Catégorie : Amis du jardin

  • Halloween, c’est la fête dans votre jardin

    Halloween, c’est la fête dans votre jardin

    545654654436L’histoire de Halloween est souvent méconnue : Histoire, le 13 Mai devenu le 1er novembre pour contrer Halloween.

    De plus en plus présente dans les pays latins, comme l’Italie, cette ancienne fête païenne celte fait grincer les dents.

    C’est pourtant l’occasion de décorer votre jardin, et de réjouir les plus petits, sans transformer votre demeure en… maison hantée !

    Voici quelques idées pour décorer votre jardin en famille.

    Grâce à ce site vous ne pourrez plus dire que vous manquez d’idées : Décorer l’extérieur de la maison pour Halloween.

    En plus de la traditionnelle citrouille, voici mes trois idées préférées :

    La façade de la maison
    · "Faire une toile d’araignée avec des cordes
    · Mettre des guirlandes de lumières oranges ou rouges autour des fenêtres, de la porte, le long de la toiture
    · Tendre des toiles d’araignée en fibre devant des fenêtres ou la porte
    · Décorer portes et fenêtres de branchages"

    Les sons
    · Une petite musique pour vous plonger dans l’ambiance, celle-ci me plaît particulièrement (cliquez sur le premier lien donné par l’article).

    Les lumières (éclairer peu)
    "· Eclairer le sol et rarement les hauteurs sauf pour valoriser une sorcière volante ou un fantôme
    · Mettre en place un éclairage intermittent qui fait disparaître par instant l’épouvantail, un coin de la maison ou une fenêtre, une citrouille éclairée, la porte d’entrée, etc.
    · Eventuellement lumière stroboscopique par instant, éclairer peu
    · Eclairer le sol et rarement les hauteurs sauf pour valoriser une sorcière volante ou un fantôme"

    Happy Halloween !

  • Boisrichieux : un jardin médiéval, conservatoire végétal

    Boisrichieux : un jardin médiéval, conservatoire végétal

    454656556554Voici un jardin et une ferme médiévaux sublimes que je vous invite à visiter : Bois Richieux. La beauté des lieux ne doit pas faire oublier son utilité : c’est aussi un conservatoire végétal. En effet, il nous arrive droit d’un… autre temps !

    "La ferme Médiévale de Bois Richeux est l’une des plus vieilles fermes de France établie, à l’époque celte, au centre de la forêt des Carnutes. En 1178, devenue Villa Franche du chapître de la Cathédrale de Chartres, elle accueille les premiers paysans libres.

    Pendant tout le Moyen-Âge, c’est une importante ferme forte avec son manoir, sa chapelle, sa grange dîmière (XIIème siècle) et son colombier (1364). En 1674, elle est acquise par Madame de Maintenon et Louis XIV.

    Le jardin médiéval de Bois Richeux témoigne de cette histoire exceptionnelle.

    Autour du logis seigneurial, dans l’ordonnance d’un damier de préaux, se mêlent aromates, condiments, et simples. Un courtil intime, protégé des vents de Beauce par de fins plessis de treilles et d’osiers palissés, abrite hortus potager et fleurs courtoises.

    Son cloître de charmes, conduisant de la chambre d’amour à la chambre de méditation rappelle que le jardin de Bois Richeux est plus qu’un conservatoire végétal, un itinéraire dans la symbolique du Moyen-Âge.

    Il se trouve au Sud-Ouest de Rambouillet

    Le jardin médiéval de Bois Richeux

  • Le Jardin de l’Alchimiste, un jardin contemporain dans les Alpilles

    Le Jardin de l’Alchimiste, un jardin contemporain dans les Alpilles

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    Depuis le début du mois de mai, l’étonnant jardin “Le Jardin de l’Alchimiste” a ouvert ses portes. Si d’aventure, vous vous promenez d’ici à la fin de l’automne, dans les Alpilles, prenez le temps de vous arrêter à proximité du très beau petit village d’Eygalières, qui campe ses maisons rocheuses au coeur d’une garrigue à demi sauvage. Vous pourrez alors découvrir, dans l’antre du Mas de la Brune, un jardin original où une philosophie influencée par l’alchimie – qui se pratiquait beaucoup à la Renaissance et dont, ici, la demeure appartint, probablement à l’un de ces chercheurs du secret de la transmutation du plomb en or et autres … – se mêle joyeusement au plaisir esthétique des jardins contemporains.

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    Contemporain, car ses créateurs ont voulu lui donner des formes inspirées par le Land Art et rompre avec différents styles traditionnels. Il s’agit donc d’un territoire de libre expression où l’alchimie est évoquée de manière ludique et culturelle. Il n’est qu’invitation à philosopher, à penser. La rhétorique alchimique est déroulée en filigrane, nous conduisant d’un labyrinthe, qui est peut-être celui du monde, à une galerie d’herbes “simples”, de celles qui accompagnent tous nos maux quotidiens. Jardindelalchimiste4
    Nous arrivons ensuite, dans ce qui pourrait être le point d’orgue du lieu : dans trois cercles végétaux successifs, qui sont l’expression de l’oeuvre noire, de l’oeuvre blanche puis celle de l’oeuvre rouge. Chacun de ces “cercles” ou territoires philosophiques vient nous surprendre par sa décoration de plantes colorées. Ici les compositions se relient par de petits passages et se veulent l’allégorie de nos possibles chemins initiatiques.
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    De prime abord, on pourrait avoir peur d’un jardin arguant ses propres préceptes philosophiques, on a matière à être un peu méfiant …, on recherche davantage à s’égarer, voulant échapper, plutôt, à toute “ligne de conduite” … or, à juste titre, on est obligé de ne pas en tenir rigueur ! La beauté certaine de l’endroit, la créativité et l’imagination, à la fois esthétique et culturelle qu’ont suscité ce projet, auquel a participé l’ethnobotaniste Pierre Lieutaghi, achèvent de nous inspirer le doute. Les auteurs de cet étrange jardin se sont emparés d’un sujet ancien : l’alchimie et de toute la poésie de son imaginaire, pour le détourner et nous offrir un havre ou plutôt une île végétale, de curiosités et de pensées tressées, où il est agréable de venir expérimenter de nouvelles façons de créer un jardin et de méditer sur soi. N’oublions pas que le jardin, et ce dans de nombreuses traditions, est une plaisante allégorie du monde, de notre monde. En le visitant cette semaine, mon regret est de ne pas avoir pu voir – et sentir – les parterres et les buissons de roses, blanches pour l’oeuvre blanche et rouges pour l’oeuvre rouge. Pour cela, il suffit de revenir s’égarer.

    Puisqu’on parle de roses, de nouveau la manifestation ”Altera Rosa, les roses que vous n’avez jamais vues …” va se dérouler, ce week-end, dans la magnifique enceinte du Palais à Papes en Avignon. Une occasion de rencontrer les roses qui vous parlent, celles qui vous séduisent ou encore celles que l’on connaît encore très mal.

    Le Jardin de l’Alchimiste est cité dans le très bel ouvrage “Du jardin au paysage : 30 créations contemporaines en Provence” de Louisa Jones et Bruno Suet, publié aux éditions Aubanel.

  • C’est plein de vie….

    C’est plein de vie….

    LarvesComme le font remarquer les commentaires sur le blog d’hier, le printemps calendaire est là mais sur le terrain, ce n’est pas la même chose et de plus, c’est très différent d’une région à l’autre  !! Rien d’étonnant … on ne peut pas "modéliser la vie".
    Cette année, la végétation a quelques semaines de retard… et en conséquence, certains travaux également; en ce qui me concerne, hier je terminais de bêcher le potager… l’année dernière, au 6 mars, tout était réglé !!
    C’est en attaquant une vieille souche de tulipier (Liriodendron tulipifera) dont l’ état de pourissement était avancé que j’ai découvert, cette compagnie de larves, enfoncée dans le bois à près de 30 cm de profondeur . Chacune mesure 4 à 5 cm, très certainement des larves d’un insecte xylophage, les lyctides (à confirmer)… ami blogger entomologiste…

    Coccinelles C’est vrai que le jardin est un lieu merveilleux pour l’observation de la faune, des plus visibles, les oiseaux , aux plus cachés enfoncés dans la terre: vers de terre, larves, etc…
    Par certains gestes simples, on peut favoriser leur développement; par exemple, quand un arbre est mort et qu’il ne présente pas de danger, gardez-le un certain temps, il servira de refuge à certains oiseaux et insectes…. favorisez-la biodiversité !!
    Capricorne_rosalie_1Quand aux insectes utiles et nuisibles, le débat est ouvert..

    Il en est de même pour les plantes, certaines d’entre-elles ne sont-elles pas appelées "mauvaises herbes"…. disons plutot alors qu’elles n’ont pas leur place, dans telle et telle condition et à tel et tel endroit…

  • Pour la  Saint Valentin, offrez-leur un nichoir…

    Pour la Saint Valentin, offrez-leur un nichoir…

    4605 Une légende venue d’Angleterre raconte que la saint Valentin est devenue "fête des amoureux" parceque ce jour-là marque le début de l’accouplement pour certaines variétés d’oiseaux.40_1

                                                                                                                                                 Il n’ y a là rien de très "ornithologiquement" scientifique, mais c’est en tous cas un bon repaire pour penser à accrocher des nichoirs dans le jardin et aider les oiseaux à installer leur couvée. Les vacances scolaires tombent à point, associez les enfants à cette activité, ils seront ravis d’y participer.

    Placez ces abris sur les arbres, bien calés à plus de 2 mètres du sol, ou sous des avant-toits, à distance des chats, ouverture orientée vers le sud. Préférez les nichoirs à surface rugueuses, leur pattes s’y agripperont plus facilement, et mettez à leur disposition mousse de jardin, bouts de laines et poils de chien pour leur faciliter la tâche.

     

    Voilà une belle idée de cadeau pour la Saint Valentin… si vous ne craignez pas trop les symboles, offrez un nichoir, ça ne vous engage pas pour autant et c’est tellement plus original qu’un coeur piqué de roses, même accompagné de4604 violons!

    Vous trouverez d’autres détails concernant les nichoirs sur mon article de février 2005: http://www.leblogjardin.com/2005/02/nichoirs_pour_l.html

  • Protégeons le hérisson

    Protégeons le hérisson

    Herissonweb02Un de mes amis, amoureux de la nature et des animaux de tous poils, me livre régulièrement ses hérissons, qui, en surnombre chez lui, causent quelques dégâts (ils mangent les oeufs)!

    Moi je rêve d’en héberger une colonnie, mais n’en vois jamais aucun; même ceux qu’il me dépose, je ne les vois jamais. Se cachent-ils dans les buissons ou les tas de branchages que je laisse à leur disposition pour l’hiver, ils sont en tous cas très discrets!

    J’attends le printemps pour brûler mes déchets de jardin et c’est avec précaution que je soulève chaque fagot pour le brûler plus loin. Je mets de l’eau et quelques croquettes pour chien dans un récipîent pour qu’ils se nourrissent et surtout je n’emploie plus de granulés pour tuer les limaces.

    Ce petit animal au museau pointu est un ami du jardin et un animal utile, qu’il faut protéger; gros consommateur d’escargots, d’insectes et de serpents, on le voit bien trop souvent écrasé sur les routes.

    Pour protéger et soigner les hérissons, même à distance, deux passionnés, Anne et Patrick ont crées le "Sanctuaire des herissons" en 1998 en Picardie. Il a pour but de recueillir et de sauvegarder les hérissons en difficulté. Si vous trouvez un hérisson bléssé, adressez-vous à eux, ils vous donneront des conseils;

    notez cette adresse et ce numéro de téléphone bien utiles:

    Le Sanctuaire des hérissons, 7 rue de la Noye 80440 Fouencamps. tel: 03 22 09 21 03 ou consultez leur site internet:

    http://herisson.nom.fr/

  • La peur du gendarme

    La peur du gendarme

    Pyrrhocorisapterussamp_1 Faut-il s’inquiéter de ces petites punaises en livrée rouge et noire que l’on rencontre fréquemment dans nos jardins? Eh bien, non, malgré leur présence en colonies, ces curieux gendarmes agglutinés au pied des troncs ne représentent pas de danger pour les plantes, ni pour l’homme.

    Reconnaissables à leur forme aplatie et aux dessins géométriques de leur fine carapace, cette appellation commune leur vient de la couleur rouge et noire de l’uniforme que portaient les gendarmes autrefois. On dit aussi Suisse ou Cherche-midi, mais le vrai nom de cette punaise est Pyrrhocoris apterus.

    Rassurez-vous, même s’il leur arrive d’envahir vos roses trémières, ou de s’agglutiner au pied des arbres, notamment des tilleuls, c’est aux fruits, dont ils raffolent, qu’ils s’intéressent vraiment, ainsi qu’aux insectes morts dont ils se nourrissent.

    Dès les premiers jours du printemps vous les verrez sortir regroupés en bande, (pour effrayer d’éventuels prédateurs), et se prélasser au chaud sur des murets ensoleillés; n’ayez plus peur de ce gendarme, c’est un hôte sympathique de votre jardin. 

    http://www.inra.fr/opie-insectes/epingle.htm

  • Lents mais voraces,  l’escargot et la limace

    Lents mais voraces, l’escargot et la limace

    Escargotanimauxparcaquitainesaint577000 A la faveur des pluies d’automne, l’escargot, cette sympathique créature à la lenteur légendaire et au pied baveux, passe à la vitesse supérieure; si j’en juge par les feuilles d’hostas et de dahlias déchiquetées en quelques heures, cet animal est des plus vorace. Idem pour la limace, sa proche cousine, qui quoique dépourvue d’habitat individuel, est toute aussi goulue.

    Pour remédier à ce fléau, les granulés vendus dans le commerce sont un moyen bien cruel et peu écologique; alors que, s’en débarrasser avec une soucoupe remplie de bière qui les noiera dans l’allégresse est une solution tout aussi efficace, mais sans douleur.

    Sans aller jusqu à les éliminer, des méthodes dissuasives, qui ont fait leurs preuves, les éloigneront pour un temps; un cordon de cendres de cheminée tout autour des plantes à protéger, et ces chères bestioles feront du patinage sur place, sans même s’en rendre compte. On obtient à peu près le même effet avec de la sciure, du marc de café, du sable ou des écorces de pin.

    Elles détestent également les surfaces râpeuses et piquantes, sûrement du fait d’une peau trop sensible; toile émeri, disques de ponceuse, tiges de rosiers ou d’arbustes épineux…Autant de solutions qui inciteront ces chers gastéropodes, de Bourgogne ou d’ailleurs, à quitter les lieux pour des cieux plus cléments (le jardin du voisin, n’est jamais bien loin).

  • La nuit de la chauve-souris

    La nuit de la chauve-souris

    Chauvesouris Cette nuit, comme dans une trentaine de pays, était organisée la dixième nuit Européenne de la chauve-souris, sous la houlette d’Eurobats, (association de défense des chiroptères).

    Mammifère méconnu, inquiétant et peu sympathique, on le disait suceur de sang, aveugle et capable de s’emmêler les pattes dans un chignon! voilà l’image qui nous est restée depuis l’ enfance de cet étrange oiseau nocturne, un peu effrayant, volant curieusement la tête en bas!

    Il est temps de regarder d’un autre oeil, et de se réconcilier avec cet "ami des jardins", le meilleur insectivore qui soit, capable de manger la moitié de son poids en insectes.

    La chauve-souris ne sort que la nuit, comportement déjà insolite et se réfugie au chaud dans les granges ou les greniers durant le jour; son corps est recouvert de poils, non de plumes, et ses ailes sont en forme de main palmées; elle vole la tête à l’envers et si elle n’est pas aveugle, ce ne sont pas ses yeux, mais ses oreilles qui la guident.

    Espèce mal aimée et mal comprise, il était temps de la réhabiliter et d’admettre qu’elle a un rôle essentiel à jouer dans l’écosystème.

    Pour le plaisir, voici quelques noms, un peu tirés par les cheveux: la pipistrelle de Kuhl, la sérotine boréale, la barbastelle d’Europe, ou le molosse de Cestoni…

  • N’ayez pas peur, c’est un orvet!

    N’ayez pas peur, c’est un orvet!

    Anguisfragilis2 Ne craignez rien, si vous voyez ce serpent là, s’enfuir au moindre signe de votre présence, et surtout ne lui faites aucun mal; cette espèce est protégée par la loi de 1976 qui interdit sa destruction, car bien qu’il ait une allure de serpent, l’orvet, n’est rien de plus qu’un lézard sans pattes, qui, comme lui, perd sa queue, lorsqu’il est attaqué.

    Comment le distinguer?… Son corps rond, de couleur marron, porte des lignes, plus ou moins foncées, et des écailles brillantes, d’où son nom de "serpent de verre"; contrairement au serpent, il possède des paupières mobiles, que l’on a pas toujours le temps d’apercevoir…

    Auxiliaire précieux du jardinier, il se nourrit de limaces, de vers, et d’araignées; il apprécie l’ombre et les endroits frais et humides; il participe au bel équilibre de la nature, alors protégez-le et ne le confondez surtout pas avec la vipère, qui elle, peut être dangereuse.

    Le seps, qui lui ressemble beaucoup, est son cousin, on le croise le plus souvent dans le sud de la France, en Italie, ou en Espagne.