Catégorie : Ennemis et maladies

  • La galle du tilleul

    La galle du tilleul

    Tilleul Les galles sont toujours une curiosité qui nous intrigue. Grosse boursouflure comme celle du chêne, forme allongée et enflée pour celle du pistachier térébinthe, aspect de petits boutons pour celle de l’érable, elles sont toutes différentes et celle du tilleul est assez originale.
    Décrire la galle de cet arbre à la floraison (voir photo) si parfumée ne pose pas problème tellement elle est reconnaissable : le revers des feuilles est couvert de petites excroissances semblables à de petits doigts de couleur rouge vif. Les feuilles atteintes en portent une multitude et c’est assez curieux.

    On appelle cette maladie : galle cornue du tilleul et elle est due à un acarien.
    Ces excroissances qui mesurent 1 à 1,5 cm ont leur cavité remplies de minuscules poils et ce sont des nids bien douillets pour les larves de cet acarien qui vivent là du printemps à l’automne.
    A l’arrivée de cette saison, avant le chute des feuilles, les femelles sortent de leur abri et vont chercher une cachette pour y passer l’hiver. Elles y attendront le printemps et à ce moment là reprendront possession d’une feuille de tilleul : le cycle recommencera.
    Si votre arbre est vraiment trop atteint, vous pouvez pulvériser un acaricide au printemps, mais en général, ce phénomène ne justifie aucune intervention car l’arbre ne souffre pas de la présence de ces galles.

  • Ils piquent, ils piquent les aleurodes!

    Ils piquent, ils piquent les aleurodes!

    Fuchsia1 Et voilà, encore une sournoise attaque d‘insectes! Décidemment il y en a toujours quelques-uns pour jouer les troubles-fêtes et pour venir diminuer le charme des plantes!
    Pas plus tard qu’hier, j’ai découvert un de mes fuchsias plutôt "tristounet": le feuillage a perdu sa belle couleur verte  ce n’est pas bon signe.
    Pas de pucerons, pas de petites bestioles sur le dessus des feuilles, mais en levant levant une tiges pour y voir de plus prés, là j’ai compris : une nuée de mouches blanches s’est échappée. Pas de doute, ce sont des aleurodes.

    Un fléau! Ces insectes volent de plante en plante, pondent leurs oeufs à l’envers des feuilles et les larves piquent sans relâche le limbe de celles-ci afin de se gorger de sève. Au passage elles laissent du miellat et celui-ci permet à la fumagine de se développer. Je vous le dis, je préfère avoir affaire aux pucerons qui eux au moins ne s’échappent pas au moindre mouvement!
    Là c’est un fuchsia qui est touché mais comme ces petites mouches blanches aiment aussi les pélargoniums, les abutilons et autres plantes que j’affectionne au jardin, j’ai vraiment intérêt à régler rapidement ce problème.
    D’abord je vais installer des petits panneaux collant de couleurs jaunes, les aleurodes sont attirés par cette couleur, mais ça ne suffira sûrement pas, aussi il va falloir passer par quelques pulvérisations de produit pour en venir à bout. La  recette maison reprend du service : savon noir mélangé à de l’eau et auquel j’ajoute un peu d’huile. Si ça s’avère insuffisant alors je passerai au stade supérieur mais en utilisant un produit bio.

    En attendant je vais les perturber un peu en  arrosant le feuillage car les aleurodes aiment la sécheresse et la chaleur, l’humidité ce n’est pas ce qu’ils affectionnent…

    Bientôt les nuits seront plus froides et ça aussi ça devrait les calmer!

  • Des champignons sur un tronc : danger!

    Des champignons sur un tronc : danger!

    Champignons_2 Voilà ce que j’ai découvert sur le tronc de mon mimosa en faisant un tour au fond du jardin! Ce bel arbre ne paraissait pas trés en forme et je comprends maintenant pourquoi. Son tronc dont l’écorce est fendue porte des grappes de champignons et ceci est mauvais signe pour son avenir.  Ce mimosa  a maintenant une dizaine d’années et je serai désolée de le voir disparaître.

    On parle beaucoup des maladies dues aux champignons microscopiques (maladies cryptogamiques) et moins des problèmes engendrés par les gros champignons qui parasitent les arbres.

    Souvent rencontrés sur des souches mortes, ils s’attaquent aux arbres affaiblis qu’ils colonisent, abîmant les tissus internes des sujets parasités.
    Que faire? Pas grand chose! Je vais couper l’arbre en dessous du point d’attaque qui heureusement est situé assez haut, en espérant qu’il refasse quelques pousses, mais ce n’est pas gagné!
    Lorsque les sujets sont trop atteints, il est préférable de les couper entièrement et de brûler le bois pour éviter toute propagation alentour. Faute d’effectuer cette opération, vous risquez de voir d’autres arbres contaminés dans votre jardin.

  • Un arbre imposant : le noyer

    Un arbre imposant : le noyer

    Noyer_2 La récolte des noix va bientôt débuter, le brou  commence à se fendiller et la coque libérée va tomber, il sera alors temps de les ramasser et de les laisser sécher pour qu’elles se conservent.

    Le noyer qui atteint facilement 20 à 25m est un arbre imposant qui a eu autrefois trés mauvaise réputation : on l’accusait de bien des maux alors que finalement il est plein de vertus : chez lui  tout peut être utilisé ( le bois, les feuilles, le brou, les coques et les cerneaux).

    Très présent dans le sud-ouest, où il bénéficie d’un climat qui lui convient bien, cet arbre peut trouver sa place dans un jardin à condition que celui-ci soit suffisamment spacieux.

    La culture du noyer ne pose pas de problème, mais il est souvent la proie d’une maladie appelée anthracnose qui se manifeste par des taches brunes sur les feuilles et les fruits, le mieux pour éviter ce problème est de bien enlever toutes les feuilles tombées au pied de l’arbre car c’est là qu’ en hiver, se développe le champignon qui cause cette maladie.

    Vous voulez semer un noyer? Essayez, vous avez de bonnes chances de réussir mais il vous faudra être patient ( 15 ans) pour manger vos premières noix! Si vous êtes pressés, plantez plutôt un sujet greffé, il sera productif bien plus rapidement.

  • Des capucines rien que pour le plaisir

    Des capucines rien que pour le plaisir

    Capucine1 Les capucines ont un charme fou : elles sont tout en rondeurs avec leurs fleurs et leurs feuilles aux courbes  douces.
    Question couleurs, même si la gamme n’est pas trés étendue, elles n’ont rien à envier aux autres plantes. Elles déclinent des teintes chaudes : du jaune d’or au rouge en passant par de nombreux tons d’orange; ceux qui aiment les coloris vifs sont ravis.
    Les variétés de grande taille grimpent, rampent, recouvrent murets et pergolas, les variétés naines sont quant à elles parfaites pour les potées ou les jardinières.

    Les capucines ne présentent aucune difficulté de culture, ce sont vraiment des plantes pour jardinier débutant.

    Souvent, elles se ressèment toutes seules, ce qui est appréciable car elles sont gélives et disparaissent en début d’hiver. Mais, soyez prévoyant et assurez votre floraison 2009 : récupérez des graines que vous laisserez sécher avant de les conserver dans une enveloppe, à l’abri de la lumière et surtout de l’humidité.

    Vous l’avez sûrement entendu dire : les capucines protègent les autres plantes des pucerons.

    En fait ces derniers les adorent et viennent se repaître de leur sève ce qui fait qu’ils ne vont pas chercher plus loin et délaissent les végétaux avoisinants. D’accord, le résultat est là, mais ce sont les capucines qui se retrouvent aux premier plan des attaques et finalement elles servent d’appât et sont sacrifiées. Quel dommage!
    Pour protéger vos plantes des pucerons il est peut-être préférable de se tourner vers certaines plantations comme celles des tagètes qui eux,grâce à leur odeur, font littéralement fuir ces insectes.

  • Une étrange chenille

    Une étrange chenille

    Capture2 Il y a dans le jardin des petites bêtes bien surprenantes! Regardez celle de la photo,  vous ne trouvez pas étrange de voir cette petite chenille pointer hors de cet assemblage de végétaux? Vous pouvez passer à côté sans la voir lorsqu’elle est immobile tant elle se fond dans le paysage, sa tenue de camouflage étant trés efficace

    Si vous en rencontrez une chez vous, approchez-vous tout doucement car elle est craintive et rentre dans son abri trés rapidement, il vous faudra alors  attendre un moment avant que rassurée, elle ne sorte de son fourreau.
    Cette petite chenille est celle d’un papillon de la famille des psychides.

    Les larves de ces papillons sont des petites chenilles de couleur foncé qui se construisent un fourreau avec des débris végétaux ou minéraux, Le tout étant collé par la soie fabriquée par la chenille. L’ensemble est curieux! Celle de la photo avait utilisé des bouts de tiges et des petites feuilles brunes.  Bien cachée dans son fourreau, la chenille se déplace et bien sûr grignote tout ce qu’elle peut : ce n’est pas parce qu’elle est originale qu’elle ne fait pas de dégâts! Elle fait bel et bien partie des ravageurs du jardin.
    Comme toutes ses consoeurs, elle doit accumuler des réserves et elle doit le faire d’autant plus que le papillon qu’elle engendrera ne sera pas capable de se nourrir pendant sa trés brève vie ( il ne possède pas d’appendice buccal).
    Décidément, pour qui sait ouvrir l’oeil, le jardin est un lieu plein de rencontres inattendues.

  • Les fleurs de saison font le maximum

    Les fleurs de saison font le maximum

    Lantana L’été est à son apogée en ce milieu de mois d’août, bientôt viendront les orages qui risquent d’endommager les floraisons, mais pour le moment les jardins sont beaux et croulent sous les fleurs.

    C’est une période où ils donnent beaucoup de satisfaction : le potager permet de remplir les paniers de ceux qui l’ont bichonné, le verger regorge de fruits (pêches, prunes, nectarines…)le bassin est un lieu de repos où faune et flore nous enchantent, et les potées et massifs offrent un spectacle trés coloré.

    Annuelles, vivaces, grimpantes et arbustes à fleurs sont là pour fêter l’été et s’épanouir dans la chaleur estivale.

    Mais quelles sont ces plantes si présentes en ce mois d’août?

    Les rosiers bien sûr sont magnifiques, les spirées roses, les lagerstroemias, les hibiscus syriacus…et autres arbustes à floraison estivale sont en fleurs pour encore quelques semaines, arrosez-les, apportez-leur un peu d’engrais et  pour ceux qui terminent déjà leur floraison, taillez-les pour qu’ ils soient beaux  l’année prochaine. Surveillez aussi les attaques d’insectes, pucerons et araignées rouges sont trés actifs en ce moment.

    Les dahlias, les glaïeuls, les crocosmias, les canas  vivent leur heure de gloire, ils ont beaucoup poussé, donnent le meilleur de leur floraison mais attention aux orages et aux coups de vent qui feraient plier les tiges si elles ne sont pas tenue par un tuteur.

    Les massifs, les potées sont de toutes les couleurs grâce aux géraniums, aux pétunias, aux gauras, aux gazanias, lantanas et tant d’autres annuelles ou vivaces qui fleurissent abondamment en ce mois d’août. Enlevez régulièrement les fleurs fanées, cueillez celles qui feront des bouquets secs comme les stacices, et n’oubliez pas que pour les boutures, la période est on ne peut plus favorable.

  • La pêche, fruit de l’été

    La pêche, fruit de l’été

    Peches Une coupe de fruits sur une table et le parfum des pêches qui embaume la pièce : c’est vraiment l’été!
    Beaux fruits colorés tout en rondeurs, belles couleurs jaune-rouge ou blanc-rouge, les pêches sont à la fois plaisir des yeux et plaisir des sens.
    Juteuses, fondantes, craquantes, sucrées, acidulées? Comment préférez-vous les pêches? Il y a de nombreuses variétés et il y en a pour tous les goûts. Cet arbre fruitier qui nous vient d’Asie est trés bien acclimaté dans certaines régions notamment dans le sud où les récoltes sont abondantes. Certaines variétés  sont maintenant résistantes au froid et fleurissent plus tardivement ce qui permet de les planter au nord de la Loire mais dans ce cas, soyez quand même prudent et installez-les dans un endroit abrité du gel et du vent du nord.

    Ces arbres  reprennent facilement si on plante des sujets agés d’1 an. Bien sûr il faudra attendre un peu car la première récolte ne se fera pas tout de suite, mais au bout de 4 ans vous devriez pouvoir manger quelques pêches.
    Les pêchers ont le gros défaut d’être atteints par une maladie appelée "cloque" qui entraîne la déformation et le gonflement des feuilles, pour éviter ce problème il faut chaque année  pulvériser de la bouillie bordelaise sur les branches, en automne et en fin d’hiver;  c’est le meilleur moyen d’échapper à ce fléau qui fatigue l’arbre et risque de le faire périr.
    Comme pratiquement tous les arbres à noyaux, la taille en vert se pratique en été, il s’agit de couper le bout des branches pour éviter que certaines ne poussent de façon trop anarchique.
    Régalez-vous de ce fruit gorgé de vitamines il est là jusquà la fin de l’été.

  • Attention à la maladie criblée

    Attention à la maladie criblée

    Prunier Vous voilà bien perplexe devant votre arbre fruitier dont les feuilles sont parsemées de petites taches rondes de couleur marron? Curieuse cette maladie criblée qui touche les arbres portant des fruits à noyaux et que vous avez pu remarquer chez vous sans savoir comment elle a pu s’installer là!
    Ces criblures sont dues à un champignon (coryneum) qui résiste au froid des hiver et qui revient d’une année sur l’autre quand rien n’est fait pour l’éradiquer.
    Surveillez vos pêchers, cerisiers, pruniers agissez dés les premiers symptômes car cette maladie finit par affaiblir l’arbre.

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    Les symptômes, justement parlons-en : au début les feuilles présentent des taches rondes qui sont grises au centre et rougeâtre sur leur pourtour. Au bout de quelques temps, la partie centrale disparait, laissant un trou de quelques minimètres de diamètre entouré d’une auréole marron.
    Les boutons floraux sont eux aussi attaqués, ils se dessèchent et tombent; quant aux fruits, lorsque la maladie les atteint, ils présentent des taches noires qui se creusent leur donnant un vilain aspect.
    Il faut combattre cette maladie préventivement en ramassant toutes les feuilles tombées et en ne laissant pas sur les arbres des fruits momifiés car c’est leur présence qui propage le champignon.  Brûlez-les, c’est le meilleurs moyen de venir à bout de ce fléau.
    Et puis avant la chute des feuilles en automne et  lorsque les premiers bourgeons apparaitront au printemps, faites des traitements à base de cuivre cela devrait vous permettre de débarrasser vos arbres fruitiers de ce mauvais coryneum.
  • Un chèvrefeuille qui boude

    Un chèvrefeuille qui boude

    Chvrefeuille Mais qu’a t-il ce chèvrefeuille que vous avez planté il y a quelques années et qui ne manquait jamais d’embaumer vos soirées d’été? Il fleurissait bien, avait un beau feuillage bien vert et puis le voilà mal en point avec des tiges sèches, une allure dénudée et échevelée.

    Quelques feuilles de-ci de-là, la majorité d’entre elle ayant pris une vilaine couleur marron et aucune fleur à l’horizon! Spectacle désolant qui vous rend perplexe, d’autant qu’installé prés de la maison pour mieux profiter de son parfum, vous avez en premier plan une plante peu devenue peu attrayante.

    Cette grimpante n’est pas difficile à vivre mais comme d’autres elle souffre de certains maux qu’il faut l’aider à combattre.

    Un feuillage qui se couvre d’un film blanc? c’est une attaque d’oïdium, maladie courante qui se traite bien mais qui rend la plante inesthétique, n’hésitez pas à traiter votre chèvrefeuille si vous constatez ce symptôme.
    Les pucerons aiment cette plante et quand ils s’y installent en colonie, il faut vite intervenir avant que leur miellat ne tache trop les feuilles qui se retrouveront couvertes de fumagine (dépôt noir comme de la suie).
    Le chèvrefeuille déteste avoir les racines dans un sol trop mouillé, lorsqu’il a trop d’eau, ses feuilles jaunissent et finissent par tomber, rectifiez la cadence de vos arrosages si vous ne voulez pas le voir dépérir.
    Enfin, le plus ennuyeux ce sont les attaques de champignons qui vont dénuder la plantes entrainant son dessèchement, il faut intervenir et traiter sans tarder, le vie de votre chèvrefeuille est en jeu!