Auteur/autrice : evelyne vigier

  • Les racines peuvent causer des dégâts

    Les racines peuvent causer des dégâts

    Sumac L’automne est là, c’est le moment des plantations qui revient. Nous sommes nombreux à vouloir installer des arbres et arbustes dans nos jardins, et nous nous décidons souvent sur un coup de coeur. Envie d’avoir près de la maison certaines espèces pour leur port agréable, pour l’ombre que ces arbres apportent ou tout simplement pour profiter d’une floraison aussi belle qu’odorante, comme celle des mimosas.

    Pas de problème avec certains comme les tilleuls, mais même dans ce cas préférez laisser une distance raisonnable entre votre maison et les arbres que vous plantez, vous vous éviterez bien des désagréments.

    Si vous décidez de planter un sujet de bonne taille comme un magnolia, faites-le mais laissez au moins 10m entre lui et vos murs d’habitation, par contre évitez à tous prix les saules, les érables argentés et toutes les espèces aux racines envahissantes qui causent d’importants dégâts aux fondations, aux terrasses dont ils soulèvent les dalles et aux canalisations qu’ils obstruent. Un saule est capable de boucher entièrement tout un système de drainage des eaux usées et les travaux pour remettre tout en état sont considérables alors il vaut mieux s’abstenir ou l’installer très loin de l’habitation si vous disposez d’un grand jardin.

    En général on préfère planter des arbres caducs près de la maison pour pouvoir bénéficier du soleil d’hiver quand toutes les feuilles sont tombées, c’est judicieux mais il ne faut pas oublier de faire régulièrement un nettoyage des gouttières qui se retrouvent vite pleines de feuilles.

    J’espère que je ne viens pas de contrarier vos plans!

  • Plantons les bulbes comme il faut!

    Plantons les bulbes comme il faut!

    Lys_orange Planter des bulbes n’est pas bien compliqué pensez-vous et vous vous dites"mais elle nous prend pour des débutants"! Mais non, c’est plutôt que j’ai constaté que certaines personnes étaient bien perplexes au moment de faire ces plantations, se demandant dans quel sens les planter et à quelle profondeur. Il ne s’agit effectivement pas de les installer trop en surface ou pas assez profond, ce qui serait perturbant pour la tige qui doit se diriger vars la lumière.
    C’est le moment de mettre en terre les bulbes qui fleuriront dés la fin de l’hiver alors mieux vaut respecter certaines règles pour être assuré du résultat.

    La règle générale en matière de plantation de bulbe veut qu’on les enfonce à une profondeur égale à 2 fois1/2 leur hauteur mis à part certaines exceptions comme les bégonias, les cyclamens et les iris qui doivent seulement affleurer le sol.
    Vérifiez aussi qu’ils sont bien dans le bon sens. Pas de problème avec les oignons de tulipes, de crocus, de narcisses, de jacinthes ou de lis, on voit parfaitement comment les installer: pointe vers le haut.
    Pour d’autres cela est moins évident, si ce sont des bulbes qui présentent une face incurvée, alors, il faut mettre le creux vers le haut, la partie légèrement arrondie vers le bas.
    Si vraiment vous avez un doute, si vous n’arrivez pas à savoir quel est le sens du bulbe comme c’est souvent le cas pour les plus petits, plantez-le sur le côté en biais, la tige trouvera moyen de se diriger vers la lumière.

    Vous allez de ce pas faire vos achats pour quelques plantations? Préférez les bulbes de bonne taille, ils vous donneront une floraison beaucoup plus belle.

  • Ces grimpantes qui nous enchantent

    Ces grimpantes qui nous enchantent

    Clematite_rose Qui d’entre vous pourrait dire qu’il reste indifférent devant le spectacle offert par ces plantes qui forment de si beaux décors verticaux? Les grimpantes sont un enchantement, elles sont vigoureuses comme la glycine ou d’aspect fragile comme la clématite, elles sont toutes de croissance plutôt rapide et très florifères.

    Plantes de plein soleil comme le jasmin étoilé, elles acceptent pour certaines les expositions plus ombragées, c’est le cas de l’hortensia grimpant, mais la plupart sont peu exigeantes en la matière et poussent bien à mi-ombre.
    Parfumées ou non? J’aime celles qui répandent un agréable parfum et c’est pour cela que j’ai toujours planté du chèvrefeuille, il a une senteur incomparable.

    Certaines s’accrochent d’elles-même au moyen de vrilles (clématites) ou de crampon (bignones), d’autres ont besoin de votre aide et doivent être palissée sinon elles prennent un port retombant car elle ne peuvent pas grimper toutes seules, c’est le cas du jasmin d’hiver à la belle floraison jaune.  C’est aussi le cas de tous les rosiers grimpants qu’il faut attacher à un support pour qu’ils puissent prendre de l’altitude.

    Selon la région que vous habitez, choisissez des variétés plus ou moins rustiques, la bougainvillée ne supporte pas le froid, laissez-la en pot et préférez-lui un campsis qui résistera au gel et qui ne vous donnera aucun soucis. La passiflore quant à elle est peu rustique, la seule à supporter des hiver disons moyennement froids est la passiflore caerulea, mais je vous conseille fortement de protéger son pied si vous n’habitez pas une région au climat doux.

    N’oubliez pas la vigne vierge et le lierre, ils présentent bien des attraits.

  • Les vertus du souci

    Les vertus du souci

    Souci Tout le monde connait cette plante à l’odeur particulière et aux coloris éclatants qui est toujours présente dans les jardins et qui meuble les coins délaissés. Savez-vous que c’est elle que l’on retrouve dans de nombreuses préparations telles lotions, crèmes apaisantes, infusions?

    Son nom latin de calendula vous dit quelque chose? Si vous regardez bien les étiquettes de vos produits de soins, vous y trouverez peut-être le nom de cette belle annuelle si peu exigeante sur ces conditions de vie.
    Plante comestible, le souci servait autrefois de colorant alimentaire car ses pétales donnent une belle couleur jaune et permettent en plus d’aromatiser les plats.

    En octobre, il est encore temps de semer les graines de souci, vous le ferez à la volée, dans une terre ordinaire, voire même pauvre, mais surtout en situation ensoleillée.
    On dit que les soucis poussent partout et c’est vrai qu’ils sont très faciles à vivre. Juste quelques arrosages, un peu d’engrais pour qu’ils soient plus beaux, et voilà qu’ils s’installent, se développent et fleurissent à tout va pendant de longs mois.
    L’idéal est de procéder à des semis étalés dans le temps, à l’automne pour une floraison précoce puis à partir de mars pour avoir des fleurs le plus longtemps possible.
    Avec vos semis, vous aurez des parterres très fournis et très fleuris, profitez-en pour faire des bouquets, les soucis tiennent plusieurs jours en vase et accompagnent parfaitement d’autres fleurs comme les zinnias ou les anthémis.
    Un petit truc pour finir cette note: préparez-vous un bain et jetez-y quelques têtes de fleurs de soucis, effet relaxant garanti!

  • Les multiples clochettes des campanules

    Les multiples clochettes des campanules

    Campanules_1 Un parterre entier de clochettes bleues à moins que vous ne préfériez le rose ou le blanc, voilà une idée à ne pas négliger. Pour obtenir un massif léger mais fourni avec des plantes florifères et qui plus est faciles d’entretien, ayez recours aux campanules, elles sont des sujets de choix pour apporter au jardin de la couleur et de la douceur.

    Leurs différentes tailles permettre de les utiliser en divers endroits, en massifs bien sûr où les plus grandes pourront s’épanouir, elles font d’excellentes fleurs à couper, profitez-en pour confectionner des bouquets. En bordure ou rocaille les campanules trouvent une place qui va à merveille aux espèces de taille moyenne ou basse, quant aux murets, c’est là le lieu où je préfère les installer car elles y retombent avec beaucoup de grâce.

    Les campanules sont plantes herbacées qui poussent en tous sols même si elles ont une préférence pour les terres riches, humides et bien drainés, évitez-leur surtout d’avoir les pieds dans l’eau car cela, elles ne l’apprécient guère!
    ce sont des vivaces ou des annuelles, elles se ressèment volontiers mais vous pouvez faire vos propres semis au printemps, vous les repiquerez en pleine terre quand les gelées printanières ne seront plus à craindre.
    Les vivaces peuvent être divisées soit au printemps soit en automne, vous allez pouvoir procéder à cette opération, c’est le moment. Mettez-les à l’abri cet hiver vous les planterez en terre en mai.
    Les feuilles tendre et les tiges grêles des campanules constituent un met de choix pour les limaces, soyez vigilants en période humides où elles sévissent le plus.

  • Un ravageur: le criocère

    Un ravageur: le criocère

    Criocre_2 Vous l’avez vu au jardin? C’est un coléoptére qui mesure environ 8 mn. il se fait remarquer par la belle couleur rouge de ses élytres qui tranche sur le noir de ses pattes. Un insecte somme toute assez élégant mais que l’on n’aime pas voir au jardin.
    Les criocères adultes et leurs larves aiment surtout les liliacées et si vous avez des lis, vous vous êtes sûrement aperçu que des ravageurs venaient les visiter. Capables de faire de gros dégats, ces insectes s’attaquent aux feuilles, aux fleurs et même aux tiges qu’ils perforent et creusent profondément. Leur activité est telle qu’elle peut entrainer la destruction des plantes lorsque l’invasion est sévère.

    Les larves des criocères connaissent l’art du camouflage, elles sont protégées par une enveloppe de couleur brune qui est en fait un amas de leurs déjections, elles se mettent ainsi à l’abri de leurs prédateurs qui, hormis les oiseaux ne sont guère nombreux.
    Si vous n’avez que peu de plantes atteintes, essayez d’enrayer ce fléau en enlevant manuellement ces coléoptères, sinon utilisez quelques trucs comme le marc de café déposé au pied des plantes, son odeur joue le rôle d’un répulsif, et puis, le savon contre les larves suivi d’un bon nettoyage au jet  peut se révéler très efficace.

    Bonne lutte!

  • La galle du pistachier terebinthe

    La galle du pistachier terebinthe

    Galle_du_pistachier Cet arbre méditerranéen qui a une forte odeur de résine est un habitué des garrigues où il pousse à l’état sauvage. A sa floraison rougeâtre succèdent des grappes de petits fruits ronds et rouges que certains oiseaux viennent picorer et qui rendent ce pistachier plutôt attrayant.

    Feuillage caduc, hauteur moyenne puisqu’il avoisine seulement les 6 m, voilà un bel arbre décoratif du printemps à l’automne où il prend une belle couleur pourpre.
    En été apparaissent de drôles de boursoufflures qui ressemblent à des fruits: ce sont des galles.

    Avant de les identifier on se demande ce que peuvent être ses excroissances en forme de banane. Elles ont un couleur rouge, une forme allongée et semblent pleines.
    Un jour, par curiosité j’avais ouvert une de ces galles et j’y avais trouvé un véritable nid de pucerons bien abrités dans cette sorte de cocon.
    Ce sont les insectes parasites qui sont responsables de ce phénomène plutôt spectaculaire mais qui ne met pas l’arbre en danger.
    Les galles finissent par s’ouvrir, libérant leurs protégés et elles sèchent tout doucement sur l’arbre avant de finir par tomber.

  • Des belles de nuit à foison!

    Des belles de nuit à foison!

    Belles_de_nuit Petit tour au jardin pour faire le point en ce début d’automne.

    j’ai déjà ramassé pas mal de feuilles car ici les arbres ont beaucoup souffert de la sècheresse et se sont délesté de presque toutes leurs feuilles pour s’économiser.
    Mais les allées ont encore besoin de mes soins, de petits plants de valériane apparaissent de-ci de-là entre les graviers, quelques petits phlomis pointent aussi le bout de leur nez et surtout, les belles de nuit se sont ressemées et se trouvent en grand nombre là où je ne les attendais pas. Il va bien falloir enlever tous ce beau monde et en faire quelque chose!

    Je n’aime pas arracher les pieds de plantes qui se sont multipliées toutes seules et les jeter. Je préfère de loin, les enlever du lieu où elles ont poussé sans y être invitées, puis les mettre en pots pour en faire cadeau à mes amies.
    Me voilà donc armée d’une petite pelle et prête à déterrer ces bébés plantes. Comme ils sont dans les gravillons, je commence par dégager le pourtour de la tige puis je sors précautionneusement la plante en faisant bien attention de ne pas abimer les racines. L’opération n’est pas difficile en elle-même, il faut juste être un peu méticuleux.
    Les plants récupérés sont mis dans des pots, arrosés et gardés à l’ombre et à l’abri du vent. Les racines des belles de nuit se développeront pendant l’hiver, au printemps le feuillage réapparaitra et  il sera temps pour moi de donner mes petites protégées.

  • Arbres fruitiers, il faut s’y retrouver!

    Arbres fruitiers, il faut s’y retrouver!

    Poirier Vous avez l’intention de planter un arbre fruitier dans votre jardin? Vous pensez déjà à la future récolte, quand vous irez par une belle journée cueillir les fruits des arbres que vous aurez soignés? Voilà un projet qui pour se réaliser ne demande que votre décision et votre intervention manuelle… car il va falloir creuser un trou suffisamment conséquent pour que votre fruitier soit bien installé.

    Planter un arbre, c’est avant tout lui choisir un emplacement où il sera bien et où il pourra vivre de nombreuses années. La grandeur de votre jardin doit aussi guider votre choix, si vous ne disposez que de peu de terrain, préférez les arbres fruitiers de taille modeste et ceux qui comme le pommier peuvent se palisser.

    Cerisier, prunier, abricotier, nectarinier, pêcher, poirier, pommier, tous ces fruitiers ne demandent qu’à pousser!
    A l’achat ils va vous falloir faire un choix et c’est là que ça se compliquera peut-être un peu pour vous.
    Vous êtes devant les arbres, lisant les fiches explicatives relatives à chacun et vous vous demandez bien lequel vous devez choisir. Demi-tige? Gobelet? scion? palmette?

    A chacune de ces dénomination correspond un type d’arbre, à vous de vous y retrouver.
    La demi-tige est un arbre agé de 3 à 4 ans dont le tronc atteint 1,30 m. Selon les variétés de fruitiers la fructification peut avoir lieu dés la première année mais bien sûr, elle ne sera importante que quand l’arbre se sera bien développé.
    Le gobelet est une taille de formation qui donne au fruitier un aspect plus trapu car le tronc est plus court que la demi-tige. Cette forme facilite la taille ainsi que la récolte et permet d’avoir des sujets qui conviennent bien aux jardin de superficie modeste.
    Le scion, est une tige unique c’est sous cette forme que sont souvent vendus les fruitiers que l’on taille ensuite soi-même pour leur donner la forme désirée.
    La palmette concerne surtout les arbres comme les poiriers que l’on peut ainsi installer contre un mur, la récolte est grandement facilitée car la ramure est plate et non arrondie.

    Voilà, vous vous y retrouvez un peu mieux après ces explications?

  • Rabattez la valériane

    Rabattez la valériane

    Valeriane Elles ont fleuri tout l’été, offrant d’abord une énorme floraison puis continuant bravement à nous offrir des fleurs plus modestement certes, mais pendant plusieurs semaines. Maintenant, on sent bien que la plante est fatiguée et il est temps de lui permettre de se reposer.

    Les valérianes (centranthus) sont des plus faciles à vivre, si l’envie leur prend, elles sont capables de pousser entre entre les pierres d’un muret ou de s’installer dans les joints de votre dallage. Ne les laissez pas faire, vous seriez vite envahis car elles se ressèment avec beaucoup d’allégresse grâce à leurs graines si légères qui se laissent porter par le vent.

    Certaines tiges sont sèches et creuses, d’autres sont encore vertes mais se sont affalées et ne portent plus que des semblants de fleurs. Ce n’est pas la peine d’attendre que la plante s’épuise, prenez vos sécateurs et rabattez sévèrement votre valériane, elle va se régénérer et au printemps prochain elle sera superbe.
    L’automne est aussi la bonne saison pour diviser les touffes, vous pouvez le faire en ce moment. Aprés avoir taillé, arrachez la plante et tranchez la motte en la partageant bien de façon à ce qu’il y ait des racines sur chaque partie coupée.
    Cette opération est utile quand les touffes sont trop denses, cela permet de les rajeunir.