Auteur/autrice : evelyne vigier

  • Le spathiphyllum, un grand classique de nos maisons

    Le spathiphyllum, un grand classique de nos maisons

    Fleurs_de_spathyphillum Voici une plante qui devrait avoir sa place dans tous les bureaux et tous nos intérieurs car elle joue un grand rôle dans la dépollution de l’air que nous respirons. Les canadiens l’appellent "lis de la paix", les anglais" Peace Lily’ et nous, nous la surnommons"fleur de lune", de jolis surnoms poêtiques pour une fleur d’une grande pureté tant par sa couleur d’un blanc immaculé, que par son spathe allongé.

    La plante est une vivace touffue, ses feuilles d’un vert brillant sont  portées par de long pétioles qui partent de la base, c’est une aracée qui pousse à l’état sauvage dans les forêts tropicales d’Amérique du sud. En appartement il faut lui donner des conditions de vie qui lui rappellent son milieu d’origine, à savoir, chaleur et humidité.

    Le spathiphyllum est un grand classique des plantes d’intérieur, il demande peu de soins, se plait dans une pièce chauffée normalement (18 à 20 degrés) et suffisamment claire, mais évitez-lui le soleil direct cela ne lui convient pas.

    Quand il a soif ses feuilles deviennent molles et pendent lamentablement, ne le laissez pas souffrir de la sorte et arrosez-le régulièrement, 2 fois par semaine en été, un peu moins en hiver (1 arrosage tous les 8 à 10 jours selon la température de la pièce). Donnez-lui un peu d’engrais  tous les quinze jours du printemps à l’automne  mais n’ayez pas la main trop lourde sinon vous aller voir ses feuilles brunir. 

    Comme cette vivace aime l’humidité, faites lui plaisir en lui offrant des brumisations cela lui permettra de plus de garder un feuillage propre et bien luisant, de temps en temps procédez à un nettoyage avec un chiffon doux mouillé.

    Vous avez remarqué des taches brunes sur les feuilles ? C’est sans doute que vous lui avez apporté trop d’eau ou que vous l’avez installé dans un endroit trop frais (en dessous de 15 degrés il a froid). Laissez sécher le terreau sur la surface avant d’arroser et ne laissez surtout pas le pot tremper dans le surplus d’eau .

    Croyant bien faire vous avez voulu rempoter votre spathiphyllum et vous vous rendez compte qu’aprés cette opération il est mal en point, c’est que cette plante n’aime pas le rempotage, préférez faire un surfaçage en enlevant un peu le substrat de dessus pour le remplacer par du bon terreau.

    Vous ai-je dit le principal ?  Un dernier point peut vous poser problème, le manque de fleurs ! Un spathiphyllum qui ne fleurit pas c’est vraiment dommage car ses fleurs blanches sont  belles. Cela peut venir d’un manque de lumière ou d’un engrais mal adapté (trop azoté et pas assez riche en potasse).

    Vérifiez tout cela et vous verrez votre plante dans toute sa splendeur.

  • les pucerons passent à l’attaque !

    les pucerons passent à l’attaque !

    Pucerons_jaunes   On s’absente quelques jours et voilà, au retour on a la mauvaise surprise de découvrir des colonies de pucerons sur les plantes. Cela vous est sûrement arrivé et c’est la constatation que je viens de faire en faisant une petite inspection de mes protégées. L’année dernière à la même époque j’avais aussi vu ces insectes à l’oeuvre sur les mêmes plantes.

    Toutes ne sont pas atteintes mais celles qui le sont portent des légions de petites bêtes indésirables. Outre les dégats qu’ils causent aux végétaux, ces insectes libèrent une substance (miellat) qui tache les feuilles et les rend poisseuses. Les pucerons prolifèrent à une allure phénoménale si l’on n’intervient pas, ils se multiplient tellement que la plante en est  vite envahie et souffre.

    Il faut agir ! D’abord, systématiquement j’en enlève le maximun avec le jet de la douche, pour cette opération, enfermez le pot dans un sac plastique pour ne pas que les pucerons se retrouvent sur la terre et de plus, cela évitera de trop détremper le terreau. 

    Ensuite il faut pulvériser un produit, il existe dans le commerce des produits anti-pucerons qui sont trés efficaces, produits chimiques ou produits bio.

    Autrefois on échangeait volontier les petites recettes de nos grands-mères qui étaient  des mélanges à base de plantes, de savon, d’alcool ou autres choses qui ne coûtaient pas bien cher à l’achat. Depuis la loi du 5 janvier 2006 (loi d’orientation agricole) entrée en vigueur en juillet dernier, nous n’avons plus le droit de donner ce type de petits trucs, c’est dommage car la plupart étaient transmis de génération en génération et avaient fait leurs preuves.

    Allez, je vous laisse il faut que j’aille m’occuper de toute cette colonie qui se nourrit à bon compte !

  • Le buis, symbole d’immortalité

    Le buis, symbole d’immortalité

    Ensemble_de_buis_1   Les amateurs d’art topiaire ont une prédilection pour cet arbuste qui est le sujet idéal pour exercer cet art millénaire. Lesjardins publics l’ont adopté et vous l’ y avez sûrement vu taillé en boule ou en forme de cône ou de sujets variés. Dans certains parcs les jardiniers le travaillent de telle sorte que l’ensemble vu de haut ressemble à de la dentelle.

    Le buis, bruxus sempervirens tient son nom du fait qu’il est toujours vert, c’est un arbuste qui est souvent utilisé pour les bordures, les haies d’entretien facile, voire même les jardinières en association avec d’autres plantes car il existe des variétés naines ( ex bruxus microphylla) et vous pouvez même trouver des buis au trés beau feuillage feuillage panaché ( ex variété "Elegantissima").

    Cet arbuste se plante en hiver (hors période de gel) ou au printemps, dans une terre bien meuble et bien drainée, si votre sol est trop lourd, mettez un peu de graviers au fond du trou pour éviter que les racines ne soient trop exposées à l’humidité.

    Le buis a une croissance lente. Il a au printemps une floraison discrète mais trés odorante qui attire les abeilles, mais c’est surtout sa facilité de culture et son feuillage persistant qui l’ont rendu si populaire. Dans votre jardin il se débrouillera tout seul, arrosez-le seulement quand il y a une période de sécheresse .

    La taille est le seul vrai entretien que vous demandera cette vivace mais elle est limitée du fait de la pousse lente et peut trés bien ne pas avoir lieu si vous voulez laisser votre buis pousser librement. L’avantage de cette plante c’est qu’elle refait son feuillage rapidement, c’est bien pour cela qu’on peut lui donner la forme qu’on veut.

    Dans la nature on trouve des buis qui atteignent 6 m de haut, et qui sont trés agés, leur durée de vie peut être de 5 à 6 siècles, de vraies mémoires vivantes !

    Le bois du buis est dur et s’utilise en sculpture, pour la fabrication d’instruments à vent, mais aussi de petits objets décoratifs.

    Attention, cette plante est toxique.

  • Le citrus paradisi, appelez-le « pomelo »

    Le citrus paradisi, appelez-le « pomelo »

    Pomelos Le citrus x paradisi est un arbuste à feuillage persistant d’environ 4 à 6 m quand il est planté en pleine terre mais dans les régions où il est particulièrement bien acclimaté comme en Californie, en Israêl ou en Espagne, il peut atteindre 12 m. Cultivé en pot il sera bien sûr plus petit mais fructifiera quand même.

    Ses fruits sont de gros agrumes à la belle couleur jaune, au goût légèrement sucré et acidulé, ils sont rafraichissants et pleins de vitamines. La récolte s’effectuant à partir de novembre, on peut tout l’hiver consommer ces pomelos à chair jaune ou rose que l’on choisira bien fermes et bien lourds.

    Mis à part en Corse et sur le littoral méditérranéen, il vaut mieux planter ces citrus dans de grands bacs qui resteront dehors au soleil à la belle saison et qui passeront l’hiver à l’abri du gel dans une serre froide, une véranda, un garage ayant une ouverture vitrée…

    Cet agrume n’est pas une plante d’appartement et souffre beaucoup de la chaleur désséchante de nos intérieurs. Vous l’avez sûrement remarqué si vous avez installé votre pomelo dans une pièce chaude de la maison, il a les feuilles qui se recroquevillent puis qui jaunissent, la plante peut mourir de ce traitement, laissez-la donc au frais, loin des courants d’air et brumisez son feuillage.

    Attention aux arrosages, ils doivent être réguliers mais bien dosés, pendant la période de croissance qui se produit quand la température augmente, veillez à ce que le substrat ne se déssèche pas et fertilisez avec un engrais spécial agrumes.

    Les insectes sont assez nombreux à aimer cette plante, les pucrerons, les mouches blanches, les cochenilles et les araignées rouges viennent se repaitre de sa sève, il faut surveiller et traiter avant toute invasion.

    Vous avez semé des pépins dans un pot ? Vous n’aurez pas à attendre longtemps avant de voir sortir une petite plantule, mais il faudra par contre être patient pour voir les premiers fruits .

  • Des fleurs en hiver grâce au laurier-tin

    Des fleurs en hiver grâce au laurier-tin

    Laurier_tin_en_fleurs Ils sont en fleurs et depuis un moment déjà ! Ce sont des arbustes trés présents dans le midi, ils font partie de la végétation spontanée que l’on rencontre dans la garrigue ou le maquis. Ils se développent à l’état naturel dans tout le bassin méditérranéen et jusqu’au Proche-Orient.

    Dans mon jardin ils poussent tout seuls sans entretien et se ressèment volontier un peu partout. Les lauriers-tin sont vraiment faciles à vivre et en plus constituent un décor permanent car les fleurs qui apparaissent en début d’hiver cohabitent avec les baies bleues-noires de l’année précedente, le tout sur fond de feuillage persistant vert soutenu.

    J’aime cette floraison hivernale. Les boutons qui apparaissent sont roses puis ils s’ouvrent et les fleurs regroupées forment des bouquets blancs qui sont légèrement odorants.

    Vous voulez planter des lauriers-tin chez vous, dans le jardin ou en bac sur le balcon ? Pas de problème cet arbuste aime tous les sols, résiste bien aux parasites, à la pollution, aux embruns, au vent, et au gel (jusqu’à -10 degrés) que demander de plus ?

    Leur entretien est réduit au minimum, quelques arrosages s’ils sont en pots et éventuellement une petite taille. Si vous devez tailler vos lauriers-tin, notamment si vous avez constitué une haie avec cette espèce, attendez la fin de la floraison pour le faire (au mois d’ avril).

    Plantés en isolé ou en bosquet, ces arbustes n’ont besoin que d’une légère taille d’entretien pour garder un joli port mais ce n’est pas obligatoire, vous bénéficierez alors de la couleur bleutée de leurs baies. Elles restent trés longtemps sur les branches et font le régal des oiseaux.

    Attention, les baies du laurier-tin sont toxiques

  • Des primevères obconiques pour fleurir nos maisons

    Des primevères obconiques pour fleurir nos maisons

    Primevereobconica_1 Depuis plusieurs semaines les professionnels vendent ces plantes en godets, en potées ou mêlées à d’autres végétaux dans des compositions. Ce sont de jolies fleurs dont la hampe florale émerge du feuillage, ce qui les différencie entre autres de celles que l’on plante au jardin. Ces primevères se déclinent en de nombreux coloris, vous les trouverez dans les tons de blanc, rose, rouge, bleu, saumon, de quoi ensoleiller votre maison.

    Introduite chez nous au XIX ème siècle, réputée irritante pour la peau, cette plante était évitée car le contact avec ses feuilles était trés allergisant. De nouveaux spécimens ont été crées et cet inconvénient à disparu avec ces nouvelles espèces.

    Les primevères obconiques sont parfaitement adaptées à la culture en intérieur, ne vous en privez pas !

    Vont-elles vous demander beaucoup de soins ? eh bien non, rassurez-vous ces primevères ne sont pas bien exigeantes, de la lumière, des arrosages réguliers mais sans excès, une surveillance du feuillage et un peu d’engrais les satisfont amplement .

    Seule vraie exigence de leur part, ne pas être exposées à la chaleur, placez-les plutôt dans une pièce fraîche et lumineuse elles s’y trouveront à leur aise et fleuriront jusqu’au mois de mars.

    Ces variétés de primevères ne sont pas suffisamment rustiques pour résister au froid extérieur, ne les plantez pas en pleine terre, attendez pour fleurir vos jardinières et vos massifs que les primevères des jardins soient sur le marché.

    Allons patience, la variété dont je viens de vous parler vous fera bien patienter encore un peu en attendant les premières floraisons printanières.

  • Gel et neige de février

    Gel et neige de février

    Gel_fevrier1 Vous voyez les jours rallonger et comme moi, il vous tarde sûrement que l’hiver se termine, mais nous ne sommes qu’au début du mois de février qui en général ressemble à son prédecesseur et est réputé pour sa rigueur.

    Ne nous laissons pas berner par quelques journées plus douces et restons vigilants pour nos plantes, il ne s’agit pas de les voir dépérir à cause d’une petite négligence.

    Les gelées sont souvent sévères en ce deuxième mois de l’année et peuvent causer de grands dégats aux plantations. Faites un petit tour au jardin pour vérifier que les protections sont bien en place !

    Assurez-vous que le voile d’hivernage n’a pas été enlevé par le vent et éventuellement rattachez-le fortement  car les coups de vents froids sont encore à craindre. Est-ce qu’au pied de vos plantes le paillage que vous avez mis en automne est suffisant ou est-il trop tassé ? S’il n’est plus assez épais rajoutez un couche protectrice, il vaut mieux être prudent.

    Quand la neige tombe à gros flocons comme cela s’est vu en janvier, et qu’elle s’amasse sur les arbres et arbustes, il faut savoir intervenir à bon escient. Secouez les branches de ceux qui ont un feuillage persistant car elles pourraient casser sous ce poids, mais laissez la neige sur les végétaux à feuillage caduc, c’est un excellent isolant.

    Pensez aussi à votre bassin à poissons, pas question de laisser une épaisse couche de glace s’installer et perturber le milieu aquatique, n’hésitez pas à faire un trou dans la glace pour faciliter les échanges gazeux mais surtout ne tapez pas pour briser la surface, les poissons en mourraient.

    Procédez en mettant sur la glace une marmite remplie d’eau bouillante et recommencez l’opération si nécessaire.

    Encore quelques semaines de mauvais jours et bientôt le printemps va pointer le bout de son nez…

  • Ne boudons pas les hellebores

    Ne boudons pas les hellebores

    Hellebores_blanches2 Peu connues mise à part la variété "nigerus" que l’on appelle "rose de noël", les hellebores sont pourtant des plantes qui nous font le magnifique cadeau de fleurir au coeur de l’hiver avec une palette de couleurs allant du blanc pur au pourpre en passant par le rose, le violet et même le vert. Certes cette dernière couleur n’est pas de tous les goûts et nous sommes nombreux à préférer les fleurs colorées mais bon, reconnaissons que cette teinte n’est pas banale.

    Les Hellebores sont des renonculacées, ce sont des vivaces qui fleurissent de longs mois et en jouant avec les variétés vous aurez une floraison étalée de décembre à mai.

    Outre les "hellebores niger", les "hellebores d’orient", les "hellebores de Corse"  il y a maintenant de nombreux hybrides sur le marché, le choix est vaste.

    Elles se plantent de l’automne au printemps dans une terre riche et bien drainée car comme beaucoup de plantes rhizomateuses, les hellebores ne supportent pas l’humidité stagnante qui les fait souffrir et cause leur dépérissement.

    Installez-les à mi-ombre, dans un endroit abrité du vent. Si vous pouvez les planter prés d’un mur ou sous un arbre à feuillage caduc, elle seront enchantées ! Ce n’est pas possible ? Tant pis, ce n’est pas grave, elles sont de bonne composition et tellement faciles à vivre qu’elles s’adapteront quand même, de plus elles sont vraiment rustiques et résistent aux forts gels alors ne vous en faites pas elles pousseront sans problème.

    Multiplier ces plantes est à la portée de tous, vous pouvez faire des semis en septembre-octobre mais si vous avez des touffes chez vous, divisez-les vous aurez de nouveaux pieds à replanter tout de suite. Arrosez bien au moment de la plantation et au printemps, mais en été abstenez-vous car c’est la période où l’hellebore se repose.

    Attention, cette plante est toxique.

  • Un ficus benjamina qui souffre

    Un ficus benjamina qui souffre

    Un_ficus_benjamina Nous sommes nombreux à avoir adopté ce ficus surnommé "figuier pleureur". Il a une belle allure avec ses branches souples et flexibles. Sa croissance est rapide, il emet sans cesse de nouvelles feuilles vernissées qui peuvent être bien vertes ou panachées. C’est vraiment un bel arbre d’intérieur.

    Cette plante est plutôt du genre robuste et est facile d’entretien mais vous êtes toujours inquiets quand vous constatez que votre superbe ficus jaunit ou perd ses feuilles et vous vous trouvez désarmés devant votre plante qui se dégarnit.

    Le ficus est trés résistant et a des besoins simples mais il ne supporte pas certaines conditions de vie et le manifeste en se délestant de ses feuilles, c’est le signal qu’il est perturbé et qu’il vous faut réagir.

    Que faire lorsque votre ficus perd ses feuilles ?

    Cette plante doit bénéficier d’une température avoisinant les 20 degrés, elle ne supporte ni les températures inférieures à 14 degrés, ni les écarts qui font alterner chaleur et fraîcheur, ni les courants d’air, faites-y attention. Il se peut que placé prés d’une fenêtre il subisse un brin d’air frais et même carrément un grand coup de froid quand vous ouvrez ne serait- ce que pour fermer vos volets. Changez-le d’emplacement !

    C’est le cas aussi lorsque vous rentrez votre ficus qui avec bonheur a passé l’été dehors, le changement d’environnement le fait réagir et vous assistez à la chute des feuilles mais rassurez-vous cela est normal et les nouvelles feuilles ne tarderont pas à revenir.

    Le ficus doit placé en situation trés lumineuse et doit bénéficier d’une bonne humidité atmosphérique, vaporisez souvent le feuillage et si vous pouvez, placez le pot sur un lit de graviers où le surplus d’eau d’ arrosage s’écoulera, l’évaporation sera bénéfique à la plante.

    Le jaunissement suivi de la chute des feuilles indique que vous avez trop arrosé, laissez sécher le substrat entre deux arrosages et ne laissez surtout pas d’eau dans la soucoupe, les racines en souffriraient.

    Dernier problème que peut renconter votre protégé, les attaques d’insectes, (cochenilles farineuses ou à bouclier, araignées rouges) ils sucent la sève et fatiguent la plante dont les feuilles jaunissent, faites une inspection et si vous trouvez des intrus, ne tardez pas pour traiter.

    Voilà pour les soucis que peut vous valoir votre ficus, on parlera de la taille de cet arbuste une autre fois si vous voulez bien !

  • Le mimosa au soleil du midi

    Le mimosa au soleil du midi

    Le_mimosa Ces arbres au feuillage persistant dont les branches croulent sous les fleurs jaune d’or ont plus d’un atout pour eux et apportent tout le soleil du midi à ceux qui en fleurissent leur maison car les rameaux de mimosa font de superbes bouquets odorants que l’on conserve longtemps en vase.

    On doit un grand merci au navigateur James Cook d’avoir ramené d’Australie des graines de cette légumineuse. Ce n’est qu’au XIX ème siècle que ces arbres ont commencé à être plantés dans le sud de notre pays et là ils ont trouvé des conditions de vie tellement bien adaptées à leurs besoins qu’ils se sont développés et même naturalisés.

    Mimosa d’hiver ou mimosa des quatre saisons ? Leur feuillage est différent, leur époque de floraison aussi. Avec le mimosa d’hiver vous aurez des fleurs à foison de février à mars, avec le mimosa des quatre saisons ce sera moins spectaculaire mais vous en profiterez plusieurs fois dans l’année et surtout au printemps et à l’automne.

    Ce sont tous des acacias et ils ont les mêmes exigences mais la deuxième variété (acacia retinode) est un peu moins résistante au froid que la première (acacia dealbata). Leur résistance au froid ne dépasse toutefois pas une certaine limite et au delà de -10 si le gel dure l’arbre en meurt. De toutes façons, il vaut mieux les protéger. Leurs racines sont superficielles et  risquent de geler, mettez-leur un paillage pour éviter le pire et pour cette même raison, installez-les à l’abri du vent qu’ils craignent énormément.

    Ils aiment le soleil, la chaleur, les terres bien drainées et ne supportent ni l’humidité stagnante du sol ni le calcaire, encore que la variété "retinode" soit plus tolérante sur ce sujet, c’est du reste pour cela qu’on l’utilise maintenant comme porte-greffe des autres mimosas.

    Si vous aimez ces arbres dont les fleurs, emblème de la "Journée de la femme" (8mars) ont un parfum exceptionnel, suivez La Route du Mimosa, un parcours de 130 km qui, entre Bormes les Mimosas et Grasse vous fera découvrir tout le charme de ces acacias bien méditerranéens.