Auteur/autrice : evelyne vigier

  • Les coronilles croulent sous leurs fleurs

    Les coronilles croulent sous leurs fleurs

    Coronille1 Un buisson tellement fleuri que le feuillage disparait et que l’arbuste se pare d’un beau jaune d’or, telle est la coronille, bonne fille peu exigeante qui dans le sud pousse partout dans les terrains les plus secs. Et son parfum, l’avez-vous senti ? Les quelques pieds qui sont dans le jardin embaument tout l’air avoisinant, c’est un plaisir d’être immergé dans une telle senteur.

    Cet arbuste de la famille des fabacées n’est pas trés haut (1,5 m à 2m à peu prés) mais sa croissance est trés rapide et la floraison dure longtemps, c’est vraiment une plante que l’on à plaisir à avoir chez soi.

    La coronille se contente de terrains pauvres voire même secs et caillouteux, mais il lui faut du soleil, beaucoup de soleil. Les deux espèces les plus répandues n’ont pas la même rusticité, si vous habitez une région aux hivers un peu rudes, adoptez la "coronille emerus", elle supporte trés bien le froid mais son feuillage est caduc. Pour tous ceux qui résident en zone à climat doux, la coronille valentina"glauca" se révèle être un bon sujet qui plus est ,son feuillage est persistant.

    Le bois de cette plante est fragile, il se casse facilement surtout quand la pluie vient alourdir les rameaux couverts de fleurs. La taille proprement dite est inutile mais vous pouvez toujours raccourcir une branche génante.
    Pour multiplier votre coronille vous pouvez effectuer des boutures mais je vous garantis que si vous en avez déjà installé une au jardin, vous allez avoir un peu partout des jeunes plants issus de semis spontanés !

  • Les arbres de Judée sont en pleine floraison

    Les arbres de Judée sont en pleine floraison

    Arbre_de_jude1 Un arbre aussi appelé gainier, qui se plait dans le midi et dont la floraison exceptionnelle transforme la garrigue en un jardin de couleur. Beau spectacle. On le trouve aussi au bord des chemins, dans les terrains à l’abandon, et bien sûr dans les parcs et jardins où il est trés ornemental.

    Pourquoi l’avoir appelé "arbre de Judée"? Pour certains, ce nom viendrait du fait qu’il est originaire de Judée mais pour d’autres qui se réfèrent à la légende, il tiendrait son nom de Judas qui se serait pendu à une de ses branches. Laissons les deux thèses s’affronter nous n’aurons sûrement jamais la réponse…

    Quoiqu’il en soit, c’est un bel arbre à la floraison d’un rose vif tirant sur le violet. Dés la mi-mars, les fleurs apparaissent. Regroupées sur les branches nues elles les recouvrent et donneront des fruits en forme de gousses aplaties que vous pourrez récupérer quand ils seront mûrs pour tenter des semis. A moins que vous ne préfériez faire des boutures en août ou prélever des drageons pour multiplier votre arbre de Judée.

    Si vous décidez d’opérer ainsi sachez que sa croissance est plutôt lente et qu’il vous faudra être trés patient pour voir les premières fleurs, je vous conseille de planter un sujet adulte qui vous donnera pleine satisfaction.

    Cet arbre aime les sols parfaitement drainés voire même secs et a une prédilection pour le calcaire, ce qui explique qu’il se plaise tant dans le midi, d’autant qu’il adore le soleil au point de trés bien supporter la sécheresse. Par contre il n’a pas une grande résistance au gel donc pas question de l’installer dans les régions aux hivers trés rigoureux.

    Choisissez-lui un emplacement abrité du vent du nord pour que ces fleurs ne soient pas endommagées et surtout ne le changez pas de place, il déteste être transplanté.

    Vous aurez le temps d’en profiter largement car il vit une bonne centaine d’années !

  • Un oxalis aux feuilles triangulaires

    Un oxalis aux feuilles triangulaires

    Oxalis_triangularis Mais oui, pour une fois la nature se rapproche de la géométrie et c’est plutôt rare.  Cet oxalis triangularis surprend par la forme de ses feuilles en triangle et aussi par leur couleur qui sort de l’ordinaire. Un beau feuillage violet-pourpre et une floraison qui va du rose pâle au rose foncé, décidement, cette plante fait tout pour se faire remarquer et elle y parvient sans peine car même si elle n’est pas trés grande (25 cm) elle ne passe pas inaperçue.

    C’est une vivace de la famille des oxalidacées, elle n’a pas de grandes exigences aussi vous pouvez l’adopter sans problème.

    Il faut mettre les tubercules en terre au printemps, la croissance est rapide et ils formeront assez vite des touffes denses de forme arrondie.

    Quel terre leur donner? Une terre riche en humus et surtout bien drainée comme pour toutes les plantes ayant un tubercule, installez-les à mi-ombre dans une rocaille, une bordure mais vous pouvez aussi en faire des potées ou en garnir vos jardinières.

    C’est une plante qui n’est pas trés rustique, alors en dehors des zones à climat doux, déterrez les tubercules et mettez-les à l’abri pour l’hiver dans un endroit bien sec.

    Si vous le souhaitez, cultivez cette jolie plante à l’intérieur, elle s’y adaptera trés bien si vous lui donnez beaucoup de lumière, mais attention, pas de soleil direct!

  • Soignez les primevères des jardins

    Soignez les primevères des jardins

    Primevere_orange   Incontournables en ce début de saison, installées dans des jardinières ou au jardin, les primevères sont là pour marquer l’arrivée des beaux jours.

    Ces primulacées n’ont besoin que d’un minimum d’entretien, elles aiment les lieux lumineux mais pas le plein soleil, aiment les terres légères riches en humus et bien drainées et ne demandent que peu d’engrais.

    Ce sont des vivaces basses, harmonieuses avec leurs feuilles gaufrées regroupées en rosette d’où partent les tiges florales. Elles vont fleurir jusqu’au mois de juin, après la floraison vous pourrez diviser les touffes pour avoir de nouveaux pieds.

    Solides les primevères ? Oui, elles peuvent même vivre 10 ans mais elles sont suceptibles d’être atteintes par certaines maladies et attaquées par des ravageurs.

    Regardez bien leurs feuilles, elles sont un bon indicateur de leur santé.

    Le plus courant des problèmes rencontrés est dû à un champignon qui prolifère par temps humide  (le botrytis cenera) dont la présence entraine l’apparition de la pourriture grise qui recouvre les feuilles d’une couche grisâtre. Enlevez les parties atteintes voire même toute la plante si les dégats sont trop importants afin de ne pas contaminer vos autres primevères.

    Vous avez peut être aussi pu constater que les feuilles de vos primevères étaient décolorées de façon délimitée. Votre plante apparait maladive et fleurit peu, il s’agit vraisemblablement d’une attaque virale difficile à traiter. Le jaunissement des feuilles est plus souvent dû à  un manque de magnésium, apportez un peu de sulfate de magnésium pour régler ce problème.

    Si  les feuilles et les fleurs tombent c’est que les primevères souffrent de la sécheresse, vos plantes ont soif surtout en été, pensez à les arroser régulièrement par temps chaud. Par contre, à l’inverse, si vous constatez un noircissement du collet, c’est que vous avez été trop généreux en arrosages, modérez vos apports en eau.

    Il arrive que l’on voit un pied de primevère dépérir sans raison apparente, mais si vous regardez de plus prés vous verrez que son collet est grignoté par une larve qu’il faut détruire. Pour ce faire utilisez des nématodes qui sont trés efficaces dans cette lutte et qui ne présentent aucun danger. Veillez aussi à leur épargner les attaques de limaces et d’escargots qui en sont friands.

    Ces problèmes heureusement ne sont pas si courants et ces plantes sont plutôt faciles à cultiver. Donnez à vos primevères l’exposition qu’il leur faut c’est à dire la mi-ombre et apportez-leur la quantité d’eau dont elles ont besoin, pas plus.

    En fait elles n’aiment pas les excès et détestent l’humidité.

  • La généreuse floraison des forsythias

    La généreuse floraison des forsythias

    Forsythia Qui ne connait pas cet arbuste présent dans tant de jardins ! A lui tout seul il marque le réveil du printemps.  Ses rameaux sont recouverts de fleurs qui forment une nuée d’un jaune éclatant. Plus tard, quand le spectacle des fleurs sera terminé, les feuilles se déploieront mais pour le moment profitons de ce qu’il nous offre.
    Cet arbuste au feuillage caduc est facile à cultiver et il est trés résistant, c’est le sujet idéal pour le jardin et on peut aussi bien le planter en isolé, en massif ou l’intégrer dans une haie. Associez-le au cognassier du Japon, à l’ amelanchier ou au seringat, vous verrez qu’ils se mettront mutuellement en valeur.

    Le forsythia a une croissance rapide, il atteint 3 m de haut si vous le laissez vivre sa vie mais il est préférable de le tailler régulièrement aprés la floraison, sinon il fleurit moins. De toutes façons, tous les quatre ans il vaut mieux procéder à une taille sévère sur les sujets vigoureux et les rabattre presque au sol.
    Il se contente de terres ordinaires mais est bien plus beau en sol riche et quelques arrosages sont toujours les bienvenus.
    Il y a de nombreuses variétés de forsythias, une des plus interessante est la variété à grandes fleurs parfumées appelée"Nymans"

  • Une plante étonnante, le calcéolaire

    Une plante étonnante, le calcéolaire

    Calceolaire1 Surprenantes est le mot lorsque l’on voit ces fleurs joufflues en forme de sacs gonflés. Etrange aspect pour une fleur mais vraiment original et on reste admiratif devant cette plante pas comme les autres à laquelle on a donné le surnom de "petite pantoufle".

    Les calcéolaires sont originaires d’Amérique du sud, on les aime pour leur forme particulière mais également pour leurs chauds coloris qui vont du jaune au rouge en passant par l’orange.
    C’est une plante sans odeur qui est toujours la bienvenue car elle n’entraine aucun phénomène allergisant.

    Leur croissance est rapide, semez-les en godets au mois de mars-avril en recouvrant d’une vitre pour maintenir une bonne humidité. Lorsque les plantes seront assez développées installez-les dans un sol bien drainé, léger et fertile. Cette plante aime les arrosages mais faites attention à ne pas mouiller le feuillage pour éviter une arrivée de pourriture.

    Il existe des variétés arbustives qui sont gélives, vous n’en profiterez donc seulement qu’une année au jardin. Les calcéolaires de petites tailles sont adaptées à la culture en intérieur, donnez-leur de la lumière sans soleil direct et laissez- les dans un endroit qui ne soit pas trop chauffé.
    Si vous leur donnez quelques bons soins, vous pourrez profiter de leur floraison plusieurs semaines.

  • Votre lucky bamboo vous donne du souci ?

    Votre lucky bamboo vous donne du souci ?

    Lucky_bamboo Nous sommes nombreux à avoir chez nous cette plante d’un genre exotique qui pousse simplement dans l’eau et que l’on peut garder quelques années. Mais voilà, vu les questions que vous posez j’ai l’impression que la culture de ce lucky bamboo pose problème à certains d’entre vous !

    D’abord, comme vous avez déjà pu le lire sur le blog jardin, ce ne sont pas des bambous mais des "dracaenas sanderiana", plante d’origine africaine au beau feuillage vert bordé de blanc . Elle n’a pas de grandes exigences mais aime la chaleur et l’humidité ,il ne faut pas l’oublier et laisser votre lucky bamboo dedans, à une température de 18 à 20 degrés.

    Mon lucky bamboo vient d’un bouquet de fleurs auquel il apportait une touche originale, je l’ai récupéré et installé dans dans un vase de couleur, j’ai coincé la tige avec des billes et j’ai mis au fond un petit morceau de charbon de bois pour que l’eau reste claire.

    Les racines sont apparues et des feuilles sont sorties en haut de la tige, sur la dernière boucle de la spirale. Je ne dérange pas mon lucky bamboo, je me contente de rajouter de l’eau mais pas celle du robinet qui chez moi est chlorée et calcaire, l’eau de pluie est bien meilleure pour mon protégé.

    Voilà pour le mien qui a maintenant plus de 5 ans. Merci, il se porte trés bien et j’espère le garder en forme encore quelques temps.

    Parlons un peu des difficultés que vous avez pu rencontrer.

    Les feuilles de votre "canne de Chine" jaunissent.  Vous êtes visiblement nombreux à rencontrer ce problème. Votre lucky bamboo reçoit-il assez de lumière, les racines baignent-elles dans une eau claire ?  Vérifiez tout cela et enlevez les feuilles jaunies avant qu’elles ne pourrissent.

    Les feuilles blanchissent ? Votre plante manque sûrement d’azote, mettez dans l’eau quelques gouttes d’engrais pour plantes vertes mais attention trés peu sinon vous allez faire des dégats.

    Les feuilles tombent ? Cela peut provenir d’un air trop sec, cette plante a besoin d’une bonne humidité ambiante, ne la laissez pas à coté d’un radiateur, brumisez le feuillage et évitez- lui les rayons de soleil.

    Faut-il le planter ? Vous pouvez le faire bien sûr si vous voyez que la culture dans l’eau ne donne pas de bons résultats, mais ce ne sera plus vraiment un lucky bamboo…

    Peut-on faire des boutures ? Oui sans problème, il suffit de couper la tige entre deux noeuds et de mettre la partie coupée dans l’eau, c’est tout.

    Cette plante fétiche des asiatiques s’offre beaucoup maintenant dans notre pays, si vous voulez apporter le bonheur offrez 3 tiges, si vous voulez mettre l’accent sur la santé offrez 5 tiges de lucky bamboo.

  • Les immortelles si bien nommées

    Les immortelles si bien nommées

    Immortelle Si vous les aimez, vous devez en avoir au jardin et même en bouquets secs dans la maison. Cette plante est curieuse par la texture et la tenue un peu raide de ses pétales.
    Sa taille varie selon les variétés, certaines sont petites, ce sont les immortelles annuelles, d’autres atteignent 1 m de haut, ce sont les immortelles à bractées, elles donnent de grosses fleurs doubles dans les coloris rouge, blanc, orange, jaune, pourpre, violet, rose et saumon.
    Vaste palette qui nous laisse un choix remarquable.

    Ces plantes se contentent de peu pourvu qu’elles soient au soleil, tous les sols leur conviennent même s’ils sont un peu secs. Il faut les semer en avril-mai en place mais si vous voulez avancer un peu leur croissance faites vos semis en mars et laissez-les à l’abri .

    Comment faire pour conserver ces fleurs afin d’en faire des bouquets secs ? Cueillez-les avant qu’elles ne soient tout à fait épanouies, faites-les sécher la tête en bas dans un local aéré et sec. Le séchage demande entre 3 semaines à 1 mois et les pétales gardent leur belle couleur.
    Voilà des bouquets à préparer aux beaux jours pour ensoleiller les tristes journées de l’hiver prochain.

  • Utilisez le charbon de bois.

    Utilisez le charbon de bois.

    Charbon_de_bois Cet hiver, que ce soit pour le chauffage ou pour le simple plaisir du feu de bois, nous avons fait des feux de cheminée. J’en ai profité pour récupérer un peu de charbon de bois, il me sera bien utile pour jardiner.

    Vous n’avez pas de cheminée? Utilisez le charbon de bois vendu dans le commerce pour les barbecues il fera très bien l’affaire! Récupérez la poudre qui sera au fond du sac, vous n’aurez même pas à broyer les morceaux.

    C’est un excellent antiseptique pour les végétaux, il évite bien des pourritures et peut aussi entrer dans la composition du compost des orchidées.

    Si une de vos plantes ou un de vos arbres présente une plaie, il aidera fortement à la cicatrisation. De même si une cactée ou une euphorbiacée a une coupure, il aide à la cautérisation.
    Lorsque vous faites des boutures dans l’eau, il est bon de mettre un petit bout de charbon de bois dans le verre pour que l’eau reste claire.
    Autre utilisation interessante de ce produit, quand vous faites des semis en terrines il arrive souvent qu’ils soient attaqués par un champignon, on assiste alors impuissants à la fonte des semis, pour éviter cela, saupoudrez vos caissettes de charbon de bois réduit en poudre.
    Vous voyez, rien ne se perd !

  • Plantons des renoncules, elles sont si belles

    Plantons des renoncules, elles sont si belles

    Renoncules_rose_et_orange Les revoilà sur le devant de la scène ! Pendant des années on les avait un peu laissées de côté mais maintenant les renoncules sont proposées trés tôt dans le commerce et côtoient les primevères, les azalées et les pensées.
    Elles sont magnifiques et j’avoue que l’autre jour je n’ai vu qu’elles, pourtant elles étaient bien entourées mais elles étaient là avec leurs pétales serrés et leurs couleurs éclatantes, c’était trop tentant…
    Ce sont des renonculacées, famille qui compte dans ses rangs les trés connus boutons d’or que l’on voit dans la nature, et elles trouvent leur origine en Asie.

    C’est le moment de penser à planter les rhizomes de ces plantes et vous pouvez le faire jusqu’à la fin du mois d’avril.
    Avant de les installer, faites tremper les rhizomes une dizaine d’heure dans de l’eau à température ambiante, puis mettez-les dans des pots que vous laisserez à l’intérieur, cela va accélérer leur croissance. Quand les plants seront développés, le printemps sera bien installé et vous pourrez les mettre dans des pots plus grands ou en pleine terre dans vos massifs. Si vous n’avez pas le temps d’effectuer ce forçage, plantez vos renoncules directement en terre à 5 cm de profondeur dans un sol léger, riche en humus et bien drainé.
    Les renoncules aiment la mi-ombre et surtout les endroits abrités du vent, cela évite aux tiges de se casser. La plante n’est pas trés haute, environ 30 cm, elle trouve bien sa place en bordure.
    Ces fleurs ont une trés bonne tenue en vase et vu leurs couleurs vives (jaune, rouge, rose, orange) font de superbes bouquets plein de gaieté.

    Attention les renonculacées sont toutes toxiques