Catégorie : Actualité

  • Les journées de Courson : 16, 17 et 18 mai 2008

    Les journées de Courson : 16, 17 et 18 mai 2008

    Courson Quel passionné de plantes n’a pas entendu parler des journées de Courson? Manifestation incontournable pour tous ceux qui aiment les plantes et les conseils de jardinage, il ne faut pas la rater si on a la possibilité de s’y rendre!

    Pour leur 48 ieme édition les journées de Courson ont choisi 2 thèmes. Le premier porte sur les couvre-sols aux couleurs du printemps et de l’été ( leur utilisation, leur implantation, leur lieu de prédilection…), le deuxième thème concerne les collections végétales avec leur présentation et la tenue de conférences qui s’annoncent des plus intéressantes.

    Les journées des plantes de Courson permettent aux amateurs chevronnées ou non de découvrir l’actualité des plantes, de s’informer sur l’aménagement des jardins, de découvrir les outils utiles au jardinier, et bien sûr de faire son choix parmi toutes les plantes choisies pour vous par les pépiniéristes qui présentent là des végétaux de trés grande qualité.

    "Aujourd’hui, ce sont près de 250 exposants qui se rendent à Courson au cours des deux sessions des Journées des Plantes. Venus d’Allemagne, de Belgique, des Pays-Bas, de Suisse, d’Italie, de Grande-Bretagne et bien sûr de toute la France, ils ne cessent de faire évoluer l’art du jardin et ses pratiques.

      Evénement dédié à la diversité végétale, que ce soit par la découverte des nouvelles plantes ou par la redécouverte de végétaux oubliés, les Journées des Plantes ont, depuis 25 ans, fait de l’expression : « la bonne plante au bon endroit » l’adage d’un nouvel art du jardinage.  

    L’évolution de la « culture jardin » s’exprime également par le succès des conférences organisées au cours des Journées des Plantes. Historiens, scientifiques, paysagistes et botanistes partagent avec un public toujours plus nombreux et passionné leurs observations et travaux." ( passage tiré de la présentation des journées de Courson sur leur site)

  • 1er Mai: offrez un brin porte-bonheur

    1er Mai: offrez un brin porte-bonheur

    Muguet1 Les traditions se perdent dit-on, mais pas celle-ci et nombreux sont ceux qui aujourd’hui offriront où recevront un petit brin de muguet.
    Tout simple ou plus sophistiqué, accompagné parfois d’une petite rose colorée, ce brin est un fort symbole puisqu’il est censé porter bonheur à la personne qui le reçoit.
    Tiens, j’ai lu il y a quelques jours qu’avant de s’appeler muguet, cette fleur portait le nom de mugade puis celui de muguette. Les anglais eux le nomment "lily of the valley" (lis de la vallée), rien à voir non plus avec son nom botanique qui est: convallaria majalis.

    A l’état naturel, le muguet pousse dans les sous-bois, là où il trouve des terres fraiches et riches. Vous avez essayé d’en planter chez vous et il n’a pas voulu prendre? C’est hélas mon cas! C’est que cette plante rhizomateuse est trés capricieuse, si elle ne se plait pas là où vous l’installez elle se laisse aller, mais par contre si l’endroit lui convient elle se multiplie jusqu’à en devenir envahissante, dans ce cas il ne vous reste plus qu’à diviser les touffes de temps en temps.
    Pour beaucoup d’entre nous, les "vrais" brins de muguet ce sont ceux qui portent des clochettes blanches et odorantes. Il existe des variétés dont les fleurs sont roses mais pour moi, cette fleur restera toujours immaculée et je ne changerai pas d’avis!
    Attention cette plante est toxique.

  • Pauvres coquelicots!

    Pauvres coquelicots!

    Coquelicot_1 On voit de moins en moins de coquelicots, pourtant quelle jolie fleur et que c’est beau un champs de céréales parsemé de ces taches rouges! Mais cette plante qui autrefois meublait le moindre bout de terre se fait discrète et il y a sûrement une explication à cet état de fait.
    Un jour que je roulais avec quelqu’un de passionné par la protection de l’environnement, j’avais fait justement la remarque qu’il n’y avait plus de coquelicots dans les terrains que nous longions, "c’est comme ça depuis quelques années" me suis-je vu répondre, "quand il n’y a pas de coquelicots c’est que les champs sont traités"! Ah bon?

    Dommage, les coquelicots sont de belles fleurs sauvages et autrefois ils tenaient compagnie aux bleuets dans les champs de céréales : un tableau tout en couleurs.

    Ces papaveracées jouent pourtant un rôle dans l’écosystème comme le mentionnent leurs défenseurs : les abeilles viennent y chercher du pollen. Des voix se sont donc élevées, demandant la protection de certaines plantes qui étaient en voie de disparition dont les coquelicots.

    Dans certaines régions, là où l’agriculture n’est pas intensive, les coquelicots survivent et pour notre plus grand bonheur nous offrent chaque année dés le mois d’avril une floraison flamboyante.

    J’aime les coquelicots avec leurs pétales de soie d’un rouge éclatant, ils sont fragiles, fanent vite mais il y a toujours de nouveaux boutons pour remplacer les fleurs arrivées à leur terme.

    Oui, décidément, un groupe de coquelicot c’est comme un tableau, on le contemple.

  • Réparation d’un mur de soutènement mitoyen : qui doit payer?

    Réparation d’un mur de soutènement mitoyen : qui doit payer?

    Mur1 Posons deux minutes nos sécateurs et autres outils pour parler d’un sujet qui concerne bon nombre de propriétaires de jardins.
    Votre terrain est-il situé en contrebas de celui de votre voisin? Si oui, vous vous posez peut-être des questions le concernant!

    En fait, tant que le mur de soutènement est bien solide et que tout va bien, peu importe de savoir à qui il appartient, par contre le  jour où le mur a besoin d’être réparé, alors surgit la question de savoir qui va assurer les frais des réparations.
    Vous ou votre voisin?
    La réponse à cette question est importante car les travaux à payer peuvent représenter une somme élevée et pouvoir la partager en deux ce n’est déjà pas si mal.

    Il se peut qu’un acte notarié ait établi la mitoyenneté de ce mur, dans ce cas pas de problème, les frais de travaux sont à partager entre vous et votre voisin.
    Ce n’est malheureusement pas  le cas le plus fréquent et le code civil est muet sur ce sujet.
    Alors? La réponse vient des décisions judiciaires. Les tribunaux considèrent que le mur appartient à celui qui en tire avantage. Donc par exemple si ce mur sert uniquement à retenir la terre de votre voisin afin de lui éviter des éboulements, il en sera le propriétaire et devra en assurer l’entretien  et bien sûr les réparations.
    Si par contre, vous qui êtes en contrebas vous en tirez un quelconque bénéfice comme par exemple un écran visuel par rapport à votre voisin, dans ce cas le mur est mitoyen et les frais seront partagés en deux.

    Voilà ce petit point éclairci, vous pouvez retourner aux joies du jardinage…

  • Les iris encore et toujours…

    Les iris encore et toujours…

    Iris_des_jardins Les iris des jardins sont tellement nombreux que le choix s’avère difficile. Nains, moyens ou de bonne taille, ils trouvent aisément leur place dans les rocailles, les bordures, les massifs où ils offrent une palette étendue de coloris.

    Il y a plus de 300 espèces d’ iris et leur peu d’exigences est un sérieux atout pour ces plantes qui finalement une fois installées correctement ne donnent pratiquement aucun souci au jardinier.

    Magnifiques fleurs dressée en haut d’une hampe, feuillage rubané d’un beau vert grisé, les iris rhizomateux se marient avec de nombreuses plantes comme les rosiers, les hemerocalles, les gauras, les sauges…

    La plantation des rhizomes s’effectue lorsque la croissance est terminée, leur division se fait aussi à ce moment-là. Il est impératif de ne pas enterrer le rhizome qui doit affleurer du sol, il faut leur choisir un emplacement ensoleillé et les installer dans une terre bien drainée pour ne pas que la pourriture s’installe.

    On trouve de nombreuses variétés d’iris dans les jardineries, les marchés aux fleurs et les ventes par correspondance, mais si vous voulez voir une collection exceptionnelle, allez visiter Les Jardins de Broceliande vous y trouverez des iris peu connus et parfois oubliés.

    Le 25 mai, ce lieu sera le rendez-vous de tous ceux qui aiment ces magnifiques plantes. La manifestation baptisée :"Les iris plein les yeux" permettra d’admirer une collection de 1000 iris. A ne pas rater!

  • Saint Jean de Beauregard les 11- 12 – 13 avril 2008

    Saint Jean de Beauregard les 11- 12 – 13 avril 2008

    Beauregard_aff_04_200872dpi17cm On ne présente plus le domaine de Saint-Jean de Beauregard où se déroulent chaque année des manifestations appréciées de tous les amoureux des plantes qu’ils soient ou non jardiniers.
    Du 11 au  13 avril, le domaine  sera le point de ralliement de tous ceux qui veulent tirer le maximum de satisfaction de leur jardin sans avoir pour autant trop d’heures à lui consacrer.

    Cette année le thème retenu est :"valeurs sûres au jardin", c’est dire que vous saurez exactement quelles plantes faciles à vivre  vous pourrez installer chez vous. Elles sont assez nombreuses du reste et vous y retrouverez sans aucun doute les alchemilles, les ancolies, les gauras, les digitales, les gaillardes, les géraniums vivaces, les sauges

    Allez donc au domaine de Saint Jean de Beauregard , partez à la découvertes de toutes ces plantes vigoureuses aux formes et aux couleurs multiples, vous pourrez en plus bénéficier des conseils des professionnels européens présents pendant ces 3 jours et assister aux conférences et ateliers organisés.

    En voici le programme:

    Les conférences

    Vendredi 11 avril 2008

    10h30 : Daniel LEJEUNE : "Gestion de l’eau face au changement climatique".

    15h    : Denis DUJARDIN : "Un mixed border d’un demi-kilomètre à Ostende".

    Samedi 12 avril 2008

    11h : Jean-Luc RIVIERE : "La pivoine, une plante ancestrale aux multiples facettes", suivie de la signature de son livre ("Pivoines", Ed. Laroussse).

    15h : Arnaud MAURIERES : "Les jardins de Ossart et Maurières, l’art de vivre dehors", suivie de la signature de son livre (Ed. du Chêne).

    Dimanche 13 avril 2008

    11h : A. DELAVIE : "Le traité des fleurs", suivie de la signature de son livre (A. DELAVIE, G. GOULFIER, N. VIALARD, Ed Rustica).

    15h : Patrck de SEZE : "Hortensias et hydrangeas", suivie de la signature de son livre (Ed. Larousse).

    Animations

    Remise des prix et des trophées "Saint-Jean de Beauregard" attribués par un jury international : Vendredi 11 avril à 14h.

    Durant les trois jours :

    • Ateliers d’enfants : stand Cabane des Jardins du Conseil Général de l’Essonne 91
    • Bourse d’échange de plantes : stand Vivaces et Cie
    • Point conseil, Docteur plantes : stand S.N.H.F.
    • Restauration sur place possible

     

  • Des primevères un peu moins classiques…

    Des primevères un peu moins classiques…

    Primevere_denticulata Bien sûr, on les aime toutes ces petites primevères qui nous annoncent le printemps. Elles sont de tous les jardins, de tous les balcons, on peut toujours compter sur elles pour fleurir quelque potée qui grâce à leur présence redevient charmante.

    Ces primevères acaulis connaissent un succès qui ne se dément pas d’autant que les coloris sont de plus en plus variés et que les corolles sont de plus en plus grandes, mais pourquoi ne pas s’intéresser à d’autres variétés qui outre leur floraison un peu originale, présentent pour certaines, l’avantage de s’épanouir en été. Ce sont elles aussi des vivaces de culture facile et elles supportent le froid, alors n’hésitez pas!

    Si vous aimez les fleurs doubles ou à corolles en pompons vous pouvez les trouver parmi les traditionnelles primevères acaulis, le choix des coloris est trés vaste: jaune, rose, rouge, blanc, bleu, orange …et même pour certaines des pétales ourlés de tons différents: des fleurs de toute beauté!

    Les amateurs de plantes plus hautes peuvent trouver leur bonheur dans les variétés comme "primula denticulata" avec son inflorescence en forme de boule ou la primula vialii qui elle, fleurit en été.  A moins que vous ne préferiez la superbe "primula japonica" qui a des fleurs en couronnes disposées en étage: curieux mais tellement aérien qu’il ne faut pas les oublier.

    Toutes ces primevères sont de bonne taille, elles atteignent facilement les 40 cm et vont aussi bien en pots ou jardinières que dans les massifs.
    Allez, vite choisissez celles qui vous conviennent le mieux.

  • Attention: passage de chenilles processionnaires!

    Attention: passage de chenilles processionnaires!

    Chenilles_processionnaires Promenade avec une amie. Appareil photo en bandouillère, nous marchons sur des petites routes et des sentiers bordés de pins. Il fait beau, les bas-côtés remplis de thyms en fleurs sentent  bon, c’est un moment agréable. Bart, son petit chien nous suit, il renifle à droite, à gauche, ne se méfie de rien… et pourtant! Autour de nous les pins portent de gros cocons blancs et les chenilles qu’ils renferment sont bien connues pour leur dangerosité.
    A moment donné, nous croisons sur notre route tout un ensemble de ces chenilles, elles ont été soigneusement écrasées et forment un long fil sur le goudron.
    Et puis à la fin de la promenade, devant nous une file de ces "bestioles" avance. Accrochées les unes aux autres elles forment un train qui déambule lentement.
    Mon  amie appelle vite son chien et le tient à l’écart, moi je sors mon numérique!

    Ces chenilles vivent dans les pins jusqu’au printemps, elles descendent alors de leur nid et cherchent un endroit à leur convenance pour s’enterrer et chacune forme alors un cocon dans lequel elle se développe et se métamorphose jusqu’à ce que le papillon en sorte par un soir d’été.
    Ce sera alors le moment venu de l’accouplement puis de la ponte sur une branche du pin, et puis l’éclosion des oeufs et l’arrivée des petites chenilles qui vont se nourrir des aiguilles de pin. A l’automne elles vont construire un grand cocon où elles passeront toute la mauvaise saison, à l’abri des intempéries. Elles ne sortent alors que pour se ravitailler.

    Le contact avec ces chenilles provoque des nécroses des tissus cellulaires qu’il faut soigner sans attendre. Le venin contenu dans les glandes se situant sous leurs poils est virulent même quand ces "bestioles" sont mortes alors il vaut mieux prendre des précautions pour ne pas avoir à les toucher.
    Si vous en trouvez chez vous, faites attention!

  • Mars et ses giboulées

    Mars et ses giboulées

    Camelia1 Nous arrivons vers la fin du mois de mars, aprés une période de beau temps, le froid, la pluie et même la neige sont de retour dans la plupart des régions et vous vous désolez, vous pestez contre ces intempéries qui vous font revenir en hiver alors que vous le pensiez loin derrière vous!

    Mars est capricieux, c’est un mois de transition offrant tantôt de douces journées, tantôt un froid hivernal, cela n’a rien d’inhabituel mais c’est sûr, si vous avez été trop pressé dans vos travaux de jardinage, si vous avez sorti des plantes qui auraient dû rester encore à l’abri ou si vous avez planté trop tôt certains végétaux au lieu d’attendre un peu, alors oui, je comprends votre énervement!

    Vos primevères, vos narcisses, vos giroflées sont sous la neige? Ne vous inquiétez pas ils vont s’en remettre, les fleurs seront un peu abimées mais d’autres arriveront pour les remplacer. Les fleurs des camélias elles souffrent du gel et de la neige mais là, à moins de recouvrir l’arbre il n’y a pas grand chose à faire sauf si le vôtre est dans un pot que vous pouvez protéger.
    Plus ennuyeux: les floraisons de fruitiers bien avancés cette année, lorsque les fleurs sont endommagées par le gel, la récolte en pâtit mais l’épisode hivernal que nous connaissons actuellement n’est quand même pas si sévère.
    Rien d’anormal donc, allez, retrouvez le sourire, les beaux jours sont à nos portes!

  • Bonne fête de Pâques

    Bonne fête de Pâques

    Pques3 A pâques on offre des oeufs.  Cette  coutume qui existe depuis l’antiquité  perdure avec quelques innovations bien sûr, il faut bien que les choses évoluent. Ainsi, à l’origine les oeufs étaient colorés et peints de couleurs vives, ils étaient offerts pour célébrer l’arrivée du printemps, le renouveau de la nature.
    C’est une tradition reprise dans la fête de Pâques telle que la connaissent les chrétiens.

    Depuis le 18 ième siècle, chez nous, les oeufs sont en chocolat et sont cachés dans le jardin afin que les enfants les trouvent. C’est un moment de bonheur pour les bambins qui fouillent le moindre recoin, le moindre massif et qui inspectent même les anfractuosités des arbres…au cas où!

    Et ils n’y trouvent pas que des oeufs car aujourd’hui de nombreux sujets sont offerts: poules, poussins, lapins, cloches sont des classiques mais on trouve aussi des personnages de dessins animés et là, c’est nettement moins dans la tradition!

    De nombreux pays font référence à cette coutume, en Roumanie par exemple, les femmes passent beaucoup de temps à peindre les oeufs qui décorent la table de fête, le ton dominant employé est le rouge, ces oeufs sont de vraies oeuvres d’art. En Allemagne aussi on retrouve cette tradition des oeufs associée au jardin. Les enfants construisent des nids végétaux que les parents cachent au jardin et le lendemain ils y retrouvent des oeufs qui selon la coutume sont apportés par le lièvre de Pâques.
    Dans d’autres pays les oeufs sont apportés par des poules, par des lapins… Joli non?