Catégorie : Amis du jardin

  • Les oiseaux en hiver

    Les oiseaux en hiver

    Nichoir Il fait froid : peut-être que chez vous la neige recouvre votre jardin et que le gel est de la partie. Pensez aux oiseaux, ces précieux aides-jardiniers qui tout en égayant les lieux de leurs chants nous débarrassent à longueur d’année des parasites et autres insectes qui nuisent à nos plantes.

    La période hivernale est dure pour eux,  neige et gel rendent la recherche de nourriture plus difficile, il faut les aider à passer ces  mois quelque peu rudes.

    Le plus simple pour les attirer au jardin est de planter des haies touffues composées d’arbustes à baies, ils y trouvent gîte et couvert, mais pensez à suspendre des boules de graines en complément et laissez de l’eau dans un endroit abrité du gel.

    Vous voulez construire un nichoir? Ce n’est pas quelques chose de bien difficile à faire surtout si vous êtes bricoleur, mais faites-le en fonction des espèces d’oiseaux que vous aurez pu observer chez vous car, chose importante, le trou d’envol doit avoir une dimension précise.
    Ainsi, les mésanges charbonnières ont besoin d’un trou d’envol de 30 à 32 mn alors que les mésanges bleues se contentent d’un accès de 25 à 28mn.
    Placez le nichoir en hauteur bien sûr, à au moins 2 m du sol et dans un endroit abrité. Un nichoir bien réalisé  est décoratif et les oiseaux qui viendront s’y installer pour faire leur nid au printemps seront pour vous la récompense de ce travail un peu minutieux.
    Allez, sortez le scie, le marteau et les clous, les journées d’hiver sont propices au bricolage!

  • Psoralée : ce nom vous dit quelque chose?

    Psoralée : ce nom vous dit quelque chose?

    Psorale Je vous avoue que je suis allée chercher des renseignements sur cette plante qui pousse naturellement tout au fond du jardin.

    La plante est assez haute ( 0,50 cm à 1m), la fleur est agréable, le coloris des pétales est d’un bleu-mauve superbe, les feuilles sont allongées mais disposées comme celles du trèfle.

    Voulant couper la tige avec les mains, j’ai froissé le feuillage et là, j’ai été surprise de sentir une détestable odeur de goudron émanant de la plante. Pas étonnant qu’on l’ait nommée : psoralée bitumeuse!

    Vous pouvez la rencontrer au bord des chemins, dans les terrains secs et pauvres. Elle est présente dans la zone grand sud et fleurit de juin à novembre.
    Cette plante est une vivace ligneuse, elle se dresse sur de hautes tiges grêles et pousse de ci-delà sans être bien gênante.
    L’arracher? Pourquoi ? La psoralée est certes une plante sauvage mais  elle est trés attractive pour les insectes pollinisateurs et a sa place au côté des gesses et vesces qui jouent le même rôle.
    Eh oui, je fais partie de celles et ceux qui n’enlèvent pas systématiquement tout ce qui pousse naturellement au jardin…mais attention il y a des limites et certaines herbes ne me résistent pas!

  • Vous connaissez le gecko?

    Vous connaissez le gecko?

    Gecko_4 Ce n’est pas un animal que l’on a l’habitude de voir, aussi quand celui-ci s’est aventuré à l’intérieur de la maison je me suis empressée de le prendre en photo et il n’a pas bronché, restant bien immobile le temps que je l’immortalise.
    C’est bien la première fois que je trouve un gecko à l’intérieur, c’est plus fréquent d’en apercevoir dans certains quartiers du centre ville où il trouve gîte et couvert à sa convenance.
    Cet animal plutôt du genre sédentaire est un reptile qui appartient à la famille des gekkonidaes.

    Il semble un peu sorti de la préhistoire avec sa peau toute bosselée, ses grands yeux dépourvus de paupières,  ses pattes aux doigts épais et sa queue de qui va en s’effilant. De couleur beige, parfois marron gris, le geckko se fond dans le paysage et sort plus volontiers le soir quand la nuit le protège et que les lumières alentours attirent les insectes. Ceux-ci constituent en effet son menu : moustiques, mouches, papillons, petites sauterelles lui servent de repas et en cela le geckko est un animal bien utile prés de la maison.
    Impressionnant par sa morphologie mais de taille modeste (15cm environ), il se déplace facilement grâce au dessous de ses pattes pourvues de "lamelles" qui lui donnent une parfaite adhérence à n’importe quel  support.
    Un drôle d’animal qui fait partie des espèces protégées.

  • La mante religieuse : un étrange insecte

    La mante religieuse : un étrange insecte

    Mante_religieuse La mante religieuse a une bien triste réputation mais qui est cependant justifiée car "la belle" dévore le mâle au moment de l’accouplement. Pas de cruauté gratuite de sa part, non, elle a besoin de protéines et mange tout animal vivant qui se trouve à portée de ses pattes et de ses mandibules, y compris son mâle!

    Quel étrange insecte avec sa petite tête, son gros corps et ses pattes recourbées qui lui ont valu son surnom de mante religieuse, ce sont ces dernières qui lui permettent d’attraper rapidement ses proies et de les dévorer rapidement.

    Insecte utile au jardin, la mante religieuse ne fait pas de dégâts au jardin car elle ne s’intéresse pas aux végétaux mais aux araignées, papillons, criquets, sauterelles et autres petites bêtes qui elles, s’attaquent à nos plantes.
    Souvent je trouve des nids collés aux volets, ce sont des sortes de coques présentant de nombreuses lamelles, en fait la femelle dépose une mousse sur un support et celle-ci durcit protégeant ainsi les oeufs pendant tout l’hiver.
    Si vous en trouvez chez vous attendez le printemps pour les enlever et grattez car cette coque adhère bien au support.
    Les mantes religieuses ne vivent qu’un été et en ce moment elles profitent de leurs derniers jours, il est encore temps de les observer!

  • Ces animaux qui partagent notre jardin

    Ces animaux qui partagent notre jardin

    PaonLe plus souvent on croise dans un jardin quelques chats qui se prélassent au soleil ou dorment dans un coin douillet, parfois coursés par le chien de la maison qui, chargé de monter la garde, s’octroie des moments de récréation bien mérités en s’amusant à galoper!
    Voila le tableau classique d’un jardin "ordinaire". Mais voila, certains font dans l’originalité et élèvent chez eux des animaux qui donnent au jardin un petit air campagnard et parfois même un peu insolite.
    Etes-vous adeptes de ces animaux qui sont là pour le décorum, mais aussi pour la joie des petits bambins émerveillés de les voir et enchantés de pouvoir s’en occuper.

    Prenons l’exemple type des petites poules naines, très à la mode il y a quelques années, elles sont encore appréciées pour leur petite taille et présentent un plumage différent selon les races. Un conseil: ne les laissez pas en totale liberté ou sinon votre jardin finira "désertique".
    Les petits canards? Pourquoi pas. Mais si vous avez un joli plan d’eau bien ordonné, vous risquez de ne pas apprécier la pagaille qu’ils peuvent y semer, et ils ont le chic pour rendre l’eau trouble…
    Un paon? Heu oui, si son cri ne vous effraie pas.
    Les cochons d’inde et les petits lapins sont bien mignons mais attention, il vaut mieux ne pas les laisser en totale liberté, sinon les plantations risquent d’en souffrir.

    Certains qui ont un grand terrain adoptent petites chèvres, ânes ou chevaux: ces animaux ont besoin d’espace, de compagnie et de soins quotidiens, pas questions de les garder chez vous si vous n’avez ni l’espace nécessaire, ni le temps de vous en occuper…

    Personnellement chien et chats me suffisent amplement mais si vous avez un animal peu ordinaire chez vous, parlez-nous en.

  • Du chant d’oiseau …au grincement d’une girouette

    Du chant d’oiseau …au grincement d’une girouette

    Merle D’accord, un jardin c’est de la couleur, du parfum, du mouvement, mais pas seulement. Imaginez un jardin où règnerait le silence absolu. Impensable, inconcevable, ce serait un jardin sans vie!
    Vous écoutez les oiseaux dés le lever du jour, vous entendez le bourdonnement des insectes qui butinent, vous guettez le chant des cigales si vous habitez le sud, vous écoutez les grillons et le coassement des grenouilles…tout cela vous ravit?

    Voilà des sons agéables à l’oreille, ils donnent du charme au jardin et en constituent la vie.

    Mais cela ne vous suffit pas, vous en voulez davantage?
    Un petit bassin avec une petite cascade dans une cour, au fond d’une terrasse ou dans le jardin fera un doux murmure, vous pouvez  installer une fontaine de bambous, ils basculeront en rythmant la chute de l’eau mais là franchement, je ne vous conseille pas d’avoir cela prés de votre chambre!
    Certains adorent le mouvement et le bruit des mobiles pendus aux branches des arbres, le son peut être métallique ou plus sourd et léger si ils sont en bois. Avec eux vous allierez le mouvement au son et vous pourrez les attacher dans les arbres fruitiers pour protéger vos fruits des oiseaux voleurs.
    L’autre jour dans un jardin j’ai vu un pigeonnier surmonté d’une vieille girouette qui grinçait au gré du vent, j’ai été surprise d’entendre ce bruit : les girouettes se font de plus en plus rare. Dommage, elles avaient du charme et certaines étaient de véritables oeuvre-d’art.

  • Le rendez-vous des papillons

    Le rendez-vous des papillons

    Buddleia Même s’il n’est pas le seul arbuste à attirer les papillons, il faut reconnaître que le buddleia est particulièrement aimé de ces insectes volants ce qui fait qu’il mérite amplement son surnom d’arbre aux papillons.
    La couleur de ses fleurs dans les tons de rose  violet, mais aussi son parfum sont de puissants moyens pour faire venir à eux les lépidoptères qui vont les aider pour leur pollinisation.
    Dans la nature, on peut voir des bosquets entiers de buddleias autour desquels bourdonne et vole toute une faune utile.

    Le buddleia est un arbuste à adopter pour sa belle floraison parfumée, mais aussi parce qu’il est de culture facile et qu’il présente une grande résistance aux aléas climatiques.
    Cet arbuste s’adapte à tous les types de sols y compris ceux qui sont calcaires, il n’a même pas besoin d’engrais pour pousser, à vrai dire il se contente de si peu que vous serez enchanté d’avoir chez vous un tel invité!
    Il est encore temps de bouturer le buddleia. Coupez des tiges terminales de 15 cm, enlevez les feuilles excepté celles de l’extrémité, installez ces boutures dans des pots remplis de terreau et arrosez.

    A laisser bien sûr à l’abri du soleil et du vent.

  • Ambiance…

    Ambiance…

    Cigale Un jardin, c’est toute une ambiance.  Vous entendez les grenouilles le soir venu? C’est qu’il y a sûrement un peu d’eau stagnante pas loin de chez vous. Les petites rainettes si jolies vivent dans les arbustes, se cachent la journée pour se protéger du soleil mais font comme toutes leurs consoeurs : elles vont pondre dans l’eau!

    Chut, écoutez…Ce sont les grillons qui chantent? Oui? Alors c’est que vous habitez la campagne ou au moins dans un lieux où ils trouvent de l’espace. Pas de grillons dans mon jardin, le climat ne doit pas leur convenir mais par contre les cigales qui sont là depuis le mois de juin s’en donnent à coeur joie et stridulent du matin au soir.

    Les oiseaux vous réveillent le matin en chantant? Quel bonheur. J’aime les entendre dans le silence du lever du jour. Un chant d’oiseaux est mélodieux et a un effet reposant.
    Là je vous parle des petites mésanges, des rossignols, des merles… rien à voir avec le cri stressant du paon qui a le don de crisper ceux qui l’entendent. Mais c’est un animal que certains aiment pour la beauté de son plumage et il est de plus en plus présent dans les jardins. Tout comme les poules naines d’ailleurs mais reparlerons de cette mode!
    Et puis pour mettre encore un peu plus d’ambiance estivale, il y a tous les insectes qui bourdonnent sans cesse, guêpes, abeilles, petits coleoptères… sans parler des moustiques qui le soir viennent nous tenir compagnie, mais ceux-là sont vraiment indésirables.

  • Les insectes amis de nos jardins

    Les insectes amis de nos jardins

    Livre1 Il faut que je vous parle d’un livre trés intéressant que je viens de lire.  Vous êtes soucieux de l’environnement?  Vous aimez la nature,  vous êtes persuadés qu’elle est en danger du fait même de la disparition de nombreuses espèces animales et végétales? Alors je vous conseille la lecture de cet ouvrage de Vincent Albouy, il va vous passionner.

    Comme beaucoup d’entre nous vous avez vous aussi constaté que certains insectes fort nombreux il y a quelques décennies ne sont plus là. Je me rappelle les hannetons qui volaient partout quand j’étais gamine, il y a bien longtemps que je n’en ai pas vu! Les papillons aussi disparaissent et ne parlons pas des précieuses abeilles qui meurent par millions. Désolant!

    Nous connaissons bien mal les insectes et nos rapports avec eux sont toujours "guerriers" : ils indisposent alors on les tue  sans pouvoir invoquer la légitime défense : ce qui serait le cas en cas de danger présenté par exemple par un nid de guêpes mal situé.
    Mais les insectes sont utiles, certains sont eux-même des prédateurs et jouent le rôle d’auxiliaire au jardin (ex les coccinelles), d’autres recyclent les matières organiques ou végétales et participent ainsi au nettoyage de la nature (ex les bousiers)
    Leur présence est indispensable à la pollinisation des plantes qui en contre-partie leur offrent de quoi se nourrir, ce sont deux mondes qui se complètent parfaitement et qui vivent "une vraie histoire d’amour".
    Des mesures sont préconisées par Vincent Albouy (protection des milieux naturels, protection des espèces..),  en outre il donne de précieux conseils à tous ceux qui désirent attirer chez eux les insectes en donnant notamment une liste de plantes intéressantes pour les retenir (fenouil, mauve, pâturin des prés, roseaux, ortie…)
    En 154 pages, l’auteur fait le tour d’une question cruciale pour l’avenir de la planète, tire la sonnette d’alarme et  permet à chacun d’apporter sa contribution en laissant dans son jardin un coin nature où les insectes seront rois.

  • La trés célèbre ortie

    La trés célèbre ortie

    Ortie On n’a pas fini d’entendre parler de cette plante aux multiples utilisations. Habituée des fossés, des terrains vagues, des jardins peu entretenus, l’ortie que l’on n’aime guère approcher de trop prés de peur de se faire "piquer" est une vivace trés commune qui sait se montrer envahissante.

    Plante herbacée aux feuilles pointues couvertes de petits poils à l’effet urticants, elle fleurit  au printemps et à l’automne . Si vous les regardez bien en ce moment vous verrez que certains pieds ont des fleurs verdâtre et d’autres des fleurs jaunâtres, la couleur diffère selon qu’il s’agit de fleurs femelles (verdâtres) ou mâles (jaunâtres) et la pollinisation se fait grâce au vent et aux insectes.

    Pourquoi ramasser des orties? D’abord ces plantes sont comestibles, elles se mangent cuites comme les épinards ou en soupe, personnellement je n’ai pas goûté ce mêt mais il parait que c’est un aliment intéressant.
    L’ortie est surtout célèbre pour l’utilisation qu’on en fait en médecine et pour celle qu’on en fait en horticulture pour éviter d’employer des produits chimiques.
    Vous avez tous entendu parler du purin d’ortie, macération aux vertus reconnues et appréciées par les jardiniers. Le jus obtenu aprés filtration est un excellent engrais pour les plantes dont il stimule la croissance et est d’une grande efficacité pour lutter contre certains insectes comme les pucerons. Cet effet répulsif est efficace, vous trouverez la recette de ce purin sur ce site.
    Bonne cueillette mais n’oubliez pas les gants!