Catégorie : Ennemis et maladies

  • Juillet au jardin

    Juillet au jardin

    Lantana     Pour moi, juillet est un des plus beaux mois de l’année car il fait beau, chaud, les jours sont longs et les jardins éclatants de couleurs tant les fleurs y sont sont épanouies.
    Tout nous pousse à profiter au maximum de ces belles journées pour nous reposer.

    D’accord surtout si vous êtes en vacances, mais n’oubliez pas qu’un jardin a toujours besoin de soins et qu’il n’est pas question de le laisser à lui-même pendant plusieurs semaines, il aurait du mal à s’en remettre. Si vous vous absentez longtemps, essayez donc de trouver un ami ou un voisin sympathique qui viendra assurer le minimum pour que les plantes survivent, c’est à dire : arroser.

    En juillet, les floraisons sont nombreuses et il faut sans cesse enlever les fleurs fanées de la plupart des plantes ou leur hampe défleuries quand elles en sont pourvues.
    C’est le bon moment pour diviser les iris afin de les rajeunir. Replantez les rhizomes en surplus aprés avoir recoupé leurs feuilles. Ne les enterrez pas, ils doivent affleurer le sol.

    Les arbres fruitiers comme les abricotiers, les pêchers…sont en pleine production, il faut penser à la récolte et surtout à sa conservation, ces fruits ne se gardent pas longtemps tels quels, il faut les congeler, en faire des confitures ou les préparer au sirop. A vous les bonnes conserves que vous dégusterez cet hiver!

    Au potager surveillez l’apparition des insectes et des chenilles trés voraces, vous pouvez procéder à quelques semis de laitue, poireaux, radis d’hiver et jusqu’à la fin du mois vous avez encore le temps de semer des haricots verts, mais pas plus tard.
    Il fait chaud, alors, et c’est le plus important en ce mois de juillet : arrosez!

  • Les liserons envahissent vos plantes?

    Les liserons envahissent vos plantes?

    Liserons Ce n’est pas que ces fleurs soient laides, au contraire, à mon avis elles sont charmantes avec leurs fleurs en forme d’entonnoir. Mais voilà  le problème avec les liserons c’est qu’ils poussent trés vite, rampent ou  s’accrochent à tout ce qui se trouve prés d’eux et bien sûr aux plantes que nous chouchoutons aprés les avoir choisies avec soin et installées avec mille précautions. Et voilà le liseron qui s’invite, s’enroule autour de nos favorites comme s’il voulait les étrangler!
    Plante adventice, robuste, pleine de vie et de vigueur, elle a vite fait de coloniser un massif pour y mettre le désordre si vous n’intervenez pas à temps.

    Ceux qui ont des liserons au milieu de leurs fleurs, dans leur potager ou dans leur haie le savent bien , ce n’est pas facile de ce débarrasser de cette plante sauvage qui a tendance à prendre ses aises et à se développer au détriment des autres.
    Que faire? L’élimination de ces vivaces herbacées n’est pas chose aisée car leur racine charnue a de bonnes réserves et a la faculté de refaire des pousses trés facilement.
    La meilleure des solutions n’est pas celle que vous préfèrerez peut-être employer car c’est la plus pénible mais c’est la plus efficace : il faut arracher la plante avec tout son rhizome sans en laisser un bout en terre et ne pas laisser trainer sur le sol ce qu’on a déterré. Pour que cette opération soit moins pénible, faites-la aprés une bonne pluie ou arrosez bien le sol, l’arrachage en sera facilité.
    Comme le liseron s’épuise s’il ne reçoit pas de lumière, débrouillez-vous pour le mettre dans le noir en le taillant puis en posant sur sa base un pot renversé (bouchez le trou de drainage) ou tout simplement une boite de conserve ou n’importe quel objet qui l’isolera de la lumière. Mais bien sûr cela est à utiliser seulement si vous n’avez que quelques pieds de cet indésirable.
    Il parait que les liserons fuient les lieux où sont installés les oeillets d’Inde, si vous avez en avez fait l’expérience merci de nous confirmer cette allégation.

  • Le bonheur de cueillir des framboises

    Le bonheur de cueillir des framboises

    Framboises Il fait beau et chaud. Au fond du jardin les framboisiers ont leurs fruits qui ont pris de belles couleurs. C’est le moment de les cueillir. Lorsqu’elles sont mures leur teinte fonce et elles se détachent facilement du pédoncule, mais attention, elles sont trés fragiles et s’écrasent facilement entre les doigts.

    Soyez doux dans vos gestes et précautionneux dans votre façon de récolter, pas question de les jeter dans un sac plastique, posez-les délicatement dans un panier ou une coupe en verre.

    Ces fruits se gardent peu de temps aprés la récolte, il vaut mieux les déguster juste aprés les avoir ramassées, c’est à ce moment là que leur parfum est le meilleur.
    Vos framboisiers ne vous ont rien donné cette année? Pire ils se déssèchent? Trouvez la cause!

    Souvent, le déssèchement de ces arbustes est dû à un champignon qui s’installe dans la plante suite à une blessure de celle-ci occasionnée par un outil ou par une piqûre d’insecte. La conséquence directe de la présence de ce "lepttosphaeria coniothyrium" est la fragilisation des tiges qui se meurent.
    Que faire? Il faut couper tout le bois sec et appliquer un fongicide sur le sol ( fongicide à base de cuivre) afin d’éliminer ce champignon.
    N’ayez crainte, même si toute la plante est infectée, l’année prochaine, les drageons prendront la relève et si vous avez bien traité le sol vous devriez avoir de superbes framboisiers.
    Quelle belle récolte vous ferez l’été prochain!

  • Quelques semis de haricots verts

    Quelques semis de haricots verts

    Haricots_verts Je me suis lancée. Cela fait de nombreuses années que je n’avais pas semé de haricots verts et là, je me suis décidée et j’en ai mis un peu au jardin. Oh, pas de quoi avoir la récolte du siècle, non, juste un peu pour amuser la galerie!
    Bref, je les ai installés prés de mes fleurs, il parait que l‘association fleurs-légumes est bénéfique, je verrai bien si ce que l’on dit se vérifie. La germination va prendre 10 jours d’aprés ce qui est expliqué sur le sachet d’emballage je devrais donc être fixée assez rapidement.

    Première étape : j’ai mis à tremper les graines pour qu’elles germent mieux, comme elles sont toutes restées au fond du récipient j’en conclue qu’elles sont toutes bonnes et suceptibles de donner un plant.
    Il y a deux façons de semer des haricots, soit en ligne soit en poquets c’est cette dernière méthode que j’ai retenue, j’ai mis 5 graines ensemble et les ai espacées d’une quarantaine de centimètres pour que les pieds de haricots  aient la place de se développer.
    Avec le temps chaud et humide que nous avons la levée devrait se faire facilement et quand ils commenceront à pousser je les butterai un peu pour qu’ils aient un bon enracinement.
    La récolte n’est pas pour tout de suite mais en l’attendant je surveillerai mes plants pour prévenir toute attaque de pucerons et je ne lésignerai pas sur les arrosages!

  • Un scarabée bien sombre…

    Un scarabée bien sombre…

    Insecte6    Il me semble qu’il y en a de plus en plus dans le jardin, peut-être que je me fais des idées mais en tous cas il suffit d’aller voir les roses, les cistes, les gaillardes ou autres fleurs bien colorées pour en trouver quelques-uns. Rarement seul dans le corole, ils sont souvent plusieurs à se partager l’emplacement qui détient le précieux nectar.

    Ce scarabée est noir avec des taches blanches sur sa carapace, il a le surnom assez peu enviable de "drap mortuaire"et son nom scientifique est difficile à retenir (oxythyrea funesta), je vous le donne quand même au cas où vous voudriez chercher davantage de renseignements sur cet insecte.

    Lorsqu’ils sont nombreux, ces scarabées ne sont guère appréciés car ils peuvent faire des dégâts importants, notamment dans les vergers où ils abiment les fleurs. En effet, ils sont voraces et sont du genre peu soigneux! Lorsqu’ils s’attaquent aux boutons floraux pour manger pistils et étamines ils s’y enfoncent tête la première pour mieux se régaler.
    Posés à plusieurs au coeur des fleurs ils piétinent et avalent tout ce qu’ils peuvent, ce sont de vrais gloutons qui ont quand même leur préférence pour certaines fleurs du jardin. Les roses, les roses trémières et les gaillardes sont assurées de visites…dont elles se passeraient bien.
    L’insecte adulte est présent d’avril à juillet et aprés la ponte, la larve se développe dans le sol avant d’ accomplir sa nymphose.

  • L’écume printanière ou crachat du coucou

    L’écume printanière ou crachat du coucou

    Ecume_printalire Vous est-il arrivé de tomber sur cette écume accrochée à une tige? Rien de bien attrayant c’est sûr, surtout quand malencontreusement on en retrouve sur sa main!
    Il y en a chaque année au jardin : petits amas blancs et mousseux à l’aspect peu engageant. Les lavandes, les sauges et les genêts ont leur lots de cette écume qui apparait au printemps pour disparaitre en été.

    Mais d’où vient-elle? Il faut se tourner vers le monde des insectes et plus précisément celui des cercopes  pour trouver la réponse. Ce sont de petits insectes piqueurs-suceurs que vous avez certainement remarqués car ils sautent avec une vivacité déconcertante.

    Les larves se développent sur les végétaux et se protègent en s’entourant de cette écume composée de leurs déjections qui forment une mousse du fait qu’ils y pulsent de l’air afin de maintenir l’humidité autour d’eux. Ceci est un des avantages de cette cache mais elle sert aussi à protéger la larve de ses prédateurs naturels qui ne peuvent pas l’atteindre au milieu de son cocon protecteur.

    Munies d’un rostre, les larves puisent la sève des végétaux dont elles se nourrissent, c’est aussi le cas des cercopes adultes mais les dégâts qu’ils engendrent ne sont guère importants tant qu’ils ne sont pas légion.
    Voilà, maintenant quand vous verrez ces petits amas blancs qu’on appelle crachats du coucou, vous pourrez imaginer la larve qui se tient à l’intérieur!

  • La chlorose frappe souvent au jardin

    Assez souvent je dois dire, je fais une inspection en règle de mes plantes, surtout celles qui sont en pots, histoire de ne pas laisser trainer un problème de parasites ou de maladies. Mais là, j’avoue que j’avais oublié mon abutilon rose installé dans un coin du jardin loin de mon regard et la surprise a été de le découvrir avec les feuilles bien pâles!

    Chlorose_abutilon Pas de doute, les symptômes de la chlorose sont faciles à reconnaitre : le limbe de la feuille devient clair alors que les nervures restent bien vertes. Cela donne à ma plante une allure maladive que je n’apprécie pas, je vais m’en occuper sans tarder.

    Mais qu’est ce que la chlorose? Il s’agit d’une carence en élément nutritif et la plupart du temps cette décoloration du feuillage est due à un manque de fer.
    On constate que ce problème touche souvent les plantes installées en terrain contenant du calcaire alors qu’elles y sont hostiles mais il peut s’agir aussi d’un déséquilibre dû à un excès d’eau qui a lavé le sol.
    Dans le cas d’une terre calcaire, l’assimilation du fer est bloquée et la plante souffre, il faut remédier à cet état de fait en apportant du sulfate de fer. La solution au problème est la même si le sol a un déséquilibre en éléments nutritifs.
    Ne laissez pas vos plantes en détresse, la chlorose bien marquée finit par faire tomber les feuilles : agissez avant que le mal ne s’aggrave.

  • Un pêcher atteint par la cloque

    Un pêcher atteint par la cloque

    Cloque Feuilles recourbées, boursoufflées, froissées avec une couleur rouge inhabituelle : si votre pécher présente ces symptômes, pas de doute il est victime d’une maladie due à un champignon nommé taphrina deformans.

    Cette maladie porte le nom de cloque, dénomination qui rappelle la déformation des feuilles qui gonflent et épaississent puis flétrissent et finissent par tomber.

    Vous avez pu le constater si vous avez eu ce problème chez vous, cette maladie si elle n’est pas prise en compte revient d’année en année et épuise le pêcher de plus,  ce phénomène est parfois accompagné d’un écoulement de gomme ce qui marque une souffrance de l’arbre.

    Les arbres fruitiers ne sont pas des arbres tout à fait comme les autres du fait même qu’ils sont cultivés pour produire des fruits, ils demandent donc soins et attentions.
    La cloque qui sévit sur les feuilles des pêchers mais qui peut aussi atteindre les fruits est une maladie grave qui entraine le dépérissement des rameaux, cela a pour conséquence de fragiliser l’arbre et d’anéantir la mise à fruit.
    Il faut agir préventivement pour éviter l’apparition de ce problème et traiter à la bouillie bordelaise en automne dés que les feuilles sont tombées, puis au printemps avant l’éclosion des premiers bourgeons. Ce traitement anti-fongique va éliminer les spores des champignons présentes dans les écailles des bourgeons.

    Il y a quelques trucs qui parait-il sont efficaces pour lutter contre la cloque, je vous les livre tels quels mais je ne les ai pas essayés alors si vous le faites tenez-moi au courant. Enfouissez au pied de l’arbre des morceaux de zinc, de cuivre ou plantez-y de l’ail…radical à ce que j’ai pu lire et on peut toujours tenter l’opération car au moins c’est naturel et peu onéreux!

  • Juin au jardin

    Juin au jardin

    Osteospermums Et nous voilà déjà en juin, mois où le jardin nous récompense de nos efforts en offrant de belles floraisons et où le potager est en pleine évolution.

    Certes, il a beaucoup plu un peu partout dans l’hexagone et  vous commencez peut-être à vous désoler de ne rien pouvoir faire dehors, surtout qu’en cette fin de printemps il y a encore à faire pour les jardiniers que nous sommes.

    Allez, à la première éclaircie reprenez les outils : binette, sécateur, pulvérisateur et pensez que vous pouvez encore faire quelques semis.

    Parlons d’abord des graines que l’on peut encore semer. En prévision d’une floraison à venir au printemps prochain, vous pouvez semer des bisannuelles comme les giroflées, les myosotis, les pensées, les campanules et les lunaires.
    Il est encore temps de procéder à certains semis qui donneront des fleurs cet été ( c’est le cas de l’alysse, des pois de senteur, des tournesols, des capucines…) mais c’est la dernière limite, dépêchez-vous.
    Au potager? Les semis de juin concernent les carottes, salades, cornichons, haricots grain…). Vous avez de quoi faire!
    C’est le mois où il faut supprimer les gourmands des arbustes comme les rosiers et enlever bien sûr les fleurs fanées qui épuisent inutilement les plantes.

    Binez, enlevez les mauvaises herbes, traitez contre l’oïdium, la rouille, le marsonia… surveillez les infestations de pucerons et continuez à faire la guerre aux escargots et limaces qui en ce moment se régalent à vos dépens.
    Vous voyez, ce n’est pas le travail qui va nous manquer en ce mois de juin mais les jours sont longs et ça nous laisse beaucoup de temps pour nous occuper au jardin.

  • Coup de chapeau à une bonne initiative

    Coup de chapeau à une bonne initiative

    Botanic1 A l’heure où la prise de conscience se fait de plus en plus pressante et où les interrogations trouvent  leurs réponses dans les études scientifiques, force est de constater la nocivité des produits chimiques sur la faune et sur l’homme.
    Ce constat étant fait, reste à en tirer des conclusions et c’est ce que font les magasins Botanic dans lesquels sont vendus plantes mais aussi matériel de jardinage et produits destinés à lutter contre toutes sortes de parasites et de maladie.

    Mais Botanic vient de retirer tous ces produits chimiques nocifs vendus encore il y a peu dans ses locaux et cela mérite un beau coup de chapeau.

    Je vous invite à lire attentivement la suite de cette note qui j’en suis sûre saura vous intéresser et vous convaincre de la nécessité de protéger notre environnement.

    "2008 : un tournant essentiel chez botanic Version imprimable Envoyer à un ami
    Après avoir ouvert ses 3 premiers magasins en version « zéro pesticide chimique » en 2007, botanic généralise le principe sur tous ses magasins.

    Depuis le 1er janvier 2008, les 55 magasins français botanic sont donc tous exempts d’engrais et de pesticides chimiques de synthèse.

    75 000 tonnes de pesticides* sont pulvérisées chaque année sur notre territoire, ce qui place les Français en tête des utilisateurs de pesticides en Europe, avec des conséquences directes sur l’environnement (pollution des eaux, du sol et de l’air) et la santé (risques de cancer, de baisse de la fertilité, de développement de maladies neurodégénératives de type Alzheimer).

    Les jardiniers représentent 8% de la consommation globale des pesticides, un chiffre très important au regard de la surface utilisée pour ce type de pratiques. De plus, le jardinage amateur est un loisir. Par conséquent, les jardiniers n’ont généralement pas de formation spécifique sur ces produits, contrairement aux agriculteurs : ils se protègent rarement lors de l’utilisation de pesticides et ils les sur-dosent bien souvent.

    A la demande de botanic, une étude a été menée en 2006 par le MDRGF** sur les pesticides autorisés en jardinage. Celle-ci a révélé qu’un nombre important de ces produits contiennent des matières actives toxiques ou nocives pour la santé (molécules classées possiblement cancérigènes, toxiques pour la reproduction, neurotoxiques…) avec des risques sur l’environnement (pollution des eaux, impact sur la faune et la flore…).

    Cette étude, dont la méthodologie a été validée par André Picot – professeur de toxicologie au CNRS – a motivé plus que jamais botanic à prendre cet engagement volontaire de suppression des engrais et pesticides chimiques de ses magasins.

    Cette démarche est soutenue par un dispositif de formation d’envergure permettant aux équipes botanic de transmettre à leurs clients la philosophie et les pratiques du jardinage écologique. Un programme d’ateliers pédagogiques vient compléter les conseils dispensés au quotidien au Point-conseil éco-jardinier.""

    Note extraite des textes que vous pouvez trouver sur le site de Botanic