Auteur/autrice : evelyne vigier

  • Vinca minor et vinca major, les belles pervenches

    Vinca minor et vinca major, les belles pervenches

    Pervenche_1 On dit que là où pousse la pervenche c’est qu’autrefois le lieu était habité !
    Qu’il s’agisse de la grande ou de la petite pervenche, ces plantes ont un feuillage vert ou panaché, des tiges ligneuses et des fleurs d’un merveilleux bleu plus ou moins foncé. Il existe  une variété à fleur blanche appelée "vinca minor Alba" mais franchement les pervenches bleues sont sans conteste les plus belles.
    Petite distinction entre ces deux apocynacées, la vinca major (grande pervenche) n’est vivace que dans la zone méditerranéenne alors que la vinca minor (petite pervenche) a un feuillage persistant tout l’hiver.

    Si vous avez un coin de jardin que vous voulez recouvrir rapidement d’un tapis végétal, adoptez les pervenches, vous ne serez pas déçus car elles ont une croissance trés rapide et s’étalent en tous sens.
    Cet  excellent couvre-sol a une belle floraison qui dure d’avril à juin mais qui démarre parfois plus tôt quand l’ hiver est doux comme cette année.
    Plante trés rustique, la petite pervenche est une vivace qui  vous demandera tellement peu d’entretien que c’est un plaisir de l’accueillir au jardin. Elle se plait à l’ombre, à mi-ombre dans une terre fraîche mais sans humidité stagnante. Si vous préférez installer chez vous la grande pervenche sachez qu’elle est moins résistante au froid et qu’en dehors du midi elle doit être cultivée en annuelle, par contre vous pouvez la planter au soleil elle aime bien cette exposition.
    Seule défaut de cette plante en ce qui concerne sa culture, elle a tendance à devenir envahissante. Ses tiges rampantes prennent trés facilement racines et forment ainsi de nouveaux pieds, contrôlez son developpement pour ne pas lui laisser trop de liberté mais vous  pouvez en profiter pour prélever ces plants enracinés et les repiquer ailleurs, ils reprendront à coup sûr.
    Ces plantes sont toxiques.

  • Semis de mars pour floraison estivale

    Semis de mars pour floraison estivale

    Muflier_blanc La nature se réveille, les arbres bourgeonnent et certains fruitiers précoces sont en fleurs. Dans le jardin les bulbeuses sont à la fête et on imagine déjà les massifs tels qu’ils seront dans quelques semaines.

    On rêve aux formes, aux couleurs, aux différentes variétés que l’on va installer et on imagine le parfum de certaines fleurs… Mais pour que nos parterres soient bien fleuris dés le mois de juin il faut nous mettre au travail et commencer à préparer nos semis, c’est le moment  idéal  pour certains d’entre eux. 

    En mars on peut semer beaucoup de fleurs dans des caissettes que l’on laisse dans une pièce chauffée, il ne faut pas oublier de maintenir le terreau légèrement humide. Vous pouvez ainsi semer: les ageratums, les amarantes, les clarkias, les cobées, les gazanias, les impatiens, les mufliers, les pétunias, les roses d’inde, les rudbeckias.

    Certains semis peuvent être fait sous chassis froid, vous pouvez procéder ainsi avec les capucines, les haricots d’Espagne, les oeillets d’inde, les pois de senteur. Pour les grosses graines comme les capucines, faites-les tremper une nuit dans de l’eau avant de les planter en godets.

    Voilà, nous avons du travail à faire, mais quel plaisir de préparer les floraisons futures !

  • Des chatons de février aux noisettes de septembre

    Des chatons de février aux noisettes de septembre

    Noisetier Le noisetier que l’on appelle aussi coudrier est un arbuste de 2 à 4 m que l’on rencontre fréquemment dans la nature où il se plait en bordure des chemins, en lisière des bois, le long des prairies ou des champs.

    Il appartient à la famille des betulacées et pousse trés facilement, pourtant  la production française de ces fruits est infime, nous importons pratiquement tout ce que nous consommons. Le noisetier donne des fruits vers 8 à 12 ans mais peut vivre une bonne soixantaine d’années, il a largement le temps de vous offrir ses noisettes.

    Pour que cet arbuste fructifie bien il lui faut un sol léger, profond et riche en humus, il supporte bien le calcaire mais ne se développera pas dans une terre trop lourde ou un terrain trop sec.
    A la plantation, prévoyez un espacement d’au moins 3 m entre les sujets pour qu’ils bénéficient de suffisament d’ensoleillement et qu’ils aient de l’espace.
    Chaque noisetier porte des fleurs mâles (les chatons) et des fleurs femelles semblables à de petits bourgeons, le problème c’est que ces dernières apparaissent bien avant les chatons et doivent donc être fécondées par un autre noisetier. C’est pour cela que l’on recommande toujours de planter au moins deux variétés différentes.
    La taille  de ces  arbustes consiste seulement à enlever les branches agées ou gênantes, la multiplication se fait par marcottage ou séparation des drageons.

    Surveillez cependant les attaques d’oïdium et surtout soyez vigilants pour éviter les dégats occasionnés par le balanin. Cet insecte creuse un trou dans la coque du fruit et la larve qui se développe ensuite mange le fruit qui finit par tomber. Une fois à terre, le ver sort de la noisette et s’enterre. Comment lutter ? Griffez le sol de l’automne à la fin de l’hiver pour que le ver qui se retrouve à découvert soit dévoré par les oiseaux.

    C’est un arbuste qui a un bois trés souple, les sourciers s’en servent pour détecter la présence d’eau dans le sol. On lui prête de nombreuses vertus magiques

  • Le schefflera, l’arbre ombrelle

    Le schefflera, l’arbre ombrelle

    Schefflera1_2 Impossible de le confondre avec une autre plante car son feuillage est vraiment particulier avec ses feuilles digitées. Originaire d’Australie et d’Asie, c’est dans son milieu naturel un arbre qui atteint plus de 10 m, mais rassurez-vous, en appartement il a des dimensions bien plus modestes (2 à 3 m).

    Trés facile à vivre, trés tolérant, le schefflera ne va pas vous demander beaucoup de soins mais comme il vit vieux,  apportez-lui quand même quelques attentions pour pouvoir en profiter de nombreuses années.

    Il existe des variétés à feuillage vert, d’autres à feuillage panaché, ces dernières sont vraiment décoratives et ont un franc succès.

    Ne cantonnez pas votre schefflera dans un recoin un peu sombre d’une pièce, il aurait du mal à s’en accommoder. Placez-le dans un endroit trés lumineux voire même ensoleillé et arrosez-le quand le terreau est presque sec . Il n’aime pas trop avoir les racines dans l’humidité stagnante et le manifeste par un jaunissement de ses feuilles, pensez-y si ce phénomène se produit sur votre plante.

    Installé chez vous, il va bénéficier d’une température de 18 à 20 degrés, ce qui lui convient tout à fait. Evitez- lui les courants d’air, les grands écarts de température et une trop grande fraîcheur sous peine de voir ses feuilles tomber.

    Son seul défaut est d’attirer les araignées rouges, faites attention de ne pas le laisser se faire envahir et traitez-le dés que vous constatez que son feuillage présente des petites taches jaunes.

    Savez-vous que dans son milieu naturel cette plante a une belle floraison rouge ? Bien sûr dans nos intérieurs on ne peut pas espérer voir la moindre fleur mais bon, le shefflera est trés beau et trés décoratif même sans fleurs.

    Attention cette plante est toxique.

  • Les lauriers cerise pour une haie bien touffue

    Les lauriers cerise pour une haie bien touffue

    Laurier_cerise Ils étaient trés en vogue autrefois et constituaient de par leur feuillage persistant de belles haies d’un vert lumineux. Aujourd’hui on les rencontre moins fréquemment et pourtant ils ont des attraits indéniables.

    Le laurier cerise fait partie du genre "prunus" de la famille des rosacées, c’est un arbuste aux feuilles coriaces, brillantes et lisses. La variété la plus connue a des feuilles uniformément vertes  mais il existe une variété panachée qui est intéressante, c’est le "prunus laurocerasus variegata".

    On l’appelle aussi laurier amande ou laurier palme, il est parfaitement adapté à nos climats.

    Principalement utilisé en haie taillée, ce laurier peut aussi être planté en isolé ou constituer un bosquet (une laurière).  Dans ces deux derniers cas, laissez-le pousser librement en intervenant seulement pour lui garder une jolie forme.

    Si vos lauriers constituent une haie il faut tailler afin de limiter la croissance rapide des arbustes. Pour cette opération essayez de ne pas taillez systématiquement toujours à la même hauteur cela entraine un brunissement du feuillage.

    La taille des lauriers plantés en haie s’effectue après la floraison qui a lieu en avril -mai. Ce sont des fleurs  blanches regroupées en épis, elles donnent des baies rouge foncé qui virent au noir à maturité.

    Vous serez enchanté de leur  rusticité, de leur facilité de culture, plantez-les à l’automne, ils auront le  temps de bien s’enraciner et arrosez-les régulièrement les deux premières années, aprés ils se débrouilleront tout seuls.

    Attention aux baies, elles sont toxiques.

  • Les narcisses, précurseurs du printemps

    Les narcisses, précurseurs du printemps

    Narcisses_doubles Lorsqu’ils fleurissent au jardin et forment des taches blanches et jaunes, le jardinier est tout ragaillardi car cela signifie que les beaux jours ne sont pas loin. J’apprécie ces signes qui sont les prémices du printemps et ces bulbeuses qui poussent un peu partout sont un enchantement.

    Les premiers narcisses offrent leur floraison dés le début février, parfois même dés la fin janvier et comme chaque fleur dure longtemps, on a largement le temps d’en profiter.

    C’est un membre de la famille des amaryllidacées, bulbeuses plutôt robustes qui ne demandent que peu d’entretien.

    Ceux que vous avez peut être plantés à l’automne dans un sol bien drainé et léger, ne tarderont pas à vous récompenser de vos attentions s’ils ne sont pas déjà en fleurs.

    Mais vous verrez d’abord pointer les feuilles, puis la tige va s’éléver porteuse d’un beau bouton. De quelle couleur les avez-vous choisis ? A pétales blancs et jaunes, blanc et saumon, entièrement jaunes ? Toutes les variétés sont intéressantes et vous pouvez trouver dans le commerce des narcisses à fleurs doubles ou à larges trompettes qui sortent de l’ordinaire.

    Aprés la floraison il faut couper les fleurs fanées, inutile d’épuiser la plante, mais attendez que le feuillage soit complètement sec avant de le tailler car c’est lorsque les feuilles jaunissent que le bulbe refait ses réserves pour l’année suivante.

    Vos narcisses n’ont pas fleuri ? C’est ennuyeux et vous devez être déçus !  Peut-être que vous n’ avez pas suffisamment enterré les bulbes ou que votre engrais contient trop d’azote, dans ce cas veillez à leur en donner un contenant plus de potasse.

    Si vos narcisses vous paraissent bien faibles, c’est que la mouche à sûrement attaqué les bulbes ou que la pourriture les gagne du fait d’un sol trop humide. Heureusement ces problèmes ne sont pas si courants que cela et la plupart du temps quand les bulbes sont bien installés et à bonne exposition (soleil ou mi-ombre) il n’y a pas de problème.

    Les narcisses sont trés rustiques, une fois plantés inutile de les déranger surtout qu’ils supportent trés bien le froid.

  • Le fatsia japonica pour une touche d’exotisme

    Le fatsia japonica pour une touche d’exotisme

    Fatsia1 Il était là, contre un buisson, planté à l’abri, protégé par d’autres arbustes et de grands arbres. Il étendait fièrement ses grandes feuilles d’un beau vert foncé au bout de longs pétioles de plus de 30 cm. Ce fatsia était de bonne taille,  et portait ses fruits regroupés. Inutile de vous dire que dans ce parc il ne passait pas inaperçu !

    C’est un arbuste touffu, au port dressé, au feuillage persistant qui a une floraison blanc crème et qui porte ensuite des baies vertes puis noires. Un arbuste que l’on remarque, tant il est décoratif et peu banal. Considéré comme une plante d’intérieur, il est la plupart du temps cultivé en pot mais si vous habitez une région aux hivers peu rudes, plantez-le au jardin dans un endroit abrité, il y sera trés bien.

    Le fatsia ou faux aralia qui nous vient d’Extrème-Orient se satisfait de peu. Pour être en forme il lui faut tout d’abord, un sol riche en humus et bien drainé, ensuite il lui faut beaucoup de lumière sinon son feuillage pâlit, enfin et je dirais même surtout, il lui faut des températures plutôt fraiches.

    Sachant cela, ne vous avisez pas de le laisser dans une pièce chauffée de votre maison, il n’appréciera pas ce traitement. S’il a trop chaud, vous verrez ses feuilles mollir et s’affaisser, triste spectacle !

    En hiver il se contente de 5 à 10 degrés, il supporte même les petites gelées c’est dire qu’il n’est pas frileux mais pas d’ éxagération, si vous êtes dans une zone aux hivers rigoureux contentez vous de le laisser dans la véranda ou dans une pièce bien fraîche.

    En été brumisez le feuillage et arrosez régulièrement en apportant de l’engrais mais en hiver laissez-le se reposer et soyez modéré avec les arrosages.

    La multiplication du fatsia se fait par semis en mars-avril dans du terreau fin et à température de 15 à 20 degrés.  Vous pouvez aussi effectuer des boutures de tiges en été ou prélever des rejets.

    Que faire si votre fatsia se dégarnit de la base ? C’est un phénomène courant chez les sujets agés, taillez au dessus d’une feuille au printemps, de nouvelles pousses verront le jour.

    Je crois que je vous ai tout dit de cette belle plante verte !

  • Les camelias, que du bonheur !

    Les camelias, que du bonheur !

    Camelia_fleur_double La Chine dont ils sont originaires les cultive depuis des millénaires et en particulier le "camelia sinensis" dont on fait le thé. Ce sont les bourgeons et les feuilles qui l’entourent qui sont cueillis, séchés et qui servent à préparer ce breuvage connu de tous.

    En Europe, cet arbuste est connu depuis seulement quatre siècles mais il est trés apprécié, il faut dire qu’il a une floraison magnifique avec des fleurs simples ou doubles dont certaines ont des allures de pivoine. Cet arbuste au feuillage persistant supporte bien la culture en pot, mais ne le rentrez pas dans la maison il aurait bien trop chaud !

    On dit souvent que les camelias sont des plantes difficiles,  c’est vrai qu’elles demandent quelques soins mais c’est surtout au moment de la plantation car une fois bien installées dans un sol qui leur convient alors vous les verrez fleurir avec allégresse.

    Au jardin, choisissez un lieu abrité, sans courant d’air, sans soleil brûlant et évitez l’exposition est car le soleil du matin endommage les boutons quand il les réchauffe après une nuit bien froide. La mi-ombre est la situation qui convient le mieux .

    Le trou de plantation doit être large, prévoyez au moins deux fois la taille de la motte mais inutile de trop creuser en profondeur car les camélias ont des racines superficielles, par contre n’oubliez pas de mettre au fond des matériaux (billes d’argiles, morceaux de pots en terre cassés) qui assureront le drainage. Utilisez de la terre de bruyère car ils détestent le calcaire.

    Arrosez vos camélias régulièrement, ils craignent la sécheresse alors en été soyez généreux et de préférence utilisez de l’eau de pluie.

    Résistants au froid lorsqu’ils sont en terre depuis longtemps, il ne faut pas oublier que leurs racines ne s’enfoncent pas dans le sol, il vaut mieux pailler leur pied en hiver.

    Pensez à les nourrir, ils ont besoin d’engrais pour fleurir. Les engrais spécialement étudiés pour les plantes de terre de bruyère sont les mieux adaptés.

  • Les jolies paquerettes, annoncent-elles les beaux jours ?

    Les jolies paquerettes, annoncent-elles les beaux jours ?

    Paquerettes Promenez-vous dans la nature et vous verrez qu’elle se réveille peu à peu, d’ailleurs dans les prairies, les pâquerettes sont là pour nous dire que les beaux jours ne sont pas loin. Ces petites fleurs sont des astéracées de petite taille, elles mesurent à peine une dizaine de centimètres mais font de superbes tapis dans l’herbe.

    Certes, si vous chouchoutez votre gazon et que vous l’aimez uniformément vert, vous n’allez pas apprécier de voir ces petites fleurs le parsemer mais avouez qu"elles ont du charme et puis, une prairie fleurie c’est bien agréable.

    Les pâquerettes sauvages ont permis la création de variétés horticoles colorées (rose, rouge) et aux fleurs plus complexes comme celles en pompons.

    Ces "bellis perennis" horticoles vont se satisfaire d’une terre ordinaire mais ont besoin d’humidité, il ne faut pas oublier de les arroser pendant la floraison qui dure de février à l’été.

    Rocailles, massifs, jardinières, bordure ou pelouse fleurie, tous ces endoits leur conviennent bien à condition qu’elles aient du soleil. Il est interessant de les associer avec d’autres plantes notamment les bulbeuses à floraison printanière comme les tulipes, les iris, les crocus, les narcisses… mais vous pouvez aussi les installer en compagnie de graminées, de valérianes, de sauges qui ont un aspect un peu sauvage et avec lesquelles elles cohabiteront trés bien.

    Ce sont des bisanuelles, il faut les sèmer en été et les repiquer à l’automne, elles fleuriront l’année suivante. Une fois bien installées elles se ressèment naturellement toutes seules et comme ce sont des vivaces elles refleuriront tous les ans.

    Vous voyez, ce sont des fleurs toutes simples, pas compliquées du tout et trés rustiques. Dotées de grandes vertus médicinales elles sont utiles et de plus elles fleurissent dés janvier pour vous donner un avant goût du printemps.

  • Une fougère dans la maison

    Une fougère dans la maison

    Fougere Toujours vertes, peu exigeantes, les fougères nous viennent du fond des ages. Ces plantes simples mais au feuillage léger et arqué agrémentent tout coin peu éclairé.

    Vous connaissez les fougères des bois et celles que l’on plante dans les plates-bandes pour mettre en valeur les plantes d’ombre. Vous êtes également nombreux à avoir dans vos maisons cette vivace qui se plait là où les autres plantes ne veulent pas vivre.

    Les fougères d’appartement demandent avant tout une bonne humidité ambiante, pulvérisez sur le feuillage une eau de préférence non calcaire, l’eau de pluie convient trés bien pour cette opération.

    Ne laissez jamais d’eau dans la soucoupe, les racines n’aiment pas tremper et la plante souffrirait, contentez-vous d’arroser quand la surface du terreau riche en humus est un peu sèche.

    Son emplacement ? C’est une plante d’ombre qui n’a besoin que d’une luminosité moyenne, alors ne l’installez surtout pas prés d’une fenêtre exposée plein sud !