Catégorie : Ennemis et maladies

  • La belle amaryllis!

    La belle amaryllis!

    Amaryllis Les amaryllis que vous avez plantées à l’automne dans des pots sont maintenant en fleurs et vous pouvez enfin admirer l’éclat de ces belles fleurs en forme de trompette. Originaires d’Amérique du sud, ce sont des plantes trés appréciées pour leur floraison mais aussi pour leur facilité de culture.

    Un bulbe installé dans un pot juste un peu plus grand que lui, et enfoncé seulement sur 1/2 de sa hauteur, donne des tiges de bonne taille surmontées de 2 à 3 magnifiques fleurs. Mais avant d’en arriver là, il faut exposer le pot à la chaleur et à la lumière ( une pièce chauffée et bien éclairée fait l’affaire) et arroser modérément tant que la hampe florale n’est pas sortie, après les apports d’eau doivent être plus importants.

    Pendant que la plante est en fleurs il faut veiller à lui donner suffisamment d’ eau et de lumière d’eau. Surveillez aussi l’apparition des premiers symptômes d’une maladie cryptogamique; si vous décelez quelques signes n’hésitez pas à supprimer toutes les parties atteintes et traitez avec un fongicide.
    Haute et large à cause de ses feuilles rubannées, l’amaryllis a besoin de place. On la laisse souvent seule  pour la mettre en valeur mais on peut aussi l’inclure à un groupe de plantes vertes, elle n’en paraitra que plus belle.
    Placée devant une fenêtre elle sera bien et gardera ses fleurs 3 bonnes semaines pourvu que la pièce où elle se trouve ne soit pas trop chauffée, une chaleur dépassant les 18 degrés abrège la durée de vie de ces fleurs.
    Profitez bien de cette floraison, quand elle sera terminée il faudra s’occuper du bulbe, mais ce n’est pas encore le moment, nous en reparlerons

  • Soigner les rosiers en hiver

    Soigner les rosiers en hiver

    Rose_rose_1 Les rosiers dorment en ce moment, il faut les laisser se reposer mais leur prodiguer quelques soins qui leur permettront de passer tout l’hiver sans problème et de redémarrer en force dés que les beaux jours seront de retour.

    C’est aussi le bon moment pour planter ceux que vous venez d’acheter, qu’ils soient en motte ou à racines nues, mais attention ne les mettez pas en terre s’il gèle, attendez un peu que le temps se radoucisse. Si vos rosiers sont sous emballage, retaillez les racines, faites un pralinage avant la plantation, enlevez les tronçons où se trouve la paraffine protectrice. Voilà pour la plantation mais ce qui nous intéresse aujourd’hui ce sont surtout les soins à apporter à ceux que vous avez déjà dans votre jardin.

    La quasi totalité des variétés de rosiers sont rustiques, pas de crainte à avoir de ce côté-là si vous avez pris la précaution de former une buttée à leur pied pour éviter que le collet de la plante ne se trouve au dessus de la terre gelée. Le buttage que vous avez fait à l’arrivée des premiers froids doit représenter un petit monticule de terre d’une vingtaine de cm de hauteur. De temps en temps remontez ce tas qui a pu s’affaisser et si vous ne l’avez pas encore fait, un conseil effectuez ce travail (par temps doux) car le printemps n’est pas pour tout de suite!

    L’hiver est la bonne période pour effectuer certains traitements, notamment  ceux qui permettent de lutter contre les maladies cryptogamiques. Les pulvérisations de bouillie bordelaise peuvent encore être faites en ce moment et  à la belle saison, vous ne regretterez pas d’avoir fait ce traitement préventif.
    Nettoyez régulièrement le pied de vos rosiers, cela leur évitera d’attraper certaines maladies véhiculées par les parasites qui se cachent sous les débris, et si vous avez encore un peu de temps, enlevez les mauvaises herbes qui poussent tout autour, au printemps la tâche en sera facilitée.

  • Parfum d’hiver: celui du mahonia « charity »

    Parfum d’hiver: celui du mahonia « charity »

    Mahonia Promenez-vous dans une allée bordée de mahonias "charity"ou approchez-vous de cet arbuste si vous l’avez planté au jardin, vous allez être enivré par cette senteur délicate. Les mahonias qui sont en pleine floraison en hiver, embaument en ce moment et cela devrait durer encore quelques semaines.
    Fleurs en longs épis jaune citron, feuillage persistant bien vert et vernissé, cet arbuste est le sujet idéal de cette période où les végétaux en fleurs ne sont pas si nombreux.  Le mahonia, comme le camelia sasanqua a une floraison tellement étonnante en ce mois de janvier, qu’il nous fait croire que le printemps est à notre porte. Laissons-le nous faire rêver!

    En bosquet ou isolé? C’est comme vous voulez mais vous pouvez aussi l’associer à d’autres arbustes comme les nandinias ou les skimmias et à certaines plantes comme les fougères persistantes, les bulbeuses tels les cyclamens ou les jacinthes. Effet garanti!
    En ce moment, vous pouvez le mettre en terre, s’il ne gèle pas, le mahonia est toujours vendu en pot donc les racines ne risquent pas d’être abimées et la plantation est moins stressante pour lui. La période de plantation s’étale d’octobre à avril, vous avez largement le temps d’adopter ce sujet.
    Donnez-lui un sol plutôt acide  et installez-le de préférence à l’ombre ou à mi-ombre, mais comme il est facile à vivre il accepte aussi le soleil.
    Un bon paillage lui permettra d’éviter les coups de froid en hiver et lui gardera un peu de fraicheur en été.
    Surveillez sa santé, l’oïdium et la rouille sont fréquents chez cet arbuste.

  • Un baiser sous le gui!

    Un baiser sous le gui!

    Gui Nous voilà à la fin de l’année, le houx et le gui décorent la maison, c’est une tradition fort ancienne qui perdure et qui fait qu’à l’approche des fêtes, ces végétaux sont des éléments incontournablement associés à Noêl et au jour de l’An, au même titre que le sapin.

    Le gui coupé sur un chêne était une plante sacrée pour les druides qui le taillaient avec une serpette d’or, plus tard, sa réputation de plante symbole d’amour, de prospérité et de pérennité  s’est transmise et aujourd’hui encore, nombreux sont ceux qui le soir du Nouvel-An échangent un baiser sous une boule de gui.

    Le gui est une plante parasite, il épuise l’arbre qu’il colonise, pommiers, poiriers, frênes, saules, ormes, hêtres sont ces hôtes de prédilection et les fruitiers sont particulièrement vulnérable à sa présence.
    Sa propagation se fait naturellement par les oiseaux qui ingèrent les baies blanches et visqueuses, celles-ci une fois rejetées viennent se fixer sur l’écorce de l’arbre et s’y fixent grâce au suçoir que chaque graine germée possède. Il faut 4 ans pour que le gui fleurisse mais il prend de l’ampleur au fil du temps et peut former des boules impressionnantes.
    Indésirable au verger, cette plante outre son attrait pour le décor de fin d’année, a des vertus médicinales trés importantes et la recherche permet de lui en trouver toujours plus.
    Pour la médecine, le gui est une bénédiction, mais attention chez vous, méfiez-vous car c’est une plante toxique par ingestion.

  • La vulnérabilité des hellébores

    La vulnérabilité des hellébores

    Hellebore2Certaines variétés d’ hellébores sont en fleurs en ce moment alors que les jardins sont endormis, ces vivaces sont de précieuses alliées pour nous faire patienter en ces mois de froidure; il faut être vigilants à leur égard et veiller à ce que rien ne viennent perturber leur bonne santé.

    Ces plantes que l’on a l’habitude d’appeler rose de Noêl (en fait seul l’helléborus niger a droit à ce surnom), n’aiment pas avoir les racines au contact avec l’eau stagnante. Il faut les installer dans un sol bien perméable et de préférence à mi-ombre. Ces précautions à la plantation permettront à vos hellébores de pousser sainement.

    Vous avez constaté une déformation des feuilles accompagnée de sortes de brûlures et d’un voile blanc? pulvérisez vite un fongicide pour ne pas que cette maladie (le mildiou) se propage aux autres hellébores.
    Taches jaunes sur les feuilles? Aïe! C’est le plus ennuyeux car cela traduit la présence d’un virus contre lequel il n’y a pas grand chose à faire. le mieux est de détruire la plante atteinte avant que les autres ne soient contaminées.
    Et si les taches sont noires? Bon, c’est moins dramatique car là il s’agit d’un champignon qui peut être combattu par des produits à base de cuivre.
    Vous voyez vos plantes ont besoin de vous même en plein hiver, mais si vous êtes aux petits soins pour elles, nul doute qu’elles vous le rendront.

  • Un anthurium en détresse

    Un anthurium en détresse

    Anthurium Voilà une belle plante que vous avez peut-être reçue en cadeau à Noël. L’anthurium est d’origine tropicale et nécessite soins et attention pour bien se développer.
    Vous l’avez installé dans une pièce où il fait une douce chaleur? Alors c’est parfait mais n’oubliez pas qu’il suffit d’un courant d’air pour le perturber gravement car il est vraiment frileux.
    Installé dans une terre acide dans laquelle vous pouvez ajouter de la mousse de sphaigne, il faut impérativement prévoir un bon drainage du pot et lui apporter une humidité suffisante mais non excessive .

    Mis à part la disparition de la plante due à une température trop peu élevée, la cause principale de tous les ennuis vient la plupart du temps d’un excès d’eau au niveau des racines. On arrose toujours trop! Lorsque vous constatez un jaunissement suivi de la chute des feuilles, il y a fort à parier que votre anthurium a reçu plus d’eau qu’il n’en avait besoin et que cela a entrainé la pourriture de ses racines. Rectifiez le tir avant qu’il ne soit trop tard et veillez surtout à ne jamais laisser d’eau dans la soucoupe du pot.

    Votre anthurium présente quelques taches grisâtres entourées d’un halo jaune? C’est qu’il est atteint d’une maladie (septoriose): appliquez un fongicide. Même traitement à adopter si vous constatez l’apparition de taches brunes sur les feuilles. Ces symptômes sont à surveiller et à traiter mais il faut aussi éliminer toutes les parties touchées par la maladie.

    Soignez bien votre anthurium, brumisez et arrosez avec une eau non calcaire, maintenez une bonne humidité ambiante et une chaleur agréable autour de lui et il vous comblera longtemps.

  • Un peu de vigilance!

    Un peu de vigilance!

    Feuille_de_begonia_troue_2Cette année il a fallu que je fasse vite pour rentrer mes plantes et je n’ai pas eu le temps de faire correctement l’inspection qui est normalement la règle au moment d’installer mes pots à l’intérieur.

    Feuilles qui tombent, je veux bien, c’est normal, nous en avons déjà parlé mais feuilles présentant des trous de bonne taille voilà qui ne devrait pas arriver!
    Pas de doute, je sais bien que j’aurais dû passer chaque pot en revue pour débusquer les escargots et les chenilles cachés sous quelque débris ou quelque feuille morte. Il n’est pas trop tard pour agir car sinon ces bestioles vont faire des ravages jour après jour.

    Les bacs carrés où sont les hibiscus ont des rebords et en y passant la main je découvre en dessous, des escargots bien à l’abri. Poursuivant mes recherches, je gratte un peu le dessus du substrat pour enlever les débris qui s’y trouvent et là, la moisson est bonne: minuscules ou pas les petites bêtes y sont cachées.
    Branches et feuilles sont aussi à regarder de près, je récupère tous ces gastéropodes indésirables sur mes plantes et je trouve aussi deux petites chenilles. Allez, hop, dehors tout ce beau monde!
    Examiner un pot prend du temps, les faire tous demande des heures…mais maintenant je suis tranquille de ce côté là, mais je sais bien que dans quelques semaines ce sont les pucerons qui vont se manifester…quelle lutte sans fin!

  • Chute des feuilles sur certaines plantes hivernées

    Chute des feuilles sur certaines plantes hivernées

    Hibiscus Je vous imagine bien devant votre ficus benjamina ou votre hibiscus rosa sinensis, navré de voir chaque matin un peu plus de feuilles sur le sol et un peu moins sur vos plantes. Vous êtes d’autant plus désolé que lorsque vous les avez rentrées pour les mettre à l’abri du froid, elles étaient magnifiques après leur long séjour à l’extérieur.

    Les feuilles vertes de vos arbustes bien touffus ont jauni petit à petit et maintenant c’est la chute effrénée. On se pose alors des questions, a-t-on mis trop d’eau ou pas assez, la pièce où ils sont installés est-elle trop chaude? Y a-il eu des courants d’air, que se passe-t-il?

    Pas d’affolement, le phénomène est normal et vos plantes redeviendront belles.

    Ces plantes  ont à l’arrivée de l’hiver une période où elles perdent leurs feuilles, ceci est dû au fait que les jours raccourcissent. Cette chute des feuilles est impressionnante surtout chez le ficus benjamina mais elle finit par cesser et l’arbuste refait des pousses. Mes hibiscus rosa sinensis et mon mandevilla font de même en ce moment, il n’y a pas de quoi s’affoler, c’est comme cela tous les ans à cette époque.

    Pour limiter les dégâts il faut veiller à leur donner des conditions de vie qui ne les perturbent pas trop. Laissez-les à la lumière et éloignez-les des radiateurs et cheminées, il n’y a rien de pire que cette proximité pour les plantes cultivées à l’intérieur. Une température trop élevée de la pièce où elles sont installées est néfaste à leur santé surtout si l’air y est trop sec.
    Pas d’arrosage exagéré mais par contre c’est une excellente idée de brumiser souvent le feuillage des plantes rentrées, alors n’oubliez pas de le faire!
    Si la chute des feuilles et vraiment très importante et si elle perdure c’est que la plante a un problème dû à une autre cause. Peut-être des parasites?

  • Le chou, les parasites l’adorent!

    Le chou, les parasites l’adorent!

    Chou_fris il n’y a rien de plus râlant que de voir sa récolte réduite, abimée ou même anéantie par de petites bêtes voraces. C’est souvent le cas au potager où  les insectes s’attaquent volontiers à ce qui est planté. Les choux sont particulièrement visés par ces parasites qui en sont friands, et vous ne pouvez que constater les  dégâts si vous n’êtes pas intervenus pour les empêcher de nuire.

    Sujets également sensibles à certaines maladies, il faut les installer dans les meilleures conditions possibles pour qu’ils soient vigoureux, ce qui leur permet de mieux résister. Donnez-leur une terre riche, pralinez leur racines au moment de la plantation, ne les serrez pas trop, il faut les espacer d’au moins 60 cm pour qu’ils ne soient pas les uns sur les autres.

    Vous avez trouvé vos choux avec les feuilles en forme de dentelle? Je me doute que cela ne vous a pas fait plaisir! La piéride est sûrement la grande coupable de ce dégât.

    Il y a beaucoup d’ insectes qui viennent visiter les choux en dehors de cette petite chenille, notamment: la noctuelle, l’altise, la mouche, le charançon et bien évidemment les pucerons toujours de la partie quand il s’agit de se régaler…Vous voyez, les ennemis du chou sont nombreux et vous avez fort à faire si vous voulez avoir de beaux choux bien pommés et bien nets.
    Côté maladies, ces légumes craignent la rouille, le mildiou et la pourriture du collet due à un excès d’humidité, il faut donc bien les surveiller.

    Traitez pour éviter ces problèmes et utilisez de préférence des insecticides à base de plantes, ils sont efficaces et moins dangereux que les traitements chimiques.

  • Quand vient la mouche de l’olivier

    Quand vient la mouche de l’olivier

    Olives_attaques_2 Désolant, oui, vraiment c’est désolant de voir toutes ces olives au sol alors que comme chaque année en cette période, le temps de la cueillette est arrivé!

    Récolter ces fruits n’est pas un travail facile, il faut les récupérer au creux de la main et les laisser glisser dans un panier, c’est un peu long et les bras fatiguent mais quel bonheur quand les paniers sont pleins.

    Bien sûr il existe des méthodes mécaniques utilisées par les producteurs, mais les particuliers qui ont quelques oliviers dans leur jardin passent leur temps en haut d’un grand escabeau avant de pouvoir porter leur récolte au moulin pour obtenir la précieuse huile.

    Cette année, comme souvent, la mouche a frappé et le sol est jonché de fruits fripés présentant le trou caractéristique laissé par la larve de mouche appelée "batrocera oleae".
    Elle pond dans l’olive et la larve qui se développe à l’intérieur du fruit mange la pulpe ce qui fait que le fruit se dessèche et tombe.

    Que faire pour éviter ce fléau? Il faut piéger les mouches avant qu’elles ne pondent en installant des pièges chromatiques ou à phéromones, mais cela suppose de savoir exactement quand elles sont là. Pas facile!
    Il existe bien sûr des produits chimiques mais ils leur utilisation est déconseillée car ils sont très puissants et ils se retrouvent parait-il dans l’huile obtenue. Restons donc prudents.
    Tant pis, cette année je ne ferai pas une belle cueillette…