Auteur/autrice : evelyne vigier

Le merle, un familier des jardins
Ce jour là, je coupais le parc par une allée et d’un coup, je l’ai vu surgir devant moi, sautillant et regardant à droite et à gauche, il n’avait pas l’air bien peureux, sans doute habitué à voir du monde, j’ai pu le prendre en photo sans le déranger et il a continué à chercher sa nourriture dans le sol sans se soucier de moi.
il était drôle avec son plumage tout noir, son bec jaune et son oeil vif cerclé d’un beau jaune-orangé. De temps en temps il tournait la tête vers le haut, scrutant les alentours puis continuait ses recherches.
Le merle est un ami du jardin, il ne faut pas le chasser.
Cet oiseau de la même famille que les grives est un familier qui vit prés des hommes car il trouve dans nos parcs et nos jardins tout ce dont il a besoin pour vivre. Laissez-le tranquille, c’est vrai qu’il chaparde quelques fruits au verger mais en compensation il se rend utile en vous débarrassant de beaucoup d’insectes et de petits animaux nuisibles à nos plantes.
Il se nourrit de baies, mais surtout de vers, d’araignées, de chenilles, de petits escargots et autres petites bêtes qui s’en prennent à nos plantes.
Regardez-le faire, il est amusant, gratte la terre et les feuilles pour trouver sa pitance, se repliant à l’abri d’un fourré dés qu’il se sent menacé.
A l’arrivée du printemps, c’est lui qui chante si bien nous réveillant de son chant flûté et mélodieux, sa présence est appréciée des amoureux de la nature.
octobre 26, 2007
Fin de floraison pour la ketmie des marais
Ce nom de ketmie des marais vous dit quelque chose? Peut-être pas mais vous avez déjà sûrement vu cette vivace herbacée et vous avez pu admirer ces fleurs à la taille peu habituelle, certaines font 25 à 30 cm de diamètre ce qui rend cette malvacée plutôt étonnante.
Feuillage caduc, fleurs blanches, roses ou rouge qui se succèdent jusqu’en septembre et même mi-octobre, cette ketmie des marais forme de belles touffes qui reviennent chaque année. C’est en fait un hibiscus qui peut être cultivé en pleine terre et que vous trouverez dans le commerce sous le nom d’hibiscus moscheutos.
Il y a beaucoup d’espèces différentes parmi les hibiscus, la plupart sont fragiles et cultivés en intérieur, mais cet hibiscus tout comme l’hibiscus syriacus sont plus résistants et peuvent être laissés dans le jardin en hiver. Protégez tout de même la souche de cette ketmie à la fin de l’automne après l’avoir rabattue. Au printemps elle est un peu longue à démarrer mais après elle pousse assez vite, en tous cas au bout de quelques années vous aurez une belle touffe et vous pourrez prélever des rejets pour les installer ailleurs.
Cette plante aime le soleil et les sols riches et humides, arrosez copieusement en été car elle ne supporte pas d’avoir les pieds au sec.
Au printemps vous pourrez tenter les semis. Faites-les au chaud pour que les graines germent correctement et petite astuce, laissez tremper celles-ci 24h avant de les mettre dans du terreau humide.
octobre 25, 2007
Pour le décor, comptez sur les hostas
Souvent cultivés pour leur beau feuillage, il ne faut pas oublier quand même que les hostas ont aussi une floraison intéressante et parfois parfumée.
Il y a des passionnés de cette plante comme il y a des passionnés d’orchidées ou de fuchsias et ces mordus d’Hostas ont constitué de magnifiques collections, certaines pépinières se sont d’ailleurs spécialisées et offrent des hostas de variétés très différentes.
Ce sont des plantes au feuillage exceptionnel: feuilles larges à l’aspect velouté, lisse ou gaufré, maculé de couleur argent, jaune, bleu ou crème. Ce sont des liliacées qui font toujours de l’effet dans les massifs et qui se suffisent à elles-mêmes.
On plante souvent les hostas en les regroupant entre eux de façon à mélanger leurs feuillages mais ils peuvent très bien être laissés en compagnie d’autres plantes comme les alstilbes, les campanules ou les fougères qui elles aussi aiment l’ombre et la mi-ombre.
Les hostas sont des vivaces qui s’étoffent d’année en année et qui ne demandent que peu d’entretien. Installés dans un sol humifère et frais, ils ont besoin de bons arrosages en été et d’une surveillance accrue des ravageurs comme les limaces qui apprécient tout particulièrement leurs feuilles. Soyez vigilants si vous ne voulez pas retrouver vos belles plantes à moitié mangées.
Cultivés en bordure de massifs sous l’ombrage d’arbres qui les protègent du chaud soleil, les hostas peuvent aussi être plantés en pot, ils s’y plaisent bien et se développent avec vigueur à condition d’avoir de l’eau car ils craignent la sècheresse.
Lorsque la plante devient trop encombrante au jardin, procédez à la division de la touffe, cela vous permettra de la multiplier en la régénérant.
Vous aimez confectionner des bouquets? Coupez quelques feuilles pour encadrer des fleurs à longue tige, vous verrez que votre bouquet aura de l’allure.
octobre 24, 2007
Une dévoreuse: la mante religieuse
Les mantes religieuses sont nombreuses au jardin en ce moment et j’en retrouve même dans la maison à mon grand regret car je crains un peu ces petites bêtes. Inoffensives certes mais leur allure m’impressionne.
Abdomen allongé et longues pattes avant, la femelle fait 6 bons centimètres mais le mâle est plus petit.
C’est la position de ses pattes qui lui a valu son nom de mante religieuse car quand elle guette sa proie, elle les rabat ce qui donne l’impression qu’elle est en prière. Cet insecte au corps volumineux a une toute petite tête très mobile et de gros yeux, pas étonnant que la mante soit une grande chasseuse. Brunes, beige ou vertes elles prennent des tenues de camouflage pour ne pas se faire repérer.
Chaleur et soleil lui conviennent bien, elle est très présente mais a depuis longtemps élargi son territoire et finalement on la retrouve un peu partout quand les étés sont ensoleillés.
La mante religieuse mange de nombreux insectes et pour cela est la bienvenue au jardin. Criquets, papillons, araignées, mouches, sauterelles… difficile de lui échapper tellement sa rapidité à l’attaque est importante. Elle lorgne ses proies en tournant sa tête triangulaire, les repère et lance à toute allure ses pattes antérieurs pour emprisonner sa victime qu’elle décapite et dévore.
Dotée d’un énorme appétit cet insecte avale de grandes quantités de nourriture tout au long de l’été. L’automne venu, la femelle pond ses oeufs. Les adultes ayant assuré leur descendance meurent en hiver et la nouvelle génération voit le jour au début de l’été suivant.
Quelle mauvaise réputation elle a! On l’accuse de tuer et de manger le mâle lors de l’accouplement et malheureusement pour lui c’est le sort qui lui est le plus souvent réservé.
octobre 23, 2007
Les beaux fruits décoratifs de la passiflore caerula
La passiflore caerulea est une magnifique grimpante qui pousse vigoureusement et est capable de couvrir une tonnelle avec rapidité. J’ai installé la mienne il y a quelques années et elle a fait des "petits" qui sont ressortis un peu partout autour d’elle. Petits plants que j’ai laissés en place pour certains et que j’ai récupérés pour d’autres afin de les changer d’endroit. Quelques-uns ont été mis en pots et ont fait le bonheur d’amis.
Cette passiflore a une superbe floraison, ses fleurs bleues et blanches sont originales et complexes, elles se renouvèlent constamment pendant de longs mois. Dans le midi cette plante garde son feuillage en hiver, effet décoratif assuré!
En ce moment les longues tiges sont chargées de fruits d’une belle couleur orange. On dirait que la plante porte des oeufs colorés, c’est assez spectaculaire.
Laissez ces fruits en place, ils sont un élément de décor bien attrayant au jardin.
Comestibles vous demandez-vous? Oui, mais insipides et donc sans intérêt culinaire. Ces fruits ne sont pas les savoureux fruits de la passion que l’on trouve dans le commerce et qui sont issus de la passiflore edulis.
Cette passiflore est bien plus sensible au gel que la caerulea et ne supporte pas les températures inférieures à -4 degrés, elle est à réserver à la zone où pousse l’oranger.
La passiflore caerulea appelée aussi passiflore bleue est relativement résistante au froid mais protégez le pied en hiver et si vous habitez une région plutôt rude, préférez la culture en pot et rentrez-la dans une lieu abrité du gel pour la mauvaise saison.
octobre 22, 2007
Boutures de forsythia, c’est le moment
Les forsythias poussent vite, sont facile à vivre et ont une floraison printanière éclatante. Pourquoi ne pas profiter de la période automnale pour bouturer le vôtre et avoir d’autres sujets afin de réaliser une haie ou un bosquet? Cela ne vous demandera que peu de temps et vous aurez le plaisir de pouvoir les replanter au mois de mars.
Ces arbustes qui fleurissent au début du printemps sont taillés dès que les fleurs sont fanées, il s’en suit une pousse rapide de jeunes branches qui en mars-avril seront couvertes de fleurs. Actuellement le forsythia ralentit sa croissance, se prépare à l’arrivée de l’hiver, profitez-en pour faire quelques boutures de tiges.
Le procédé de multiplication qui s’applique à de nombreux végétaux n’est pas très compliqué à réaliser, il suffit de suivre le mode opératoire.
Coupez des tronçons de tiges d’une vingtaine de centimètre. Il vous faut choisir du bois poussé dans l’année sinon la reprise n’est pas assurée.
Placez ces bouts de tiges complètement défeuillés dans un coin de terre abrité du jardin, à l’ombre et au pied d’un mur. Le mieux est de disposer un lit de sable sur la terre et de planter les boutures inclinées vers le mur en ne laissant dépasser que l’extrémité de la tige.
Arrosez-les bien sûr et ne les touchez plus jusqu’au printemps, à ce moment-là vous pourrez les installer au jardin à l’endroit de votre choix.
octobre 21, 2007
L’ hydrangea serrata joue l’originalité
Un Hydrangea aux fleurs originales, voilà qui satisfait tous ceux qui aiment ce type de plante. Cet arbuste touffu a un port buissonnant et une taille qui lui permet de s’adapter à de nombreuses situations (il mesure environ 1,50 m). il est parfait en isolé mais regroupé avec d’autres il fait de beaux massifs, et planté dans un bac il sera une pièce maitresse de la décoration de votre terrasse ou de votre balcon.
L’hydrangea serrata est une vivace au feuillage caduc et aux inflorescences plates qui ont la particularité de porter des petites fleurs fertiles entourées de fleurs stériles bien colorées.
Cet hydrangea, comme ses cousins les hortensias dépend du PH du sol pour sa couleur, donnez-lui surtout un sol bien drainé, frais et humide, il lui faut ça pour être à son aise. Préparez le sol en mélangeant de la terre de bruyère à la terre de jardin et veillez bien à isoler le trou de plantation si votre terre est calcaire. A la fin de l’hiver, apportez-lui un peu de compost cela l’aidera à bien redémarrer.
Grande question concernant les hydrangeas, faut-il les tailler? On recommande en général de laisser les fleurs fanées en place tout l’hiver car elles protègent les bourgeons floraux en formation et puis même sèches les fleurs sont décoratives, alors ce serait dommage de s’en priver. A la fin de l’hiver, dés que les beaux jours reviennent, on coupe les inflorescences mais juste au dessus des nouveaux bourgeons et en faisant bien attention de ne pas les abimer.
Violet, rouge, rose, blanc, bleu, j’aime tout particulièrement les hydrangeas aux fleurs rose foncé, et vous?
octobre 20, 2007
Quelques plantes estivales encore en fleurs
Les journées raccourcissent à vue d’oeil, l’automne est bien avancé et le jardin perd chaque jour un peu plus de sa superbe. Heureusement, certaines plantes sont là pour prolonger les belles floraisons estivales et nous offrent de la couleur au jardin, nous faisant croire que l’hiver est encore loin.
Las, ce sont vraiment les derniers feux de l’été indien et les premiers froids viendront à bout de ces courageuses.
Dans le midi, elles ont encore quelques semaines de répits et profitent de la rosée matinale pour se refaire une beauté. A nous d’en profiter pleinement!
Mais quelles sont ces vivaces sur lesquelles on peut encore compter fin octobre? D’abord les asters, bleus ou roses et toujours populaires, et puis les marguerites qui poussent la bonne volonté jusqu’à fleurir parfois quand novembre est installé. Les sédums au feuillage charnu et aux grosses fleurs sont présents de même que lantanas qui devront bientôt être hivernés. N’oublions pas de parler bien sûr des plantes "soleil" comme les rudbeckias, les coréopsis, les infatigables gaillardes car ces vivaces sont pleines de ressources. Les rosiers quand à eux continuent bravement à fleurir, il en sera ainsi tant que le gel ne sera pas arrivé pour les perturber.
Les plantes annuelles ou cultivées comme telles nous réservent bien des surprises en égayant le jardin longtemps après la fin de l’été. Citons juste les agératums, les cléomes, les célosies, les mufliers, les bégonias, les impatiens, les verveines…
Finalement elles sont très nombreuses ces plantes qui attendent le froid pour déclarer forfait et certaines comme les capucines ou les soucis arrivent à persister tout l’hiver quand celui-ci est doux.
octobre 19, 2007
Une nouveauté au pays des gerberas
Cette nouvelle création horticole est une réussite, présentée par Joel Bruffin sur son blog "le pouvoir des fleurs" elle a tout de suite attiré mon attention.
Les gerberas dont nous avons déjà parlé et que vous connaissez tous de vue sont de belles plantes peu exigeantes qui ont de grosses fleurs aux coloris variés avec de beaux pétales qui s’épanouissent autour d’un coeur coloré. L’espèce d’origine aux fleurs rouge- orangé est maintenant concurrencée par de nombreux hybrides aux tons allant du jaune au orange en passant par le rouge et le saumon.
Le gerbera dont nous parle Joël est un spécimen aux fleurs en pompons qui devrait connaitre un succès mérité.
Plutôt que de vous faire un résumé de cette intéressante note, je vous la transmet en entier, bonne lecture.
"Un nouveau gerbéra:Pomponi Sponge Bob
Ce nouveau gerbéra a été présenté au salon Horti Fair .
C’est une fleur double en forme de pompon particulièrement fournies qui le fait ressembler à un dahlia
Vous remarquerez que les obtenteurs Hollandais ont de l’humour, un gerbéra "Bob l’éponge", cela me rappelle un certain dessin animé….
Il fait parti d’une série de 7 couleurs. Il est le premier d’une série de sept couleurs. Sponge Bob qui est jaune, Belfi est rose clair, Pimpernel rouge foncé et Wolfy blanc. Les trois derniers arriveront bientôt.
L’Office Hollandais des Fleurs annonce une tenue en vase qui fait plaisir : 15 à 17 jours après la récolte et une exellente solidité des tiges ".
Sources textes et images Office Hollandais des Fleurs
octobre 18, 2007
Le noyer a besoin d’espace
Parler du noyer me rappelle mon enfance, quand à l’automne nous nous armions de grandes perches pour taper les branches et faire tomber les fruits de l’arbre. Il fallait ensuite les ramasser, ôter l’enveloppe verte à moitié défaite, cela tachait nos mains et ce n’était pas facile de faire partir cette couleur marron foncé.
C’est à partir de l’écorce de certaines variétés de noix qu’est fabriqué le brou de noix bien connu pour ses capacités à teinter le bois. Cet arbre a une ramure impressionnante, donnez-lui beaucoup d’espace il a besoin de s’étaler.Un conseil, adoptez-le seulement si vous avez un grand jardin.
Le noyer est parfaitement rustique, il résiste au fort gel mais souvent, les gelées tardives viennent compromettre la floraison qui a lieu en avril-mai. Il n’aime pas les sols lourds et humides mais il s’adapte très bien en tout autre terrain même calcaire, à part ça, il lui faut une bonne exposition ensoleillée et abritée des vents.
Pas de taille sauf nécessité de couper une branche gênante, le noyer n’aime pas ça mais par contre ôtez le bois mort pour aérer la ramure et nettoyer l’arbre.
Les noix fraiches se récoltent en aôut-septembre, celles que l’on veut garder longtemps doivent être récoltées en octobre, laissez-les bien sécher et comme pour les noisettes et les amandes, entreposez-les dans un endroit sec.
octobre 17, 2007