leurs tons mauve, rose, pourpre et violet font ressortir les vivaces avec lesquelles elles cohabitent. Ce sont pratiquement toutes des hybrides, les plus cultivées ont des fleurs simples à 4 pétales mais il y a des variétés à fleurs doubles qui méritent qu’on s’y intéresse.

    Si vous créez une rocaille, pensez à l’aubriète, c’est au printemps qu’on la plante mais la plantation effectuée en automne donne aussi de bons résultats. Elle sera bien dans une terre ordinaire et exposée en plein soleil. Pas de problème concernant sa résistance au froid, ne vous tracassez pas pour elle, cette plante est trés rustique et l’automne prochain vous n’aurez pas à la protéger, elle survivra sans peine aux températures basses de l’hiver.
    Vous avez déjà des pieds de cette vivace dans votre jardin? Ils vous semblent un peu trop serrés et ont donné moins de fleurs l’an passé? La division est la solution à adopter, elle permet en plus d’avoir des plants supplémentaires à replanter ailleurs ou à donner.
    En mai, quand la floraison sera terminée, rabattez sévèrement les aubriètes, vous verrez comme elles deviendront bien touffues!

  • Occupons-nous des hortensias

    Occupons-nous des hortensias

    Hortensia_rose Vous avez été déçu l’an dernier par la modeste floraison de vos hortensias? Vous espériez mieux?
    Peut-être que cela fait longtemps que vous ne leur avez pas consacré un peu de temps pour tailler leurs branches.

    Pas question bien sûr de rabattre l’arbuste dans son ensemble car la floraison se fait sur les bourgeons initiés l’année précédente. Il faut aider les hortensias à retrouver une certaine vigueur tout en évitant de se priver de fleurs cet été, ce qui serait le cas si on coupait toutes les tiges à ras du sol. Certes ainsi taillé, l’hortensia serait régénéré et l’année prochaine sa floraison serait superbe, mais en attendant cette année l’arbuste serait bien triste sans sa floraison. Adoptons une demi-mesure.

    Commençons par supprimer les fleurs fanées restées en place, elles ont bien joué leur rôle en protégeant les boutons floraux mais il est temps de les enlever. Coupons aussi toutes les tiges mortes, leur bois brun indique clairement qu’elles ne reçoivent plus de sève.
    Ensuite, il faut tailler à ras du sol les tiges les plus anciennes, ce sont celles qui sont les plus grosses et leur teinte est légèrement plus pâle que les autres, vous ne pouvez pas vous tromper.
    Repérez enfin les pousses vigoureuses des tiges restantes et taillez juste au dessus de ces pousses, elles donneront des fleurs dans quelques mois.
    Voilà, nos hortensias vont se refaire une santé!

  • Les dégats de la piéride et de la mouche du chou

    Les dégats de la piéride et de la mouche du chou

    Chou Vous les avez plantés en espérant obtenir de beaux choux bien pommés, vous pensiez que  la culture de cette plante ne posait aucun problème et là, vous êtes tout ennuyé de découvrir vos choux avec les feuilles en dentelles.  C’est que la piéride adore grignoter ces feuilles et qu’elle y fait des dégâts.
    Ces chenilles sont issues de la ponte d’un papillon blanc aux ailes jaune pâle tacheté de noir, elles sont voraces et leur grignotage incessant finit par fatiguer la plante, même si la plupart du temps elles se contentent des feuilles extérieures. Sans compter que les choux n’ont plus rien d’esthétique quand elles sont présentes.

    La mouche elle aussi est une plaie au potager. Si vos choux sont mal en point et que vous constatez leur dépérissement alors que rien ne justifie cet état, c’est sûrement que cet insecte est venu pondre au pied de la plante et que les vers dés leur arrivée ont commencé à se nourrir des racines.

    Que faire dans de tels cas pour lutter contre ces ennemis? Pour contrer leur ponte, il y a un truc que certains emploient et qui consiste à étendre un filet fin sur les choux, mais le résultat n’est pas garanti à 100%!
    Si au cours de vos inspections au potager vous constatez la présence d’oeufs, commencez par les enlever à la main, ce seront autant d’envahisseurs en moins.
    Contre les attaques importantes, pensez aux traitements bio, ils vous permettront de lutter efficacement contre ces indésirables.