Auteur/autrice : evelyne vigier

  • Bouquets séchés à l’air libre

    Bouquets séchés à l’air libre

    Bouquet_sec Août est le mois des fleurs aux tons vifs, les rouges, les jaunes, les rose foncé, les violets…Le jardin est une vraie palette de couleur et on aimerait profiter plus longtemps de toute cette beauté.
    Faites donc sécher des bouquets, vous les aurez pour égayer votre maison et ils vous apporteront en plus un léger parfum de pétales bien agréable.
    Toutes les fleurs ne se prêtent pas à cette opération, mais un grand nombre d’entre elles peuvent être utilisées pour confectionner des bouquets qui une fois secs, se garderont longtemps. C’est le cas des roses bien sûr mais aussi des hortensias, des arctotis, des gaillardes,des célosies, des chardons,des physalis

    La technique du séchage à l’air libre n’est pas bien compliquée. Cueillez les plus belles fleurs par temps sec, faites un bouquet que vous lierez avec un élastique ou du raphia sans trop serrer. Il vaut mieux faire plusieurs petits bouquets  peu fournis plutôt qu’un seul, le résultat est bien meilleur.
    Installez votre bouquet tête en bas dans un endroit aéré et sans humidité, à l’abri de la lumière, l’obscurité est nécessaire pour la conservation des couleurs.
    Lorsque les fleurs seront bien sèches vous pourrez mettre votre bouquet dans le contenant de votre choix, ou vous en servir pour faire toutes sortes de décorations.

    Cette technique n’est pas la seule qui existe pour faire sécher les fleurs mais c’est de loin la plus naturelle et la plus facile!

  • L’erythrine crête de coq, « l’arbre corail » surprenant

    L’erythrine crête de coq, « l’arbre corail » surprenant

    Erythrina_crista_gall La première fois que j’ai aperçu cet arbuste, j’ai été surprise par sa floraison. Des grappes de fleurs rouges à la morphologie inhabituelle recouvrent les rameaux épineux dés le début de l’été, et intriguent le passant qui le rencontre au détour de quelque allée dans un parc.

    C’est une belle plante tropicale qui n’est pas encore très connue mais que l’on commence à voir dans certains jardins publics ou privés, c’est d’ailleurs là que j’ai vu celui que je vous montre en photo.
    Cette plante originaire d’Amérique du sud est une tropicale qui à coup sûr finira par connaitre le succès qu’elle mérite.

    Cultivé en pleine terre, l’erythrine ne dure qu’une saison car il ne supporte pas les températures négatives. En région froide, installez-le plutôt dans un grand pot et rentrez-le en hiver pour le protéger du froid. Il passera la mauvaise saison dans un endroit frais et sec, pendant toute cette période, réduisez au maximum les arrosages. Si vous voulez absolument l’installer en terre, déplantez-le en fin d’automne pour le mettre à l’abri.
    Dans les régions douces il suffira de rabattre la plante et de protéger la souche par un paillis.
    Il lui faut de bons arrosages réguliers en été et un emplacement abrité du vent, il aime le soleil non brûlant mais s’accommode de la mi-ombre.

    Pour multiplier cette plante, vous pouvez procéder à la division du pied mère. Vous voulez tenter le semis de l’erythrine? N’oubliez pas de faire tremper les graines au moins 2 jours avant de les semer car elles sont coriaces!
    Dernière précision, comme beaucoup de plantes tropicales, celle-ci est toxique.

  • Les tomates du potager mûrissent

    Les tomates du potager mûrissent

    Tomate Un potager sans pieds de tomates? Impensable!
    Ils en sont l’âme et sont tellement productifs qu’ils serait dommage de ne pas les planter, d’autant que que la saveur de celles que l’on cultive est sans pareil avec celles du commerce.

    Originaire d’Amérique tropicale, cette solanacée est dans son milieu naturel, une plante herbacée persistante qui est cultivée en extérieur toute l’année. Chez nous, elle ne résiste pas aux hivers et reste une annuelle qui meurt à la fin de l’automne.
    Vous pouvez si vous en avez envie, avoir des tomates en pot sur votre balcon, vous pourrez en savourer les fruits si le soleil est au rendez-vous.

    A moins que vous ne décidiez d’acheter des plants déjà avancés, il vous faudra en février-mars, faire des semis dans des caissettes et les maintenir au chaud jusqu’à la germination.
    En avril les plants atteignent environ 7 cm, il est temps de les repiquer en godets. Laissez-les à l’abri jusqu’à la plantation qui se fait en mai.

    Un sol bien drainé, profond, léger, riche en matières organiques est nécessaire pour avoir de bons résultats. Installé en terre avec un tuteur sur lequel la tige sera attachée pour ne pas qu’elle s’effondre, le pied de tomate va vite grandir. Buttez-le un mois après la plantation, ôtez les feuilles les plus basses qui ont tendance à pourrir prés du sol, enlevez les bourgeons qui naissent à l’aisselle des feuilles, conduisez le pied de tomate en ne laissant qu’une tige, deux au maximum et procédez à une taille efficace.
    Un petit truc donné par un jardinier ami pour lutter contre le mildiou va peut-être vous intéresser. Il attache la tige à son tuteur avec un fil de cuivre. Ses tomates se portent à merveille.

    Le temps de la récolte a commencé, à vous d’en profiter!

  • Les drôles de gousses du baguenaudier

    Les drôles de gousses du baguenaudier

    Baguenaudier La floraison jaune du baguenaudier est jolie mais discrète, elle a lieu en mai-juin et ce n’est pas elle qui a attiré mon attention la première fois que j’ai vu cet arbuste. Par contre la fructification originale et décorative tout l’été est assez étonnante. Pendant la période estivale, le baguenaudier se couvre de gousses gonflées d’air, de couleur claire et translucides, elles sont surprenantes.

    Cet arbuste est originaire du sud de l’Europe et d’Afrique du nord, il ne craint ni la chaleur ni la sècheresse ni le gel. Robuste, il est aussi de culture facile et peut donc convenir à tous les jardins.

    La nature du sol l’indiffère, il se contente d’une terre ordinaire et supporte le calcaire. Si vous voulez tenter les semis, il vous faut récupérer les graines à l’automne et leur faire subir le petit traitement suivant: versez de l’eau très chaude sur les graines et laissez-les gonfler toute une nuit avant de les planter. Inhabituel non?

    Le baguenaudier est naturellement ramifié, il faut qu’il vive à sa guise, ne le taillez pas, il n’aime pas cela. En vieillissant les rameaux inférieurs disparaissent et un tronc se forme, l’esthétique de l’arbre change mais il reste bien attrayant.

  • La santoline ou petit cyprés

    La santoline ou petit cyprés

    Santoline Voici une plante du sud aux petites fleurs jaune vif qui s’épanouissent tout l’été, son feuillage persistant argenté est très ramifié, c’est une plante typique de la zone méditerranéenne. Vous l’avez d’ailleurs peut-être rencontrée dans le midi où elle pousse spontanément dans les terrains caillouteux. Si vous la croisez au cours d’une promenade, ou si vous avez eu la bonne idée de la planter dans votre jardin, passez la main sur les rameaux, vous allez être baigné dans l’odeur aromatique qui s’en dégage.

    Autrefois, on utilisait les feuilles de la santoline pour faire fuir les insectes et les mites, cueillez quelques rameaux et reprenez cet usage ancestral vous en serez sûrement enchanté!

    Soleil, terrain léger et perméable sont les conditions de vie qui lui conviennent le mieux, elle déteste l’humidité du sol. Si vous décidez de l’adopter, soyez chiche en arrosages! Du reste, cette plante ne vous demandera que peu de soins, il vous suffira de la tailler après la floraison estivale.
    C’est une vivace qui craint le fort gel, elle doit être rentrée avant l’hiver. Ne l’installez pas dans une pièce chauffée, elle n’apprécierait pas du tout cela, mettez-la plutôt dans un endroit frais et sec à l’abri du froid, une véranda, un garage avec fenêtre feront parfaitement l’affaire.
    La santoline est la plante idéale des jardins du littoral, elle y fleurit abondamment tout l’été et comme elle supporte très bien la sècheresse, elle est souvent installée en bordure de massifs ou dans les rocailles.

    Sa multiplication ne pose pas de problème, on peut effectuer des boutures en fin d’été ou diviser les touffes au printemps quand elles sont devenues trop denses.

  • Un magnolia à la floraison impressionnante

    Un magnolia à la floraison impressionnante

    Magnolia_grandiflora1 Si certains magnolias comme le "soulangeana" ne fleurissent qu’au printemps, d’autres comme ce magnolia grandiflora sont actuellement en pleine floraison et le spectacle est splendide.

    Originaire des Etats-Unis, cet arbre au feuillage persistant atteint 10 m de haut et se distingue aisément des autres magnolias. Les feuilles larges, coriaces, sont d’un beau vert foncé bien brillant, elles ont la particularité de rester sur l’arbre aprés leur dessèchement, on les utilise pour la confection de bouquets aux tons d’automne. Les fleurs semblables à de grosses tulipes de couleur crème exhalent une agréable odeur citronnée.

    Cet arbre mérite d’être planté en isolé pour être bien mis en valeur. Sa plantation doit se faire dans un sol bien drainé, acide, frais, et surtout non calcaire. Il préfère la mi-ombre et les situations abritées dans les régions où les hivers sont trés froids.

    En zone méditerranéenne, on a toujours des fleurs d’une grande beauté, ailleurs elles peuvent être endommagées par les gelées tardives du printemps, c’est pour c’est pour cela qu’il faut choisir à ce magnolia un emplacement où il est quelque peu protégé. Dans les régions aux hivers rudes il vaut mieux lui préférer d’autres variétés qui résistent bien au froid comme le magnolia stellata.

    Les pucerons sont nombreux à venir se régaler de la sève de cet arbre, surveillez-le car en cas d’envahissement par ses insectes, la fumagine viendra tacher ses feuilles et votre magnolia grandiflora perdra de sa superbe!

  • Grevilléa, belle plante australienne

    Grevilléa, belle plante australienne

    Grevillea1 On ne les voit pas beaucoup dans les jardins et cela tient sûrement au fait que les grévilléas ne sont pas rustiques, il n’y a que dans le midi qu’ils peuvent passer l’hiver en plein air. En dehors de cette zone, on peut les cultiver en bac et les abriter pendant les mois les plus froids, cela serait dommage de se priver d’une floraison aussi spectaculaire qu’originale, d’autant qu’elle dure plusieurs mois.

    Pour finir de vous convaincre, j’ajoute que ces plantes ont un feuillage  persistant qui est fin et attrayant.
    Alors, n’hésitez pas, installez dans un grand pot ce petit arbuste d’origine australienne, vous ne le regretterez pas.

    Il y a prés de 200 espèces connues de grevillea, elles ont des feuilles différentes et des coloris de fleurs variés. Grevillea juniperus est le plus facile à cultiver et le plus répandu, ses feuilles sont fines et ses fleurs bien rouges, grevillea robusta à un feuillage qui fait penser à celui des fougères et porte des fleurs jaune-orangé. Autre espèce bien connue, grevillea rosmarinifolia dont les feuilles ressemblent à celles du romarin, ses fleurs sont bien rouges.
    Ces plantes aiment les sols frais, le soleil, mais n’apprécient pas les arrosages à l’eau calcaire qui déclenchent chez eux une chlorose au niveau des feuilles.
    Vous pouvez faire des semis au printemps pour avoir des pieds de grevilleas, si vous faites tremper les graines avant de les planter vous obtiendrez un meilleur résultat.
    Le bouturage? Possible bien sûr mais en été et à l’étouffée car il faut chaleur et humidité pour que la tige coupée prenne racine.

  • Annuelles ou arbustives? Choisissez vos lavatères

    Annuelles ou arbustives? Choisissez vos lavatères

    Lavatere3 Allez au jardin et si vous avez la chance d’avoir des lavatères, faites-en de gros bouquets, les fleurs sont tellement nombreuses que cela ne se remarquera même pas.

    Ces plantes trés robustes produisent de juin à octobre une multitude de fleurs qui ressemblent à celles des hibiscus. Autrefois leur couleur rose était unique, ce n’est plus le cas aujourd’hui. De nouvelles variétés ont vu le jour et les lavatères présentent des tons roses trés varies, du plus clair au plus foncé et il existe des spécimens à fleurs blanches qui sont de toute beauté ( lavatère "white satin").
    Ces malvacées sont soit annuelles soit arbustives, les premières meurent avec l’arrivée de l’hiver, les autres vivent de 2 à 5 ans avant de disparaitre.

    Du soleil, un sol profond exempt d’humidité et donc bien drainé, voilà qui leur convient parfaitement.
    Les lavatères annuelles se sèment en pleine terre d’avril à la mi-juillet dans une terre bien retournée.  Pour avoir une bonne levée, il faut arroser tous les jours jusqu’à l’arrivée des plantules et puis réduire les apports d’eau pour forcer le plant à s’enraciner profondément. Eclaicissez si nécessaire en laissant une vingtaine de centimètres entre les pieds. Surtout, ne déplacez pas les lavatères, elles n’apprécient pas d’être changées de place.
    Plantez vos lavatères arbustives achetées en grands pots et bouturez-les en été pour avoir de nouveaux pieds car leur durée de vie est plutôt courte. Prélevez des rameaux non fleuris d’une dizaine de centimètres, ôtez les feuilles sauf les deux de l’extrémité et installez vos boutures dans un mélange de tourbe et de sable. Arrosez et laissez à l’ombre, cet hiver il faudra les abriter du gel et vous pourrez les replanter au printemps.

  • les vigoureuses échinacées pourpres

    les vigoureuses échinacées pourpres

    Echinace Mais regardez-les, elles sont belles n’est ce pas? Grandes, avec des tiges atteignant 1m de haut, ces vivaces bulbeuses ont des fleurs dans les tons blanc ou rose, elles se font remarquer par leurs fleurs de bonne taille.

    Les achinacées pourpres ont des allures de marguerites, mais elles ont un coeur protubérant et des pétales qui retombent ce qui leur donne un petit air craintif. Le coeur brun et vaste de la fleur est une vraie piste d’atterrissage pour les papillons qui adorent son nectar et qui sont de bons agents de pollinisation de cette plante.

    Plus connue sous le nom de rudbeckia pourpre, cette astéracée est originaire des Etats-Unis et a d’intéressantes propriétés médicinales.

    Voilà une plante facile à vivre qui avec l’age devient de plus en plus vigoureuse et qui fait preuve d’une grande rusticité, elle résiste à des températures trés basses (-35 degrés) et si la partie aérienne gèle en hiver, la racine bulbeuse se moque du gel et redémarre au printemps.

    Ces rudbeckias sont superbes en massifs où ils s’étalent sur au moins 0,90m, il faut leur laisser suffisamment de place au moment de leur installation, pour qu’ils se développent à leur aise.

    La plantation s’effectue au printemps ou en automne, il leur suffit d’un sol léger, fertile, bien drainé et d’une exposition ensoleillée, arrosez-les sans excès et ne vous tracassez pas en cas d’oubli, la plante supporte la sècheresse passagère.

    Dés fin juin les fleurs s’épanouissent et le spectacle durera jusqu’au mois d’octobre, coupez les fleurs fanées en cours de floraison mais laissez-les en automne-hiver, elles sont décoratives et comme les graines subsistent elles constituent une bonne nourriture pour les oiseaux.

    Il existe de nombreuses variétés de rudbeckias, faites votre choix!

  • Les doryphores passent à l’attaque

    Les doryphores passent à l’attaque

    Doryphore Celui que vous voyez sur la photo a été surpris alors qu’il se promenait tranquillement sur les feuilles d’un pied d’aubergine, en y regardant de plus prés on a pu constater qu’il n’était pas tout seul, une vraie ribambelle de doryphores étaient installés sur les plants!

    Ce coléoptère se voit facilement car il mesure entre 1 à 2 cm et avec sa couleur jaune et ses élytres rayées de noir il est aisément reconnaissable.
    Grand amateur de feuillles de pomme de terre, on le trouve aussi mais moins fréquemment sur les feuilles de tomates, de poivrons ou d’aubergines dont il se régale.

    Les femelles pondent leurs oeufs en amas au revers des feuilles ce qui les protège des intempéries, du soleil mais aussi des prédateurs. Les larves qui apparaissent sont rouges avec des taches noires sur l’abdomen, elles sont extrèmement voraces, peut-être même plus que les adultes.
    Capables de dévorer trés rapidement les pousses et les feuilles des plantes qu’ils affectionnent, les doryphores sont une vraie plaie au potager ou dans les aires de cultures. Les végétaux ainsi défoliés sont fragilisés, la photosynthèse ne se fait pas et forcément la récolte est compromise.

    Il faut essayer d’éradiquer ce fléau et pour commencer il faut inspecter trés régulièrement les plantes concernées et ramasser à la main tous ces coléoptères. Il existe des traitement efficaces pour se débarrasser de ces nuisibles mais malheureusement la plupart sont nocifs pour d’autres insectes utiles que nous aimons bien comme les coccinelles, alors finalement la ramassage manuel est une bonne solution, mais il n’est possible que sur de petites surfaces.

    Certaines plantes s’entraident sans le savoir, essayez donc de planter un datura stramoine à côté de vos plants dévorés par les doryphores, les larves s’empoisonneront avec cette plante qui est toxique par ingestion, pour elles comme pour nous.