Auteur/autrice : evelyne vigier

  • Le gui, plante porte-bonheur du nouvel an

    Le gui, plante porte-bonheur du nouvel an

    Gui_1   Plante traditionnelle des fêtes de fin d’année, le gui était considéré comme sacré par les celtes qui le cueillaient à date précise selon un cérémonial immuable pendant lequel on utilisait une serpe d’or.
    Les druides prêtaient à cette plante des vertus innombrables et quasiment miraculeuses, elle était censée guérir la plupart des maux, chasser les mauvais esprits, annuler les maléfices des démons. Son nom scientifique est viscum album.Tout le monde le connait pour l’avoir vu soit dans les arbres, soit en décoration du jour de l’an.

    Le gui est un sous-arbrisseau épiphyte, c’est un parasite qui vit accroché à son hôte sur lequel il est fixée par un suçoir enfoncé dans le bois, il puise chez cet hôte l’eau et les sels minéraux dont il a besoin.

    Quels arbres choisit-il ? Il aime bien les pommiers, les peupliers, les saules, les tilleuls…une fois bien implanté sur l’arbre choisi, il se développe et prend l’allure d’une grosse boule composée de tiges vertes, de feuilles allongées et arrondies, de baies blanches qui succèdent aux fleurs jaunâtres. Ces touffes peuvent vivrent 30 ans, elles arrivent donc a envahir certains arbres. Les baies sont mûres entre le mois d’août et le mois de décembre, elles sont mangées par les oiseaux, notamment les grives et les merles qui assurent ainsi la dispersion des graines.

    Le gui  fatigue et même épuise son hôte s’il se multiplie trop, de plus il favorise l’apparition de maladies et de champignons, la solution surtout s’il s’agit de fruitiers consiste à enlever les touffes voire même à couper la branche sur laquelle il est fixé si la touffe est importante.

    Plante considérée comme nuisible dans notre pays à cause des dégâts qu’il occasionne en arboriculture, le gui est néanmoins utilisé en pharmacologie et fait l’objet de recherches médicales.

    Allez, c’est le nouvel an, respectons la tradition, ,suspendons une boule de gui et n’oublions pas que s’embrasser dessous le 31 décembre à minuit porte bonheur, apporte prospérité et longévité, ne nous en privons pas !

                                                       BONNE ANNEE A TOUS

  • Les chenilles processionnaires toujours aussi dévastatrices

    Les chenilles processionnaires toujours aussi dévastatrices

    Chenilles_processionnaires Une vraie calamité, voilà ce que sont ces petites bêtes qui viennent s’agglutiner sur les branches des pins ! On peut voir des pinèdes entières colonnisées par ces  chenilles, ce phénomène limité au sud autrefois est maintenant présent sur tout le territoire.

    Avec l’arrivée du froid, elles tissent de gros cocons blancs et soyeux dans lesquels elles se mettent à l’abri des basses températures,  par transparence on les aperçoit regroupées  dans leur nid bien au chaud !  En février-mars, elles quittent leur cocon, descendent de l’arbre et avancent en procession pour trouver un endroit où elles pourront s’enterrer afin de se transformer en chrysalide.

    Les chenilles processionnaires causent de gros dégats à la végétation car elles dévorent les aiguilles des pins. Cela entraine une importante défoliation et l’affaiblissement des arbres.
    Qu’elles soient dans leur nid ou en train de se mouvoir sur le sol, ces chenilles sont urticantes pour les humains et les chiens, il ne faut absolument pas les toucher,même si elles sont mortes car il y a un sérieux risque de déclencher un phénomène allergique.

    Comment lutter contre elles ? La meilleure solution est l’application d’un traitement à base de "bacillus thuringiensis" sur l’ensemble du feuillage. C’est un bacille toxique uniquement pour les chenilles qui l’ingèrent en mangeant les aiguilles des pins.
    On peut, si l’arbre n’est pas trop haut, couper les branches atteintes et les brûler mais, attention mettez des gants pour ne pas avoir de contact avec les nids habités. Une fois vides par contre ils ne présentent plus de risque et se désagrègent avec le temps.
    Un petit truc pour finir, enduisez le tronc de glue, les chenilles viendront s’y engluer en descendant du pin mais certaines en réchapperont en passant par dessus les autres !

  • Le nandina, bambou sacré

    Le nandina, bambou sacré

    Nandina Ce surnom de bambou sacré ou même bambou céleste donné au nandina lui vient probablement du fait que ses feuilles allongées ressemblent un peu à celles des bambous, mais mis à part qu’ils sont tous deux originaires d’asie, ils n’ont pas grand chose en commun.

    Bambous et nandina ne sont pas originaires de la même famille, les bambous sont des graminées qui peuvent atteindre de grandes hauteurs  alors que les nandinas sont des arbustes buissonnants qui ne dépassent pas 1,50 m.

    Intéressant pour sa floraison blanche qui dure tout l’été, le nandina est aussi attrayant du fait de son feuillage persistant qui, rouge au début des pousses devient vert en été puis prend des teintes jaunes-rouges en automne. Les grappes de fruits rouges vifs constituent elles aussi un élément très décoratif en plein hiver.
    Il faut installer cet arbuste au soleil ou à mi-ombre, dans une terre plutôt fraîche mais bien drainée. Son port buissonnant permet de l’utiliser en haie basse aussi bien qu’en massif ou en isolé.
    Il supporte assez bien la sècheresse et le gel, si ce dernier est fort la partie aérienne va faner mais la plante repartira du pied. Vous pouvez bien sûr le protéger.
    Pour multiplier le nandina il suffit de prélever des boutures en été, il n’y a pas de problème particulier à leur reprise.

    Adoptez-le en bac si vous n’avez pas de jardin, il apportera un petit air exotique à votre balcon.

  • Un ravageur: l’otiorrhynque

    Un ravageur: l’otiorrhynque

    Attaque_dotiorrhynques_2 Vous avez remarqué que les feuilles de certains de vos végétaux sont crantées, mangées sur leur pourtour ? Ne cherchez pas plus loin, vous avez des otiorrhynques dans votre jardin.
    Ces petits charançons de 8 à 10 mm sont de couleur sombre et terne, il est difficile de les repérer car le jour ils se cachent au pied des plantes et ne sortent que la nuit pour grignoter les feuilles. Les dégâts que vous constatez sont le signe indiscutable de leur présence.  De nombreux végétaux sont touchés notamment les camélias, les troènes, les rhododendrons, les lilas, les azalées, les lauriers-tins…

    L’insecte est un ravageur dangereux qui blesse les feuilles des végétaux mais ce n’est pas lui le pire ! En mai-juin, les femelles pondent sur le sol et après quatre à cinq semaines les larves apparaissent, elles vont vivre dans le sol pendant neuf à douze mois en se nourrissant de racines de plus en plus grosses au fur et à mesure de leur développement. Ces larves sont des vers blancs qui à la fin de leur évolution mesurent environ 12 mm, les racines qu’elles dévorent petit à petit laissent la plante très affaiblie et celle-ci peut en mourir.
    Comment lutter contre ces insectes ? On peut pulvériser un insecticide à base de deltaméthrine sur le feuillage pour combattre l’insecte adulte, mais mieux vaut s’attaquer à la larve et traiter le sol (granulés anti vers blancs du sol).
    Il existe une solution écologique pour régler ce problème, il s’agit d’utiliser de petits nématodes appelés "heterorhabditis" que l’on met dans l’eau d’arrosage, ils pénètrent les larves,  les parasitent et les infectent avec une bactérie qu’ils contiennent. Grâce à ce petit nématode les larves sont tuées en 48h.
    Sinon, il vous reste la possibilité en été de sortir la nuit avec une lampe de poche pour repérer les adultes et les récuperer, mais armez-vous de patience !

  • Les olives, fruits du soleil

    Les olives, fruits du soleil

    Olives1 Soyez très patient si vous avez planté un jeune olivier, la fructification ne se fera pas tout de suite, il faut en effet plusieurs années avant d’obtenir des fruits. La fécondation des fleurs est assez difficile et ce n’est pas parceque l’arbre est couvert de fleurs que la récolte sera abondante. Les petites olives qui apparaissent vont prendre leur temps, elles grossissent tout doucement et n’arrivent à maturité qu’après plusieurs mois.

    La récolte des olives est un moment important qui varie dans le temps suivant l’utilisation qu’on veut faire de ces fruits.

    Vous aimez les olives vertes que l’on prend à l’apéro ? Elles sont parfumées aux herbes de provences,  à l’ail, ou au thym et au romarin, ici elles sont incontournables !
    Pour cette consommation là, elles sont cueillies les premières, dés qu’elles sont mûres mais fermes et bien vertes. Cette cueillette a lieu début octobre. Ne vous avisez surtout pas de vouloir en goûter une prise sur l’arbre,  vous seriez déçu car l’olive fraîche est terriblement amère.
    Pour être consommables en tant que fruits, les olives doivent subir une préparation qui les libère de leur amertume et là, on a le choix entre plusieurs méthodes. Les meilleurs olives vertes de tables sont les variétes "picholine"et" lucques" à chair craquante.

    La cueillette des olives destinées à l’obtention d’huile se fait plus tard, les olives commencent alors à virer au noir. Rassemblées dans des caissettes ajourées et portées au moulin à huile elles donnent le meilleur d’elles-même mais  il faut environ 7 kg d’olives pour avoir 1 litre d’huile, la récolte à intérêt à être bonne !

    Cette année ces fruits sont attaqués par la mouche et une bonne partie de celles du jardin ,piquées et mangées par le ver sont tombées trop tôt, dommage !

  • L’olivier, un arbre de légende

    L’olivier, un arbre de légende

    Oliviers_1 Connu depuis plus de 5000 ans, l’olivier est le symbole de la paix, le représentant de la région méditerranéenne et le signe de la longévité. Cet arbre vit très vieux, le plus agé recensé en Provence se trouve dans les Bouches du Rhone, il a 1800 ans.

    Bien droit quand il est jeune, en prenant de l’age il devient de plus en plus tortueux et noueux comme un vieillard chenu.
    Sa hauteur est raisonnable, sa ramure a une forme caractéristique. Son feuillage persistant  vert dessus et argenté dessous en fait un bel arbre d’ornement qui actuellement est très à la mode. Vous pouvez aussi le cultiver en pot il s’y plait bien.

    Il a la réputation d’être immortel mais il faut relativiser cela, en fait on dit qu’il ne meurt jamais car lorsqu’il atteint un très grand age, sa souche developpe des pousses qui prennent la relève. On peut prélever ces rejets et les replanter pour avoir un nouvel arbre.

    Les oliviers très présents sur tout le pourtour méditerranéen sont des arbres qui s’adaptent aux sols ingrats de cette région, ils peuvent pousser sans soin mais demandent pour fructifier un minimum d’attention.
    Quelques binages en été, quelques apports de fumure, des traitements contre les cochenilles qui les colonisent facilement et surtout une bonne taille, tout cela les comble!
    La taille est une opération qui demande une certaine maîtrise, ici on dit qu’une colombe doit pouvoir se poser au milieu de l’arbre une fois la taille terminée. C’est qu’il faut aérer au maximum le centre pour que le soleil pénètre bien la ramure afin que les olives mûrissent dans les meilleures conditions.
    Cet arbre résiste  parfaitement à la sècheresse mais il craint le gel et lorsque celui-ci est prolongé il fait de gros dégats dans les plantations comme en 1956.

    Avoir un olivier chez soi, le soigner, le voir grandir tout doucement et se dire qu’il est là pour plusieurs générations, voilà qui  fait rêver plus d’un amateur de jardin!

  • Un beau sapin de Noël

    Un beau sapin de Noël

    Petit_dsc00127 La tradition de mettre un sapin dans la maison remonte aux temps anciens, quand les celtes fêtaient l’arrivée de l’hiver, la renaissance du soleil et des jours plus longs.

    On le mentionne en Alsace au XV ème siècle, il est alors décoré de fruits, de confiseries, de gâteaux et de rubans. En France, il n’apparait en tant qu’arbre décoré qu’au XIII ème siècle, ce n’est pas chez nous une coutume très ancienne.
    Maintenant il est installé partout à l’approche des fêtes, dans les maisons comme dans les rues des villes et les places des villages.

    Autrefois coupés en forêt, les "sapins de Noël" représentent aujourd’hui une activité économique car ils sont cultivés exprès pour les fêtes de fin d’année. Ne culpabilisez donc pas en pensant contribuer à la déforestation.

    L’arbre que nous aimons habiller de mille feux est souvent un épicéa, il pousse vite, est peu exigeant, a une forme agréable bien conique et a l’avantage d’avoir une bonne "odeur de sapin", ajoutons à cela que son prix est modique et on comprend pourquoi il est autant vendu.
    Il a un concurrent sérieux qui est le Nordmann, arbre à l’allure parfaite, aux aiguilles bien brillantes qui supportent la sécheresse et ne tombent pas au contrairement à celles de l’épicéa. La plupart des arbres de cette variété proviennent du Danemark, leur croissance est assez lente et du coup leur prix est élevé.

    Coupé ou en pot ? vous allez trouver les deux sur le marché. Dans le deuxième cas vous pourrez replanter l’arbre au jardin mais la reprise est assez difficile si votre "sapin de Noël" est resté longtemps dedans. Le choc thermique risque d’être trop important, mais vous pouvez essayer, l’épicéa est plein de bonne volonté!

    Votre "sapin" est installé et bien décoré, si le père Noêl n’est pas encore passé, il ne saurait  tarder…

                                                               Bon Noël à tous

  • Le houx, symbole de Noël

    Le houx, symbole de Noël

    Houx Avec le gui, il symbolise bien les fêtes de fin d’année. Vous pouvez le trouver vendu en  bouquets au mois de décembre pour décorer votre maison, à moins que vous n’en ayez ramené quelques branches d’un pied trouvé dans la nature.
    Vous avez un houx planté dans votre jardin ? Quelle chance ! Quelques rameaux vont  suffir pour assurer une belle décoration, mais attention à vos doigts en les taillant car les feuilles sont hérissées de piquants coriaces.

    A lui tout seul il réunit les deux couleurs de Noël, le rouge avec ses baies et le vert foncé avec ses feuilles vernissées, alors n’hésitez pas à en mettre dans votre couronne de Noël, sur le manteau de la cheminée, dans des vases …

    Ce houx commun que nous trouvons souvent dans les forêts et les bois où il pousse librement,  est un arbre qui atteint 10 m et qui vit très vieux, certains spécimens arrivent à l’age avancé de 200 à 300 ans.
    Dans les jardins où il est planté en tant qu’arbuste d’ornement, sa taille plus réduite ne dépasse pas 4 à 5 m et il est un bon élément de décor avec ses feuilles persistantes et à ses baies colorées.

    Cet arbuste est d’une facilité de culture sidérante, il se plait en tous sols, résiste aux froids les plus vifs, peut pousser à l’ombre et n’a pas beaucoup d’ennemis parasitaires. Le houx est une espèce dioïque, il faut pour que les baies apparaissent qu’il y ait des pieds mâles et des pieds femelles, les fleurs qui sont petites et rose très pâle apparaissent au mois de mai, elles ont un agréable parfum. Les baies rouges, jaunes ou orange restent colorées pendant l’hiver, elles sont consommées par les oiseaux.
    Vous pouvez utiliser le houx pour constituer une haie défensive, il joue fort bien ce rôle, il vous faudra le tailler pour qu’il garde une forme harmonieuse mais il ne vous donnera pas trop de tracas car il pousse lentement.

    Attention, les baies sont très toxiques

  • Le melia azedarach, l’arbre aux chapelets

    Le melia azedarach, l’arbre aux chapelets

    Le_meila Arbre aux chapelets ? Je suis sûre que vous vous demandez de quel végétal il s’agit et pourquoi il est ainsi surnommé ! Regardez la photo, vous avez certainement déjà vu ce bel arbre ornemental qui en général est planté en alignement et qui en ce moment joue les décorations de noël avec ses fruits dorés.

    Il est originaire de la région sud de l’Himalaya mais s’est facilement adapté là où il a été planté, on en trouve même dans certains jardins publics parisiens, mais soyons honnêtes il a une préférence pour les zones à climat doux.

    Le melia que l’on appelle aussi fréquemment margousier a une belle floraison odorante couleur lilas au mois de mai. Son feuillage caduc vire au jaune à l’automne et les drupes qui succèdent aux fleurs restent sur l’arbre pendant tout l’hiver ce qui lui donne fière allure car on dirait qu’il est décoré, ce qui tombe bien avant les fêtes de fin d’année!
    Il n’est guère difficile sur la nature du sol mais veillez à ce que celui-ci soit bien drainant. Il aime les situations ensoleillées, et résiste au gel s’ il n’est ni fort ni  prolongé.
    Son entretien? Les jeunes sujets doivent être paillés les premières années, on peut tailler  les sujets plus agés au printemps mais ce n’est pas obligatoire.
    Cet arbre a de nombreuses vertus, sa sève a des propriétés antiseptiques, ses feuilles servent à confectionner des produits insecticides, son bois dur est utilisé pour fabriquer des instruments de musique et des meubles, et les noyaux de ses drupes servent à faire des chapelets.

    Voilà, tout est bon à utiliser chez le margousier mais faites bien attention, les baies sont très toxiques

  • Offrir une plante pour Noël

    Offrir une plante pour Noël

    Kalankoe_rose Depuis quelques jours c’est la course aux cadeaux, Noël est presque là et il faut trouver des idées. Pourquoi ne pas offrir une jolie plante fleurie qui mettra un peu de couleur dans la maison de la personne à qui vous la donnerez ?

    Recevoir une plante est un plaisir qui va durer dans le temps et qui va demander soins et attentions, réservez donc ce cadeau aux personnes qui pourront s’en occuper. Choisir une plante pour l’offrir demande quelques réflexions, adaptez votre choix en fonction du destinataire, inutile de l’encombrer avec une grande plante de type abutilon si son lieu de vie est restreint !

    Quelles plantes fleuries pouvez- vous offrir en ce moment ? Le choix n’est pas immense mais on  trouve quand même de très belles fleurs, potées ou compositions qui devraient convenir.
    Vous pouvez opter sans vous tromper pour les variétés suivantes: zygocactus, cyclamens, kalanchoés, bégonias, azalées, amaryllis, orchidées, poinsettias bien sûr et certaines broméliacées.
    Préférez les plantes ayant beaucoup de boutons floraux, laissez de côté celles qui ont des feuilles jaunies, regardez la forme, elle doit être bien équilibrée.
    Votre plante achetée et emballée ne doit pas rester au froid, ramenez-la rapidement chez vous. Laissez-la dans la maison après avoir entrouvert l’emballage pour lui donner lumière et aération.

    Le mieux est d’acheter votre plante le jour même ou la veille mais en tous cas pas plus de deux jours à l’avance, elle risquerait d’être moins belle et ce serait dommage !