Catégorie : Engrais

  • Jardin : comment améliorer son sol, fertilisants naturels (4/8)

    Jardin : comment améliorer son sol, fertilisants naturels (4/8)

    1254652542Votre sol est loin d’être parfait, vous en êtes conscients. Pas de panique, il y a des solutions. Il existe deux types de fertilisants, les engrais naturels, dont nous allons parler, et les engrais artificiels.

    Le plus connu et le plus riche des engrais naturels est le compost maison, dont Christine Pomart avait déjà parlé à plusieurs reprises sur notre blog, en nous rappelant notamment comment l’alimenter ou le camoufler, agréablement.

    Les amendements organiques, ou encore les ajouts de matières naturelles organiques, n’ont que des avantages, et permettent de modifier le pH de votre sol, si nécessaire. La terre est ainsi enrichie à peu de frais non seulement d’éléments nutritifs, mais aussi de fibres, qui laissent le sol moins poreux, moins sablonneux. L’eau sera immédiatement mieux retenue.

    La fibre, un matériau ligneux, joue un rôle essentiel pour améliorer la qualité de votre sol : elle allége un sol lourd et compact, mais elle aide un sol sablonneux à retenir l’eau.

    Les jardiniers disent toujours, en riant, qu’il n’y a guère que les fientes de poule ou de dinde qui sont plus riches que le compost de jardin. Ils contiennent, de loin, plus riches en azote (N), phosphore (P) ou potassium (K) que l’écorce, la sciure de bois, la paille, la tourbe, ou même la tourbe ou le fumier de cheval ou de vache.

    Eh oui, la fameuse bouse de vache est bien moins riche que le compost que vous pouvez créer vous-même, et en plus elle est absorbée trop rapidement. Le compost maison est donc un engrais long terme.

    Photo

    Tout savoir sur le compost

    Compost maison

    Alimentez le compost

    Une belle idée pour le compost

    Sol

    Jardin : différentes techniques pour entretenir le sol (1/8)

    Jardin : comment détrerminer son sol (2/8)

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  • Jardin : déterminer le pH de son sol (3/8)

    Jardin : déterminer le pH de son sol (3/8)

    45654587Déterminer le pH de votre sol permet savoir s’il est alcalin ou au contraire acide. L’échelle va de 0 à 14, le pH égal à 7 étant considéré comme neutre. Au delà de 7, le sol est alcalin, par contre en dessous de 7 le sol est considéré comme acide.

    La plupart des plantes préfèrent un sol légèrement acide, et on considère qu’on sol dont le pH est compris entre 6,5 et 7,2 est idéal.

    1. Est-ce que c’est important de connaître le pH de son sol ?

    Oui, car le pH influe sur la disponibilité des éléments nutritifs pour les plantes que l’on cultive.

    "Par exemple, les plantes de bruyères, comme les rhododendrons, ont besoin de beaucoup de fer. C’est un oligo-élément dont la disponibilité augmente avec l’acidité du sol. Dans un sol alcalin, le rhododendron sera atteint de chlorose ferrique."

    2. Comment le mesurer ?

    Il existe des kits spéciaux permettant de mesurer le pH de votre sol. Plus le résultat est orangé rouge, plus votre sol est acide. Plus il est bleu-vert, plus votre sol est alcalin.

    3. Comment le modifier, l’améliorer ?

    – Si votre sol est trop acide, cela signifie qu’il manque de phosphore et qu’il a besoin d’un peu de chaux.

    – Si votre sol est trop alcalin, un peu de tourbe le rendra plus acide. Si cela n’est pas suffisant, l’ajout de la fleur de soufre devrait améliorer son pH.

    Sol

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  • Jardin : comment déterminer son sol (2/8)

    Jardin : comment déterminer son sol (2/8)

    565454654_3La croissance de vos plantes dépend de la qualité du sol de votre jardin, vous vous en doutez. Le sol de votre jardin est rarement parfait, mais heureusement, il existe des techniques pour l’améliorer.

    La manière la plus simple pour l’évaluer est de prendre une petite poignée de terre et de la frotter dans vos mains.

    Il est friable, léger et sec : il est sableux. Il est collant, lourd, gras, on peut en faire une boulette : il est argileux.

    1. Sol argileux

    Il est gras, on dirait presque du chocolat. Il est lourd et collant, il retient l’eau, il est même sujet à un drainage d’eau insuffisant. Il est bien trop compact, mais on peut l’alléger en y ajoutant du compost ou du gravier (dans les cas extrêmes).

    Les plantes, bien nourries, vous prouvent à quel point ce sol est riches en éléments nutritifs et à quel point il est humide.

    2. Sol sableux

    Sa texture rappelle un biscuit sablé écrasé, elle est légère. C’est un sol pauvre, qui a peu de réserves nutritives. Il retient peu l’eau, il a besoin d’arrosages fréquents.

    Il faut commencer par ôter les pierres, les plus grosses, dont le sol est souvent truffé. Puis, dans un second temps, il faut le fertiliser. Nous évoquerons les différentes techniques d’enrichissement du sol dans les tout prochains jours.

    Photos : argile ; sable

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  • Jardin : différentes techniques pour entretenir le sol (1/8)

    Jardin : différentes techniques pour entretenir le sol (1/8)

    2365487854La qualité du sol, mais aussi son entretien, sont primordiaux. C’est un milieu beaucoup plus fragile que l’on ne croit.

    C’est un matériau essentiel, mais il complexe, et sans lui prodiguer les soins appropriés il est difficile d’assurer la croissance et l’épanouissement des plantes. Avant de se lancer dans l’achat d’engrais ou de fumier, tout jardinier doit déterminer la qualité de sa terre.

    La texture peut être sensiblement améliorée, heureusement, grâce aux fertilisants, mais aussi aux rotations des cultures afin de suivre le rythme naturel du jardin. Cela laisse le temps aux substances nutritives d’être absorbeés par le sol. Ces substances organiques permettront au sol de lutter contre la déshydratation et aussi de nourrir comme il se doit les végétaux.

    Nous allons consacrer une série d’articles aux différentes techniques qui permettent d’entretenir le sol.

    Photo

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  • Les engrais de fond

    Les engrais de fond

    Image24_engrais_naturel_mt On voit souvent dans les revues de jardinage qu’au moment de la plantation il est bénéfique d’ajouter une poignée d’engrais de fond.

    Sans autre précision, on peut se demander ce que cache ce terme; contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne s’agit pas d’un engrais à mettre au fond du trou, mais d’un engrais complet, d’origine animale ou minérale, qui va de décomposer lentement, libérant ses bienfaits sur la durée, au fur et à mesure des besoins de la plante.

    Contrairement aux engrais dits "coup de fouet" ceux-là agiront sur le long terme, pendant la période de végétation, ou seront apportés à l’automne pour refaire les réserves du sol: Epandez en surface entre novembre et février et griffez pour l’enfouir; vous pouvez aussi l’ajouter directement au compost.

    Le sang desséché apporte de l‘azote, mais son effet étant trop rapide sur les plantes il faut éviter de l’utiliser avant le démarrage de la végétation; la corne broyée par contre se dégradera beaucoup plus lentement; cet apport concerne surtout les plantes vertes à feuilles, les graminées, les arbustes, les haies.

    Le phosphore sera apporté sous forme de poudre d’os, de farine d’arêtes de poisson ou de phosphate naturel broyé.

    La potasse, par les cendres de cheminée ou le patenkali (potasse magnésienne).

  • Etes-vous écologiques au jardin?

    Etes-vous écologiques au jardin?

    Coccinelle_tre Voici un petit test réalisé au Québec par Michel Renaud sur TVA, pour tester vos connaissances en jardinage écologique; vous répondrez par oui ou non à chacune de ces questions:

    1- À l’automne, ramassez-vous les feuilles et les résidus végétaux dans vos plates-bandes?
    2- En hiver, identifiez-vous les endroits où la neige s’accumule?
    3- En été, laissez-vous vos rognures de gazon sur la pelouse?
    4- La tourbe est-elle riche en éléments nutritifs?
    5- Préférez-vous les engrais naturels aux engrais chimiques?

    Voici ce qu’il fallait répondre:

    A la question 1– le réponse écologique est: Non                                                                             À l’automne, laissez le maximum de résidus végétaux dans vos plates-bandes et sous vos arbres et arbustes. Ne ramassez que les feuilles de végétaux qui risquent de propager des maladies fongiques (rosiers, fruitiers, etc)
    Les résidus organiques se décomposent en éléments nutritifs pour vos végétaux et nourrissent les organismes d’entraide de vos plantes. Le paillis que forment les résidus organiques empêche l’eau de s’échapper du sol. Ces matières organiques une fois décomposées en humus retiennent jusqu’à 10 fois leur poids en eau. La matière organique, c’est donc la réserve nutritive et aquifère du sol. 

    Trucs pratiques:
    Coupez le minimum de tiges de végétaux. Car les graines au bout des tiges nourrissent les oiseaux. Les tiges de végétaux ralentissent aussi le vent et permettent une accumulation protectrice de neige sur vos plantes. De plus les tiges de végétaux empêchent les feuilles qui tombent de former un tapis compacté et sans air. Ces tiges permettent à l’air de circuler dans votre paillis végétal et aux multiples organismes bénéfiques qui y trouvent refuge, entre autres les coccinelles, de respirer.
    Au printemps, ne ramassez rien, coupez les tiges inesthétiques et laissez les sur place. Vos plantes vivaces perceront ce paillis bénéfique comme le font si bien les plantes dans la nature depuis des centaines de millions d’années.

    A la question 2– la réponse écologique est: Oui                                                                           Identifiez les endroits où la neige s’accumule sur votre site. Cela indique les endroits où la rusticité est plus clémente. Car la neige est le meilleur des isolants, elle emprisonne l’air et crée ainsi un microclimat sous sa couverture. La neige s’accumule lorsque le vent est freiné par un obstacle ou un brise-vent.

    Truc pratique:
    Plantez des végétaux plus rustiques que votre zone de rusticité dans les endroits découverts de neige en hiver.

    À la question 3- la réponse écologique est: Oui                                                                            Laissez vos rognures de gazon sur votre pelouse réduit de 30 % les apports d’engrais à apporter, car les rognures de gazon sont composées en grande partie d’azote, l’élément nutritif principal pour la croissance des herbes à gazon. Les rognures ne produisent pas de feutre (chaume) puisque l’azote se décompose très rapidement.

    Truc pratique:
    Tondez régulièrement et jamais plus du tiers du brin de gazon à la fois, si possible. Procurez-vous une tondeuse broyeuse ou changez vos lames de tondeuses conventionnelles pour des lames broyeuses disponibles dans les quincailleries.

    A la question 4– la réponse écologique est : Non                                                                          La tourbe de sphaigne ne contient pas ou peu d’éléments nutritifs assimilables par les plantes. Cependant l’ajout de ce produit augmente la rétention de l’eau.

    A la question 5– la réponse écologique est: Oui
    À la fin de leur cycle de décomposition, les engrais naturels comme les engrais chimiques se présentent, généralement, aux radicelles des plantes sous formes d’éléments minéraux simples, comme le fer, le calcium ou le potassium. C’est le chemin parcouru entre le moment de l’épandage et leur décomposition finale qui différencie les deux types d’engrais.

    Les engrais naturels sont généralement non solubles et non salins et doivent passer par l’intermédiaire microbien pour être décomposé, favorisant ainsi la flore microbienne essentielle à la bonne santé des plantes.

    Les engrais de synthèse sont généralement, solubles, salins et acides. Leur utilisation répétée année après année détruit une bonne partie des micro-organismes bénéfiques du sol.

  • L’engrais au bon endroit

    L’engrais au bon endroit

    Arbres16 Pour donner de l’engrais aux grands arbres et en particulier aux arbres fruitiers qui en sont le plus friands, voici une technique mieux adaptée qu’un simple apport de nourriture par enfouissement au pied de l’arbre.

    Les racines des grands arbres vont chaque année chercher un peu plus loin la nourriture nécessaire à leur croissance et c’est donc là, précisément, qu’il faut apporter les éléments indispensables à leur épanouissement.

    Pour cela il faut, à l’aide d’une barre à mine ou de tout autre pieu affûté, creuser des trous profonds d’une trentaine de centimètres tout autour de l’arbre, à l’aplomb de la couronne.

    Vous enfouirez dans ces trous la quantité utile d’un engrais riche en potasse et en acide phosphorique; il faut prévoir de 500gr à 5kg d’engrais selon que le sujet est jeune ou très âgé; rebouchez ensuite les trous avec un bon terreau; l’engrais se dissoudra petit à petit pendant plusieurs mois à la faveur des pluies de saison.

    L’avantage de cette technique est qu’elle ne provoque aucune fatigue puisqu’il n’y a pas de bêchage préalable et que le sol n’a pas besoin d’être désherbé.

  • A propos des engrais verts

    A propos des engrais verts

    Moutarde Il est intéressant de cultiver les engrais verts au jardin, car ces plantes-engrais ont de multiples avantages; en occupant le sol, elles limitent l’apparition des mauvaises herbes, elles ont de plus, une croissance très rapide qui permet d’obtenir, en peu de temps, une amélioration de la qualité et de la fertilité du sol.

    On utilise des plantes comme la moutarde, (photo), la phacélie, la vesce, le trèfle violet ou encore le colza, que l’on sème sur des terres inoccupées.

    Au bout de 4 à 6 semaines, elles seront fauchées ou tondues, juste avant leur montée à graines, et laissées sur place; en se décomposant, elles libéreront des éléments nutritifs assimilables par les plantes, tout en formant un paillis intéressant en période de sécheresse (dans le cas où elles sont semées au pied des arbres fruitiers, par exemple).

    Riches en azote et en humus, elles pourront aussi être enfouies dans le sol par bêchage, afin de l’enrichir en matière organique;

    Esthétique et économique, voilà une culture d’engrais qui refait parler d’elle, puisque en fait sa toute première pratique remonte à peu près à 300 ans avant Jésus-Christ.

  • Petits soins sur le balcon

    Petits soins sur le balcon

    01 Voici pêle-mêle quelques gestes simples pour avoir un balcon bien fleuri tout l’été:

    Pincez les pousses des jeunes plants que vous avez achetés en barquettes pour les étoffer en provoquant des ramifications, même si la floraison doit s’en trouver un peu retardée.

    Rempotez les plantes de l’année dernière qui ont passé l’hiver à l’intérieur ou dans la véranda, pour leur donner un peu plus d’espace et remplacer en partie la terre épuisée. Un pot de 2 à 4cm de plus en diamètre est suffisant, vous pouvez en même temps apporter un engrais à libération lente.

    Apportez de l’engrais à petite doses pour ne pas risquer de brûler les racines; au choix, les engrais à libération lente, ou les engrais naturels: la corne torréfiée, et le sang desséché apportent tous les deux de l’azote; optez pour la corne qui a davantage un effet sur le long terme alors que le sang  a plus un effet coup de fouet. Pour une belle floraison, la plante a besoin de phosphore, vous le trouverez dans la poudre d’os. En complément de ces engrais de fond, les plantes très fleuries comme les géraniums auront besoin d’un apport régulier d’engrais liquide "spécial fleurs" pendant tout l’été.

    Surveillez de près les attaques d’insectes et les maladies et traitez dès leur apparition, aux heures fraîches de la journée lorsqu’il n’y a ni vent ni soleil direct.

    Arrosez copieusement, c’est indispensable à la beauté et à la survie de vos plantes; à faire le soir pour que la terre garde l’humidité toute la nuit.

    Nettoyer les fleurs fanées ; en les supprimant de façon régulière, vous aurez une plus belle floraison et des jardinières plus esthétiques.

  • La consoude, plante « engrais »

    La consoude, plante « engrais »

    Symphyt1 Plante de plein soleil ou de mi-ombre, la consoude (symphytum officinale) doit être cultivée en terrain frais; très riche en potasse, cette plante herbacée, offrira, comme l’ortie, pour l’azote, un engrais naturel à votre jardin.

    Grâce à un enracinement profond, la consoude remonte les éléments nutritifs du sol, et les stocke dans ses feuilles; utilisée autrefois pour soigner les fractures, son nom est à rapprocher de "consolider".

    Le purin obtenu, de la même manière que pour l’ortie, par macération des feuilles, servait autrefois à soigner les brûlures et les plaies de la peau; c’est sa richesse en allantoïne, (encore présente aujourd’hui dans des crèmes pour les mains) qui aidait à la cicatrisation.

    Préparation du purin: coupez 1kg de jeunes feuilles, riches en protéines végétales, et mettez-les à macérer dans 10l d’eau, pendant 10 à 15 jours. Remuez tous les jours la préparation; lorsque les bulles ont disparu, le mélange est prêt.

    Filtrez et utilisez régulièrement cette préparation diluée à 10% comme engrais "coup de fouet" au pied des plantes.