Catégorie : Ennemis et maladies

  • Les pucerons noirs sont là!

    Les pucerons noirs sont là!

    Pucerons_noirs Alors ceux-là, je ne les aime pas du tout! Ce n’est pas que j’apprécie les pucerons verts ou jaunes mais les noirs me rebutent particulièrement.

    Ce matin, je me suis rendue compte que mon podranéa avait ses jeunes pousses couvertes de ces
    parasites
    . Ils étaient agglutinés le long des nouvelles tiges bien tendres. Bien sûr, ils vont se régaler et vu leur nombre ils vont affaiblir la plante car ils sont une multitude à sucer la sève dont ils se nourrissent, rejetant en prime le miellat qui poisse les feuilles.
    Mon petit mandarinier situé juste dessous en subit les conséquences, et il faut que je m’occupe de ce problème en urgence si je ne veux pas voir la fumagine se développer sur ses feuilles déjà toutes collantes.

    L’infestation est assez sévère mais je vais essayer de l’enrayer de façon naturelle.
    D’abord, un bon coup de jet sur le feuillage va éliminer une bonne quantité de ces indésirables. Aprés, ma préparation maison à base de liquide vaisselle et d’eau va faire disparaitre une partie non négligeable de pucerons, et si je renouvelle l’opération aussi souvent que c’est nécéssaire, je finirais par venir à bout de tous ces insectes. il existe de nombreux trucs et astuces pour tenter de lutter, vous pouvez toujours les essayer.

    Les pucerons se reproduisent à grande vitesse, il ne faut pas relâcher son attention. Coccinelles et chrysopes sont des prédateurs naturels efficaces, mais il faut qu’ils soient en quantité suffisante pour éliminer toute une colonnie de ces parasites.
    Achetez des larves, elles sont trés gourmandes, et évitez l’utilisation de produits chimiques qui tueront les insectes utiles en même temps que les pucerons.
    Si vous voulez ou devez absolument traiter, tournez-vous vers les produits bio, nettement moins agressifs pour le milieu naturel.

  • Piéger la mouche de l’olivier

    Piéger la mouche de l’olivier

    Pige En balade l’autre jour, je longeais des terrains plantés d’oliviers et j’ai remarqué que chaque arbre portait un objet jaune. Drôle de vision!
    Ma curiosité éveillée, je me suis approchée pour voir de quoi il s’agissait et là j’ai découvert que c’étaient des bouteilles jaunes enduites de glue. Chacune avait son lot d’insectes collés les uns contre les autres.

    Un piège efficace? Sûrement vu la quantité de bestioles engluées ce jour là, il faut dire que la couleur jaune les attire tout particulièrement. Avec ce dispositif, la mouche qui s’attaque aux olives a intérêt à bien se tenir…

    Considérée comme un fléau par tous les producteurs d’olives, cet insecte ( bractrocera oleae) arrive au printemps et pond des oeufs d’où sortent les larves qui, lovées à l’intérieur des fruits les dévorent peu à peu.
    L’olive ainsi mangée se flétrit et finit par tomber, elle présente un petit trou caractéristique de la présence de cette larve dévastatrice, il est visible à l’oeil nu.

    Certaines années, la mouche de l’olivier sévit tellement que les récoltes sont bien compromises. Un moyen efficace de les combattre est de les piéger avant la ponte et c’est là que les pièges telles ces bouteilles enduites de glue s’avèrent d’une grande utilité.

  • La rouille du muflier

    La rouille du muflier

    Mufliers Cela fait plusieurs années que j’ai ces belles fleurs dans des jardinières, elles refleurissent sans problème tous les ans et dés le mois de mars forment de belles touffes mais depuis quelques jours, quelle déception! Les plus grandes tiges de mes mufliers ont leurs feuilles couvertes de pustules orangées bien inesthétiques. C’est le signe de la présence de la rouille, maladie cryptogamique qui touche de nombreuses espèces de plantes comme les rosiers,la pervenche, le millepertuis, la menthe, les pélargoniums
    Trés fréquente au jardin d’ornement à l’arrivée du printemps, la rouille est due à un temps chaud accompagné d’humidité.

    Les plantes ne sont pas menacées par cette maladie mais le feuillage sévèrement taché fait que ce n’est pa trés joli.
    Les champignons responsables de la rouille passent l’hiver sur les feuilles tombée au sol et contaminent les plantes sitôt les conditions climatiques redevenues favorable, pensez donc à ne pas laisser ces déchets végétaux en place et brûlez-les avant l’hiver.
    Une fois la maladie déclarée il faut essayer de l’enrayer, on enlève les feuilles atteintes et on applique un fongicide systémique qui devrait venir à bout de ce problème.
    Je vais m’occuper de ce pas de mes mufliers car décidément voir ces feuilles aussi tachées à coté de ces jolies fleurs c’est assez désolant!

  • Attention: passage de chenilles processionnaires!

    Attention: passage de chenilles processionnaires!

    Chenilles_processionnaires Promenade avec une amie. Appareil photo en bandouillère, nous marchons sur des petites routes et des sentiers bordés de pins. Il fait beau, les bas-côtés remplis de thyms en fleurs sentent  bon, c’est un moment agréable. Bart, son petit chien nous suit, il renifle à droite, à gauche, ne se méfie de rien… et pourtant! Autour de nous les pins portent de gros cocons blancs et les chenilles qu’ils renferment sont bien connues pour leur dangerosité.
    A moment donné, nous croisons sur notre route tout un ensemble de ces chenilles, elles ont été soigneusement écrasées et forment un long fil sur le goudron.
    Et puis à la fin de la promenade, devant nous une file de ces "bestioles" avance. Accrochées les unes aux autres elles forment un train qui déambule lentement.
    Mon  amie appelle vite son chien et le tient à l’écart, moi je sors mon numérique!

    Ces chenilles vivent dans les pins jusqu’au printemps, elles descendent alors de leur nid et cherchent un endroit à leur convenance pour s’enterrer et chacune forme alors un cocon dans lequel elle se développe et se métamorphose jusqu’à ce que le papillon en sorte par un soir d’été.
    Ce sera alors le moment venu de l’accouplement puis de la ponte sur une branche du pin, et puis l’éclosion des oeufs et l’arrivée des petites chenilles qui vont se nourrir des aiguilles de pin. A l’automne elles vont construire un grand cocon où elles passeront toute la mauvaise saison, à l’abri des intempéries. Elles ne sortent alors que pour se ravitailler.

    Le contact avec ces chenilles provoque des nécroses des tissus cellulaires qu’il faut soigner sans attendre. Le venin contenu dans les glandes se situant sous leurs poils est virulent même quand ces "bestioles" sont mortes alors il vaut mieux prendre des précautions pour ne pas avoir à les toucher.
    Si vous en trouvez chez vous, faites attention!

  • L’orme si menacé

    L’orme si menacé

    Orme Rien de spectaculaire dans la floraison de l’orme mais ses petites fleurs regroupées sur les branches nues le transforment en lui donnant un aspect entièrement rosé.
    Les fruits qui apparaissent ensuite sont des graines enveloppées dans une membrane transparente de ton vert pâle, ils sont disséminés par le vent qui vu leur légèreté peut les emporter loin.
    Les ormes vivent vieux. L’orme champêtre, celui qui autrefois bordait les prés peut vivre 500 ans mais ces arbres ne font quasiment plus partie du paysage de nos campagnes du fait de leur fragilité face à la graphiose.

    Cette maladie appelée aussi "maladie hollandaise de l’orme" est due à un champignon véhiculé par des insectes suceur de sève, elle déforme l’écorce des branches et entraine le dessèchement du feuillage.
    Dans les années 1960 à 1980 la graphiose a fait des ravages parmi ces arbres, un bon nombre ont péri.
    Si vous constatez le moindre symptôme sur vos ormes, taillez vite tous les rameaux desséchés pour limiter les dégâts. Certaines variétés sont maintenant plus résistantes à cette maladie, il vaut mieux les privilégier.

    Les ormes aiment le soleil, ne les plantez surtout pas au nord, cette exposition ne leur convient pas du tout. Par contre, les vents même violents ne les dérangent pas et ils sont trés rustiques ce qui permet de constituer avec eux des rideaux de verdure ou des bosquets bien isolants.

  • Les dégats de la piéride et de la mouche du chou

    Les dégats de la piéride et de la mouche du chou

    Chou Vous les avez plantés en espérant obtenir de beaux choux bien pommés, vous pensiez que  la culture de cette plante ne posait aucun problème et là, vous êtes tout ennuyé de découvrir vos choux avec les feuilles en dentelles.  C’est que la piéride adore grignoter ces feuilles et qu’elle y fait des dégâts.
    Ces chenilles sont issues de la ponte d’un papillon blanc aux ailes jaune pâle tacheté de noir, elles sont voraces et leur grignotage incessant finit par fatiguer la plante, même si la plupart du temps elles se contentent des feuilles extérieures. Sans compter que les choux n’ont plus rien d’esthétique quand elles sont présentes.

    La mouche elle aussi est une plaie au potager. Si vos choux sont mal en point et que vous constatez leur dépérissement alors que rien ne justifie cet état, c’est sûrement que cet insecte est venu pondre au pied de la plante et que les vers dés leur arrivée ont commencé à se nourrir des racines.

    Que faire dans de tels cas pour lutter contre ces ennemis? Pour contrer leur ponte, il y a un truc que certains emploient et qui consiste à étendre un filet fin sur les choux, mais le résultat n’est pas garanti à 100%!
    Si au cours de vos inspections au potager vous constatez la présence d’oeufs, commencez par les enlever à la main, ce seront autant d’envahisseurs en moins.
    Contre les attaques importantes, pensez aux traitements bio, ils vous permettront de lutter efficacement contre ces indésirables.

  • Quelques maladies qui touchent les bégonias

    Quelques maladies qui touchent les bégonias

    Begonias_rose_2   J’aime les bégonias, comme j’aime les fuchsias et les abutilons, ces trois plantes n’ont pas grand chose en commun si ce n’est le fait qu’elles fleurissent abondamment.
    Les bégonias que je garde dedans tout l’hiver sont de belles plantes d’intérieur que je laisse dehors dés que les beaux jours arrivent et que je rentre aux premières petites gelées.

    Ces plantes ne posent pas beaucoup de problèmes, il leur faut surtout un bon substrat un peu acide, une trés bonne lumière , mais pas de soleil direct qui pourrait brûler les feuilles. Plutôt résistants aux insectes et maladies, il arrive toutefois que les bégonias donnent des signes de faiblesse : à vous d’en trouver la cause.

    Ce sont des plantes qui craignent par dessus tout l’humidité stagnante, les feuilles situées prés du terreau ont les tiges qui se ramollissent et les feuilles meurent, c’est le signe que le pot n’a pas un bon drainage ou que vous arrosez beaucoup trop. Rempotez la plante en mettant au fond du pot des billes d’argile ou des petits graviers et limitez un peu les arrosages si vous avez eu la main lourde. Appliquez un fongicide, il vous permettra de lutter efficacement contre cette attaque de champignons qui entraîne peu à peu la pourriture du bégonia.

    Traces blanches sur les feuilles? Voilà signée la présence de l’oÏdium, et lorsque la maladie est installée, les feuilles tombent et la plante se dégarnit. Là aussi pulvérisez un produit fongicide.

    Puisque voue en êtes à soigner vos bégonias, vérifiez s’ils ne sont pas porteurs d’insectes indésirables.

  • Les amandiers en fleurs: quel spectacle!

    Les amandiers en fleurs: quel spectacle!

    Fleurs_damandier En quelques jours la garrigue s’est transformée, les amandiers se sont donné le mot et fleurissent à qui mieux-mieux. Quelle explosion de fleurs! C’est absolument magnifique de voir cette floraison blanche ou rosée qui masque toutes les branches nues des arbres. Bientôt quand les fleurs seront fanées, le spectacle sera aussi étonnant avec cette impression de neige que donnent tous les pétales qui tourbillonnent.

    J’aime cet arbre qui, originaire d’Iran s’est implanté sur tout le pourtour méditerranéen, il fleurit trés tôt et pour cela ne fructifie bien que dans le sud car le gel endommage les fleurs ce qui anéanti l’espoir d’une récolte. Il y a cependant des variétés qui ont une floraison plus tardive, renseignez-vous sur ce point si vous voulez en planter un chez vous.

    L’amandier vit vieux, certains sujets atteignent facilement les 100 ans, mais il lui faut de bonnes conditions de culture pour se développer normalement.
    Sol léger, bien drainé et légèrement calcaire, soleil et chaleur, cet arbre est plutôt facile à cultiver mais il est parfois sensible à certaines maladies qu’il vous faudra identifier pour mieux les traiter.

    Assez fréquente sur divers arbres dont les amandiers, la gommose se caractérise par un écoulement de sève qui fatigue l’arbre. Faites un nettoyage de la plaie et enduisez-la de mastic. Pour éviter ce problème, désinfectez toujours vos outils avant de tailler et mastiquez tout de suite la partie taillée.
    La cloque que l’on voit trés souvent sur les pêchers atteint aussi les amandiers dont les jeunes feuilles se déforment, s’épaississent et changent de couleur, elles deviennent rouges et finissent par tomber. Cette maladie est due à un champignon, il faut à titre préventif, pulvériser de la bouillie bordelaise.
    Décidément les champignons  sont des ennemis redoutables au jardin, la monoliose qui entraine  le dessèchement des rameaux est une maladie transmise par leur présence sur les fleurs. Ici aussi la bouillie bordelaise vous sera d’une aide précieuse.

  • Mais pourquoi ce flétrissement des pensées?

    Mais pourquoi ce flétrissement des pensées?

    Des_penses_bicolores Plantées dans une jardinière les pensées apportent de la couleur et côtoient les primevères avec qui elles cohabitent si bien. Belles jusqu’à présent elles ne vous demandaient pas grand chose, mais voilà, vous découvrez brusquement que l’une d’elles est dans un triste état: tiges brunies et flasques, fleurs fanées, le pied de pensée n’a plus de partie aérienne. Si vous enlevez tout ce qui atteint, vous vous rendrez compte que la plante a bel et bien dépéri.

    Perplexe, vous vous demandez peut-être ce qui a pu causer de tels dégâts, vous pensez au froid, à l’humidité…mais non, la cause est ailleurs et il faut la chercher soit du côté des champignons, soit du côté des ravageurs du sol.

    Les "petites bêtes" qui vivent dans la terre et qui se nourrissent des racines des plantes ne font pas la fine bouche et sont du genre glouton. Elles dévorent la partie souterraine des végétaux jusqu’au collet, les tiges fanées retombent lamentablement et il n’y a plus rien à faire pour sauver la plante mais on peut agir pour préserver les autres.
    Les pots et jardinières abritent souvent des ravageurs qui résistent à nos hivers moins froids et qui se régalent dés que nous commençons à replanter! Ayant perdu bon nombre de plantes à cause de ces  dévoreurs, j’ai pris l’habitude de changer le terreau avant de refaire mes potées, le substrat neuf est riche et exempt de ces bestioles voraces, c’est la solution que j’ai adoptée mais si vous avez ce problème alors que la plantation est déjà effectuée, vous n’avez plus qu’à traiter pour tenter d’éradiquer ce fléau.
    Bonne lutte!

  • Des haies bien accueillantes

    Des haies bien accueillantes

    Laurier_tin Vous en avez assez de tous ces insectes nuisibles qui colonisent vos plantes et vous voulez trouver une solution naturelle à ce problème? Adoptez les haies fournies mêlant les espèces, choisissez des végétaux de taille différente pour que tous les prédateurs de nuisibles puissent y trouver leur compte.

    Certains arbustes abritent une faune riche qui se nourrit des petites bestioles que vous jugez indésirables au jardin, il s’agit de donner à cette faune utile, la végétation dont elle a besoin pour avoir un abri sûr et où elle trouve aussi de quoi agrémenter ses repas.

    Oiseaux, petits mammifères, insectes comme les chysopes, les araignées, les punaises, ou les coccinelles que l’on peut même acheter sous forme de larves pour les lacher au jardin, feront un véritable nettoyage au  en mangeant notammant bon nombre de pucerons.
    Quel type de végétaux planter pour attirer ces gros mangeurs? Ils sont nombreux à pouvoir jouer ce rôle d’hôte, citons le lierre, la viorne  obier, le laurier-tin, le sureau, le prunus, les berberis, les prunus, les millepertuis arbustifs…

    Ces arbustes décoratifs et touffus qui hébergent les insectes auxiliaires, ceux qui nous aident au jardin,  sont aussi des abris et des garde-manger pour les oiseaux qui viennent y nicher et se nourrissent de vers et d’insectes nuisibles. Plantez-les et vous serez étonnés de voir combien tous ces "amis du jardinier"peuvent nous rendre service.

    En contre partie, évitez les produits chimiques qui auront pour effet d’éliminer les insectes quels qu’ils soient, les bons comme les mauvais.