Catégorie : Fleurs

  • Des bouquets de glaïeuls

    Des bouquets de glaïeuls

    Glaeul Comme le dit si bien une de mes amies :" les glaïeuls sont beaux en bouquets ou alors lorsqu’ils forment une touffe bien compact, sinon, plantés de-ci de-là dans un massif ils n’ont l’air de rien".
    A-t-elle raison, a-t-elle tort? Ce qui est sûr c’est que ces bulbeuses ont de hautes hampes florales qui atteignent souvent 1,2 m et que laissé seul au milieu d’un massif, un seul pied aura l’air bien bizarre!
    Les fleurs des glaïeuls sont belles, elles ont des fleurs en forme d’entonnoir qui s’ouvrent sur un coté de la hampe et ont des couleurs trés variées. Les hybrides offrent de multiples possibilité de teintes et même de forme de pétales dont certains sont frangés.

    Autrefois, les jardins avaient toujours un coin où ces bulbes étaient installés le printemps venu et les tuteurs étaient là pour soutenir les longues hampes, leur évitant de s’effondrer au moindre coup de vent. Maintenant, les glaïeuls sont moins présents mais le choix est de plus en plus vaste et ils reviennent peu à peu sur le devant de la scène.
    Lancez-vous au printemps prochain, plantez quelques bulbes que vous regrouperez et vous aurez une touffe bien agréable à regarder, à moins que vous ne vous dépêchiez d’en faire des bouquets.
    Ceux que vous avez peut-être chez vous sont en fleurs en ce moment, il faudra attendre octobre pour déterrer les bulbes afin de les mettre à l’abri pour l’hiver.

  • Les coréopsis en buisson d’or

    Les coréopsis en buisson d’or

    Coreopsis Du soleil au jardin! Avec les coréopsis, pas de surprise, vous êtes assurés d’une floraison maximale et d’un effet spectaculaire : ces plantes aux nombreuses fleurs jaunes sont idéales pour illuminer une potée ou un massif.
    Ce sont des astéracées et comme tous les membres de cette famille, les coréopsis sont extrêmement florifères et plutôt faciles à vivre, ce sont les incontournables d’un jardin nature sans souci. Ces plantes forment des buissons bien érigés qui fleurissent de longs mois, les avoir au jardin c’est être assuré d’avoir des touffes trés colorées.

    Les coréopsis aiment le plein soleil mais sont peu exigeants sur la nature du sol. Ceux que j’avais installés il y a quelques années sont toujours là mais je divise régulièrement les souches afin de les rajeunir car sinon la plante à tendance à se fatiguer.
    Au printemps, je divise les souches importantes, mais  il y a de nombreux petites pousses que l’on peut détacher et bouturer, elles reprennent facilement, c’est ainsi que je procède pour multiplier cette plante.
    Cet automne, lorsque la floraison sera terminée, je rabattrais les tiges, cela fera le plus grand bien à mes coréopsis qui émettront de nouvelles pousses avant que n’arrive la mauvaise saison.
    Pour le moment je profite au maximum de leur belle floraison jaune d’or.

  • Les viornes sont si variées!

    Les viornes sont si variées!

    Lauriertin Pas moins de 120 espèces pour ce genre qui compte des sujets à feuillage persistant aussi bien que caducs. Une floraison souvent parfumée dont on peut profiter  tout au long de l’année si on plante différentes variétés, une facilité de culture exemplaire, une résistance quasiment à toute épreuve : décidemment les viornes méritent qu’on s’intéresse à eux et qu’on leur donne une place un peu plus importante au jardin.

    Certaines sont originaires de Chine comme le viburnum davidii, d’autres comme le laurier-tin sont indigènes dans le bassin méditérrannéen.

    Une situation ensoleillée leur convient parfaitement mais les viornes sont arrangeantes et se contentent de la mi-ombre. Bien sûr plantées en isolé elles feront leur effet, mais elles constituent des haies bien compact et leur rapidité de pousse en fait des arbustes intéressants pour cette destination.
    Les viornes à feuillage persistant forment des écrans compacts, le viburnum rhytidophyllum est parfait en haie, il a  une floraison rose suivie de baies qui le rendent attrayant toute l’année.
    N’ayez pas peur de manier le sécateur, les viornes sont robustes et ont besoin d’être maîtrisées pour garder un joli port.

  • Connaissez-vous la germandrée?

    Connaissez-vous la germandrée?

    Germandre Vous ne trouverez pas de plante à ce nom dans les jardineries car elle est toujours indiquée par son nom botanique de teucrium fruticans.
    Et vous l’avez trés certainement déjà vue car elle est bien souvent présente dans les massifs, les bordures des parcs publiques où elle forme un joli buisson aux feuilles vert-bleuté sur le dessus et blanches en dessous.

    Cette différence de couleur sur les feuilles fait qu’un souffle d’air donne au teucrium des tons changeants qui éclairent les lieux où il est installé.
    Il nous vient de l’ouest de la méditerranée et fait partie de la famille des labiacées.

    La germandrée a des atouts : elle a une douce floraison bleue claire qui est présente pendant de longs mois, et elle forme des buissons à feuillage persistant qui peuvent atteindre 2 m de haut ce qui permet son utilisation en haie libre.
    C’est un arbuste facile à cultiver. Il accepte tous les terrains bien drainés même s’ils sont secs et caillouteux, il s’adapte à la sécheresse et ne demande aucun traitement vu qu’il n’est sensible ni aux insectes ni aux maladies.
    Seul travail que demande cette plante : une bonne taille même sévère pour la canaliser et lui garder un port compact car elle a tendance à pousser un peu dans tous les sens et devient vite hirsute.
    Le teucrium fruticans se multiplie trés facilement par marcottage ou par bouturage en fin d’été, essayez, vous serez  agréablement surpris du résultat.

  • N’oubliez pas vos lauriers-roses

    N’oubliez pas vos lauriers-roses

    Laurierrose On croit souvent que les lauriers-roses trés présents dans le midi, poussent sans rien demander. Certes ils aiment cette région où soleil et chaleur se donnent le mot et sont habitués aux canicules estivales, mais  ces plantes  ont besoin de soins et surtout d‘arrosages, non pas pour leur survie mais pour la beauté de la floraison.

    Laissés à l’abandon, les lauriers-roses qui savent s’adapter, referment leurs feuilles et laissent leurs fleurs se dessécher, un moyen comme un autre de s’économiser!

    La meilleure façon de s’occuper de ces belles plantes? Leur donner de bons arrosages réguliers. Inutile de passer tous les soirs avec le jet, histoire de les rafraîchir, le plus efficace est de mettre le tuyau à leur pied et de laisser couler un moment, la terre s’imprègnera bien et les racines auront leur dose d’eau.
    Si vous arrosez ainsi copieusement il vous suffit de le faire une fois par semaine, c’est suffisant pour les pieds installés en pleine terre; évidemment si vous les avez dans des pots c’est différent et il faudra leur donner plus souvent de l’eau.

    Tant que vous y êtes, surveillez l’arrivée des pucerons, je viens de voir que les miens en avaient sur les tiges florales et ce n’est pas trés bon pour la plante.
    Encore quelques semaines de floraison et les lauriers-roses commenceront à se reposer, il sera alors temps de couper les fleurs fanées afin que la plante ne s’épuise pas.

  • Mes altheas ont chaud!

    Mes altheas ont chaud!

    Althea Il fait trés chaud en ce moment et mes altheas (hibiscus syriacus) souffrent de cette chaleur. Pourtant réputés pour leur résistance à pratiquement tous les aléas de la vie, ils font triste mine à certaines heures depuis que la canicule s’est installée par ici.

    C’est vrai, ils ne sont pas trop incommodés par les insectes nuisibles, ils ne craignent pas le gel, ils supportent quand même des températures élevées, mais là c’est trop et ce qui n’arrange rien c’est qu’ils sont planté prés d’un mur qui renvoie la chaleur : une erreur de plantation qu’il faudrait rectifier en les transplantant ailleurs.

    Pourtant, ces arbustes adorent le soleil mais le mieux est de les installer dans un endroit ensoleillé et bien aéré. Placés à l’ombre ils ne fleurissent pas beaucoup et ce serait dommage de se priver d’une aussi belle floraison qui donne au jardin un petit air exotique.
    Qu’est ce que je fais pour les aider à passer ce cap de la canicule? J’arrose copieusement leur pied le soir venu et je met le jet en pluie un bon moment pour hydrater le feuillage qui en fin de journée est tout "chiffonné".
    Voilà qui les rafraîchit et à voir leurs feuilles se redresser, je sens bien qu’ils sont nettement mieux!
    Les plantes sont comme nous, elles s’adaptent à certaines conditions de vie mais parfois c’est trop et elles manifeste leur mal-être, il suffit alors de savoir interpréter les signaux qu’elles nous envoient pour trouver le remède à apporter à leur problème.

  • Le voyage des plantes

    Le voyage des plantes

    Le_voyage_des_plantes Si vous êtes en vacances où si vous habitez prés de La Seyne sur Mer (83), allez voir l’exposition qui se tient jusqu’au 31 décembre au musée Balaguier, elle a pour thème : le voyage des plantes.
    Cette exposition retrace l’odyssée des plantes, leur découverte en pays lointains lors des grandes expéditions maritimes, leur voyage, leur arrivée sur le territoire françaisen rade de Toulon  et leur utilisation en médecine.
    C’est à cette époque des grandes découvertes qu’ont été créés de nombreux jardins botaniques et il est intéressant de connaitre leur histoire grâce à cette manifestation.

    Les passionnés de plantes vont être comblés par cette visite, ils pourront regarder les herbiers historiques, se pencher sur des documents d’époque, admirer les aquarelles et les photos exposées. Et puis il y a ce jardin botanique crée dans l’enceinte du fort, l’article ci-dessous tiré de Var-matin en parle avec chaleur.

    "Des essences réparties  en dix espaces

    En effet, un jardin botanique avait pour essence d’acclimater, reproduire, étudier les plantes rapportées par les marins lors d’expéditions à l’autre bout du monde et étudiées par les botanistes de la marine d’État ou encore les officiers de santé. Une « reconnaissance historique » dont se félicite le service de santé des Armées, représenté par le médecin en chef Jacques Scotto.

    Pour mener à bien l’opération, le service des Espaces Verts de la ville, placé sous l’autorité de Ghuilem Bresson chargé de projet, s’est appuyé sur la collaboration et l’expertise du Muséum national d’histoire naturelle, par l’intermédiaire notamment de son jardin Le Val Rahmed de Menton. « Sous leur expertise, explique Hélène Borilhon, chargée de mission Patrimoine et co-commissaire de l’exposition « Le voyage des plantes », nous avons dû passer par un travail de conception et de réorganisation de l’espace », afin d’évoquer véritablement le jardin botanique de la Marine tel qu’il existait avant son transfert depuis le Jardin du Roi (à proximité de l’hôpital Chalucet à Toulon) vers l’hôpital militaire de Saint-Mandrier (commune à l’époque rattachée à La Seyne).

    Grâce au concours des jardineries Botanic, Rey et Villaverde, qui ont fait don de végétaux, le musée Balaguier propose un véritable parcours initiatique à travers 10 espaces consacrés aux simples, aux médicinales, aux alimentaires, aux aromatiques, sans oublier les agrumes et les exotiques."

  • Vous partez en vacances?

    Vous partez en vacances?

    Jardin Les valises sont faites et bien calées dans le coffre de la voiture? Vous voilà sur le départ, vers une destination choisie et attendue : mer, campagne ou montagne, à chacun ses préférences et ses envies de loisirs. Promenade, sports, lecture, bronzage…Vous allez vous reposer loin de votre jardin mais je suis sûre que vous serez content de le retrouver, d’en faire le tour pour voir ce qui a poussé et ce qui a mal supporté votre absence.

    Eh oui, c’est là le grand tracas de l’amateur de jardinage : comment partir en vacances sans que les plantations en pâtissent?

    Si vous avez confié votre maison à un parent ou ami, alors là, c’est l’idéal car il sera sur place pour bien s’occuper des plantes et éventuellement aussi des animaux que vous ne pouvez emmener. Mais cette solution n’est pas souvent possible et il faut bien trouver un moyen pour que le jardin ne meure pas de soif surtout que maintenant la chaleur est intense.

    Avez-vous installé des asperseurs? C’est une installation qui demande un investissement de départ mais qui se révèle efficace, économique et vous libère des arrosages; profitez des vôtres au maximum en plaçant dans leur rayon d’action tous les pots que vous pouvez déplacer, ils seront arrosés régulièrement, vous n’aurez plus qu’à les remettre à leur place quand vos vacances seront finies.

    Si vous ne disposez pas de ce système bien pratique, alors arrosez copieusement le soir et paillez, la fraicheur du sol dure quelques jours, il ne vous reste plus alors qu’à trouver un sympathique voisin qui viendra  rafraichir vos plantes en attendant votre retour!

  • Floraison à tout va pour les hibiscus rosa sinensis

    Floraison à tout va pour les hibiscus rosa sinensis

    Hibiscus Incroyable comme ces plantes sont florifères! Chaque jour de nouvelles fleurs s’ouvrent : heureusement me direz-vous car comme elles ne durent que le temps d’une journée, la floraison n’aurait rien de spectaculaire.

    Depuis plus de 10 ans que j’ai ces pieds d’hibiscus, il ont vieilli, les troncs ont grossi et ils se sont étoffés : ce sont de véritables arbustes dont je ne me lasse pas.
    Il faut dire que ces plantes sont un enchantement, peu exigeantes, elles offrent le maximum en échange de quelques soins et contrairement à ce que pensent beaucoup de gens, elles ne sont pas plus fragiles que d’autres. Il faut simplement veiller à leur confort et surtout se rappeler que ce sont des arbustes exotiques qui ne supportent pas les basses températures.

    Les miens sont plantés dans de grands pots et comme je ne peux plus les changer de contenant vu leur taille, je me contente à chaque printemps de faire un surfaçage, c’est à dire d’enlèver une couche de terreau en surface pour le remplacer par du bon terreau nourrissant.
    Les hibiscus aiment être arrosés trés régulièrement et du reste quand ils ont soif ils le manifestent en enroulant leurs feuilles, c’est un signe qui ne trompe pas. Dés que l’on constate ce phénomène il faut vite leur donner de l’eau, c’est qu’ils ont vraiment besoin d’être hydratés.
    Pensez aussi que ce sont des gourmands qui aiment recevoir de l’engrais, mais pas trop à la fois et lorsque le substrat est mouillé de façon à ne pas brûler les racines.
    Depuis le printemps ils ont retrouvé leur place au soleil et ils y resteront jusqu’a l’arrivée du foid, à ce moment là, ils regagneront la maison pour y passer la mauvaise saison et ils continueront à m’offrir quelques fleurs, rien que pour me faire plaisir!

  • Une ipomée vivace

    Une ipomée vivace

    Ipome Chaque fois que je passe devant cette maison je tourne la tête pour admirer la magnifique ipomée bleue qui fidèle au poste y refleurit chaque année. C’est une ipomée vivace qui s’est bien acclimatée ici où les hivers ne sont pas trés rudes. La partie aérienne disparait souvent à la mauvaise saison mais redémarre de la souche que le gel n’a pas endommagé.

    Quelle vigueur, quelle exubérance! Le grillage auquel elle s’accroche est en peu de temps recouvert de tiges souples qui s’entremêlent et qui portent des feuilles vertes légèrement velues. Et puis dés juin survient la floraison qui dure jusqu’à l’arrivée du froid.

    Avec sa multitude de fleurs d’un bleu tirant sur le violet, c’est une grimpante qui pousse trés vite et qui atteint facilement les 10 m : idéale pour couvrir rapidement une  tonnelle, une pergola ou une clôture.
    De la famille des convolvulacées comme les liserons, les ipomées ont la forme caractéristique de ces derniers : celle d’un entonnoir.
    Donnez-leur un emplacement ensoleillé, elle aiment les situation chaudes, ouvrent leurs fleurs au lever du soleil pour les refermer quand il se couche. Si le lieu d’installation est important, par contre la nature du sol importe peu, une terre ordinaire convient tout à fait.
    Il faudra attendre le printemps pour les semer mais vous pouvez en ce moment procéder à des marcottages ou faire des boutures, août est le bon mois pour ces méthodes de multiplication.