Catégorie : Fleurs

  • La chlorose frappe souvent au jardin

    Assez souvent je dois dire, je fais une inspection en règle de mes plantes, surtout celles qui sont en pots, histoire de ne pas laisser trainer un problème de parasites ou de maladies. Mais là, j’avoue que j’avais oublié mon abutilon rose installé dans un coin du jardin loin de mon regard et la surprise a été de le découvrir avec les feuilles bien pâles!

    Chlorose_abutilon Pas de doute, les symptômes de la chlorose sont faciles à reconnaitre : le limbe de la feuille devient clair alors que les nervures restent bien vertes. Cela donne à ma plante une allure maladive que je n’apprécie pas, je vais m’en occuper sans tarder.

    Mais qu’est ce que la chlorose? Il s’agit d’une carence en élément nutritif et la plupart du temps cette décoloration du feuillage est due à un manque de fer.
    On constate que ce problème touche souvent les plantes installées en terrain contenant du calcaire alors qu’elles y sont hostiles mais il peut s’agir aussi d’un déséquilibre dû à un excès d’eau qui a lavé le sol.
    Dans le cas d’une terre calcaire, l’assimilation du fer est bloquée et la plante souffre, il faut remédier à cet état de fait en apportant du sulfate de fer. La solution au problème est la même si le sol a un déséquilibre en éléments nutritifs.
    Ne laissez pas vos plantes en détresse, la chlorose bien marquée finit par faire tomber les feuilles : agissez avant que le mal ne s’aggrave.

  • Une fleur toute simple nommée églantine

    Une fleur toute simple nommée églantine

    Eglantine Au fond du jardin, adossé au mur et au pistachier térébinthe qui lui tient compagnie, il y a un églantier bien vieux mais toujours florifère.
    Cet églantier est trés vigoureux, ses tiges arquées pourvues d’épines recourbées sont longues et s’entremêlent pour former un ensemble recouvert de fleurs à la belle saison et de fruits rouges en automne. Les baies rouges ( cynorrhodons) subsistent en hiver et donnent de la couleur à ce coin de jardin qui sinon serait bien triste.

    C’est un rosier sauvage que l’on appelle aussi rosier des chiens, il pousse dans la nature et vous l’avez sans doute vu dans quelque endroit en vous baladant car il est souvent présent au bord des chemins.

    Cet arbuste est trés rustique, se plait un peu partout et s’il est toujours dans mon jardin aprés toutes ces années c’est que je le trouve superbe! J’aime beaucoup ces fleurs à 5 pétales de teinte tendre variant du rose au blanc, elles sont toutes simples et ont un parfum agréable.
    Sa croissance est rapide et demande à être maitrisée, aussi je manie le sécateur régulièrement car les tiges ont tendance à passer par dessus le mur pour aller voir derrière ce qu’il s’y passe.

    A part ça je le laisse mener sa vie comme il l’entend et il ne demande rien car il est d’une robustesse légendaire, ce n’est pas pour rien qu’il est utilisé en porte-greffe des rosiers cultivés.
    Les baies sont comestibles et on fait avec des confitures, des gelées, des tisanes, des sirops…Riches en vitamines C , elles sont un bienfait pour la santé.
    Certains producteurs se sont lancés dans la culture des églantiers pour leurs fruits mais ils sont trés peu nombreux en France.

  • Plante comestible : le salsifis sauvage du midi

    Plante comestible : le salsifis sauvage du midi

    Salsifis_austral Habituée des terrain secs, cette plante sauvage que l’on appelle salsifis austral est une astéracée trés commune chez nous dans la zone méditérranéenne. Peut-être la connaissez-vous sous son nom de barbe de bouc ?

    Tige longue et glabre atteignant les 70 cm, fleurs de bon diamètre puisqu’elles font bien 6 cm, voilà une plante qui ne passe pas inaperçue pendant la floraison et même aprés car les graines regroupées en une grosse boule légère sont aussi agréables à regarder.

    Petite particularité de ce salsifis sauvage, si vous voulez le photographier n’attendez pas l’aprés-midi ce serait trop tard, il ouvre ses fleurs le matin et les referme en fin de matinée. Je vous le dis, c’est un original.

    Il y a beaucoup de plantes comestibles dans la nature, le salsifis en fait partie tout comme la violette, l’ortie, le pourpier, le pissenlit, la roquette si bonne en salade.

    Cette vivace bisannuelle fleurit de mai à juin, si vous voulez vous régaler de ses racines, il faut les récupérer bien avant la floraison au moment où elles sont les plus tendres. Crues ou cuites ces racines se cuisinent facilement.
    Vous préférez les boutons de fleurs? Pas de problème ils sont délicieux et se mangent comme les asperges.  Les jeunes feuilles peuvent être  utilisées en cuisine pour faire de bonnes salades mais on peut aussi les consommer cuites, c’est affaire de goût.

  • Juin au jardin

    Juin au jardin

    Osteospermums Et nous voilà déjà en juin, mois où le jardin nous récompense de nos efforts en offrant de belles floraisons et où le potager est en pleine évolution.

    Certes, il a beaucoup plu un peu partout dans l’hexagone et  vous commencez peut-être à vous désoler de ne rien pouvoir faire dehors, surtout qu’en cette fin de printemps il y a encore à faire pour les jardiniers que nous sommes.

    Allez, à la première éclaircie reprenez les outils : binette, sécateur, pulvérisateur et pensez que vous pouvez encore faire quelques semis.

    Parlons d’abord des graines que l’on peut encore semer. En prévision d’une floraison à venir au printemps prochain, vous pouvez semer des bisannuelles comme les giroflées, les myosotis, les pensées, les campanules et les lunaires.
    Il est encore temps de procéder à certains semis qui donneront des fleurs cet été ( c’est le cas de l’alysse, des pois de senteur, des tournesols, des capucines…) mais c’est la dernière limite, dépêchez-vous.
    Au potager? Les semis de juin concernent les carottes, salades, cornichons, haricots grain…). Vous avez de quoi faire!
    C’est le mois où il faut supprimer les gourmands des arbustes comme les rosiers et enlever bien sûr les fleurs fanées qui épuisent inutilement les plantes.

    Binez, enlevez les mauvaises herbes, traitez contre l’oïdium, la rouille, le marsonia… surveillez les infestations de pucerons et continuez à faire la guerre aux escargots et limaces qui en ce moment se régalent à vos dépens.
    Vous voyez, ce n’est pas le travail qui va nous manquer en ce mois de juin mais les jours sont longs et ça nous laisse beaucoup de temps pour nous occuper au jardin.

  • Des buissons de genêts

    Des buissons de genêts

    Genets Les terrains incultes, rocailleux sont leurs lieux de prédilection. Vous avez vu tous ces genêts en fleurs en ce moment? Ils mettent du jaune partout où ils se regroupent et s’ils ne sont pas d’une beauté extrordinaire en hiver, ils se rattrappent largement dés que la floraison commence.

    Ces plantes qui poussent naturellement dans les terres incultes et que l’on trouve fréquemment dans les fossés, les brouissailles et les talus, est une légumineuse originaire du bassin méditérranéen.

    L’espèce sauvage qui pousse dans la nature à donné grâce à l’hybridation, des variétés plus florifères aux coloris plus variés : rose, rouge, blanc orangé et panachés sont des tons qui viennent compléter la couleur jaune du genêt sauvage.

    Pour avoir un genêt chez vous, choisissez entre tous les hybrides qui sont sur le marché ils offrent de bonnes qualités de résistance et vous donneront des fleurs d’avril à août.
    Pour se plaire, le genêt a besoin de beaucoup de soleil, il tient cela de ses origines méridionales, donnez-lui aussi un sol bien drainé et si votre terre est calcaire il n’en sera que plus satisfait. C’est une plante trés facile à vivre que vous pouvez laisser seule en isolé ou installer dans un massif et même une haie.

    Il vaut mieux planter le genêt à l’automne mais par contre vous pouvez le semer actuellement.

    Faut-il le tailler? Ce n’est pas obligatoire mais il est quand même préférable de le faire car sinon la plante se dégarnit de la base et ce n’est pas trés esthétique. Cette opération se fait aprés la floraison.

    Attention le genêt est classé parmi les plantes toxiques!

  • Trop d’eau!

    Trop d’eau!

    Rose_blanche Dans certaines régions il pleut sans discontinuer depuis des semaines, certes la pluie est bienfaitrice lorsqu’ elle arrive raisonnablement mais quand elle s’installe pour durer c’est assez difficile à supporter pour les personnes et pour les plantes. Autant les végétaux se réjouissent et profitent des pluies ponctuelles, autant trop d’eau finit par être néfaste à la végétation.

    Faites le tour de votre jardin si une accalmie se dessine et vous constaterez sûrement quelques dégats! Tout n’est pas maitrisable mais il y a certaines astuces à utiliser pour éviter que vos plantes ne souffrent des conséquences d’un excès d’eau.

    Evidemment pour tout ce qui concerne les arbustes installés en pleine terre vous ne pouvez pas faire grand chose, surveillez quand même l’état des branches et taillez celles qui se sont cassées, ce qui arrive souvent quand fleurs et feuilles trop mouillées deviennent excessivement lourdes.
    Les averses de printemps sont souvent violentes et la pluie qui tombe drue endommage les plantes les plus fragiles essayez de mettre vos potées les plus délicates sous un abri pour que le feuillage ne soit pas haché.

    Le plus ennuyeux avec ces périodes humides qui durent c’est l’arrivée en masse des limaces et des escargots qui dévorent toutes les jeunes pousses, faites-y attention, il existe de nombreux moyens de lutte écologique comme la cendre de bois, les aiguilles de pins, les coquilles d’oeufs broyées, tentez l’expérience.

    Autre inconvénient majeur, le développement de certaines maladies comme l’oïdium  qui aime humidité et chaleur et qui demande à être traité. Si vous constatez que le feuillage de vos plantes devient blanc, c’est que la maladie est là, il faut agir.
    Vivement le soleil!

  • Le doux parfum du melia azedarach

    Le doux parfum du melia azedarach

    Melia je vous ai déjà parlé du melia azedarach qui garde tout l’hiver des grappes de fruits bien ronds et bien dorés : ce sont de vraies décorations extérieures en périodes de fêtes de fin d’année.
    En ce moment ce bel arbre ornemental est couvert de jolies fleurs trés odorantes et rien que pour vous les montrer en photos cela mérite une petite note.
    Etoilées, regroupées pour former des inflorescences de belles tailles qui  se touchent tellement elles sont nombreuses, voilà le portrait que l’on peut faire de ces  fleurs au beau coloris mauve-violet.

    Le parfum qu’elles émettent est doux et trés agréable, je vous assure qu’avoir cet arbre à proximité de la maison c’est un vrai plaisir!

    Le melia azedarach a de belles qualités, il a une croissance rapide, ne demande pas d’entretien et échappe aux parasites et aux maladies. Et pour cause, ces graines renferment une substance qui constitue un puissant insecticide.
    Que lui faut-il pour être au meilleur de sa forme? Du soleil, une terre bien drainée et des températures qui ne descendent pas trop bas en hiver. Voilà qui suffit à le satisfaire!
    En ce moment vous pouvez encore faire des semis de cet arbre ou le planter dans votre jardin (pensez à l’arroser la première année).

    Vous serez peut-être tenté de garder quelques bouquets de graines, en effet ces petites billes dorées sont jolies mais quand elles commencent à sécher elles dégagent une odeur trés désagréable et en plus elles sont toxiques, faites attention!

  • Une fleur peu banale : celle du tulipier de Virginie

    Une fleur peu banale : celle du tulipier de Virginie

    Tulipier_de_virginie Bien cachées au milieu du feuillage, les fleurs du tulipier de Virginie  se fondent dans le vert des feuilles du fait de leurs pétales jaunes-vert. C’est le cercle orange situé au centre de la fleur qui m’a intriguée et c’est comme cela que  j’ai découvert cette beauté timide abritée des regards.

    Les fleurs de ce tulipier sont en coupelles ce qui les fait ressembler à des tulipes au coloris inattendu, elles sont suivies de fruits qui restent sur l’arbre tout l’hiver et dont les oiseaux se régalent.
    La floraison intervient au bout de 10 ans, si vous venez de planter un sujet, soyez patient et il finira par vous récompenser. En attendant la mise à fleurs, vous pourrez toujours profiter du feuillage à la découpe originale.

    Avant de planter cet arbre il vaut mieux savoir qu’il a une croissance rapide et qu’il peut facilement atteindre les 20 m. Cette taille ne pose pas de problème lorsque le jardin est grand mais si ce n’est pas le cas cela peut être un inconvénient.
    Le tulipier de Virginie est rustique et supporte d’autant mieux le froid que la terre où il est installée est bien drainée. Une fois bien installé et s’il bénéficie d’une exposition bien ensoleillée, il ne vous donnera pas de souci car il n’a besoin que de quelques arrosages les premières années, aprés il se débrouille. Faites-lui quand même plaisir, donnez-lui un peu d’engrais au printemps.
    En automne, si vous pouvez, récupérez des graines et tentez de faire des semis de cet arbre, en principe ces semis réussissent bien si on les fait dans un mélange de sable (2/3) et de terre (1/3).
    Bon, pour le moment les tulipiers sont en fleurs il faudra donc attendre pour avoir des graines!

  • Vous aimez les strelitzias? Semez-les!

    Vous aimez les strelitzias? Semez-les!

    Strelitzia Cette belle plante exotique se sème en juin quand il commence à faire chaud, c’est le moyen idéal pour avoir des plants de façon économique et puis c’est toujours plaisant de voir pousser des plantules que l’on a soi-même semées.

    Le strelitzia
    que l’on appelle oiseau de paradis à cause de la forme de ses fleurs n’est pas difficile à cultiver en pot mais il faut lui éviter le gel en hiver tout en le laissant dans un lieu clair et frais. Les boutons floraux sont longs à éclore mais une fois épanouie, la fleur dure de longues semaines : c’est une des raisons qui fait qu’outre sa beauté, elle est trés utilisée en bouquet par les fleuristes.

    Pour réussir les semis il y a des petites astuces que vous pouvez utiliser.
    D’abord laissez tremper les graines dans de l’eau très chaude, le mieux est de le faire dans un thermos afin que la chaleur reste quelques heures. Laissez dans l’eau chaude au moins 24h puis mettez les graines sur un mélange de terreau et de sable (2/3 terreau, 1/3 sable), recouvrez-les de terreau trés fin. Humidifiez avec un pulvérisateur et maintenez le substrat humide.

    Pour pouvoir germer ces graines ont besoin d’une bonne température de fond : 20 degrés la nuit c’est un minimum et plus dans la journée bien sûr! Si vous avez une petite serre chauffante ou quelque chose qui peut en tenir lieu, c’est le moment de l’utiliser.
    Si les conditions sont idéales, les graines peuvent germer au bout de 2 mois, dans le cas contraire il faut être patient et attendre parfois beaucoup plus…Ne vous impatientez surtout pas, le résultat en vaut la peine!

  • Je bouture mes fuchsias!

    Je bouture mes fuchsias!

    Fuchsias S’il y a une plante facile à bouturer c’est bien celle-là et je ne m’en prive pas. Chaque année, je profite de cette période où il fait doux et humide pour effectuer des boutures qui fleuriront tout l’été.
    Les fuchsias font partie de mes fleurs préférées, je les trouve craquants avec leurs pétales retombants d’où s’échappent de longues étamines.
    Il y a de nombreuses variétés de fuchsias et les botaniques côtoient les hybrides qui sont trés présents dans le commerce.

    Vous aimez ces belles vivaces? Faites comme moi, bouturez-les pour en installer partout où elles se plairont c’est à dire dans les lieux ombragés ou mi-ombragés, mais évitez-leur les situations quelques peu ensoleillées qui ne conviennent qu’a certaines variétés (le riccartonii est de celles-là).

    Comment procéder pour multiplier cette plante par bouturage?
    La méthode n’est pas compliquée : il suffit de suivre les quelques indications que je vais vous donner et vous réussirez sans problème.
    Coupez des extrémités de tiges d’une quinzaine de centimètres et comme pour les autres boutures, otez les feuilles en pinçant leur pétiole afin de ne pas abimer la tige. Gardez seulement les deux dernières feuilles (celles de l’extrémité) et coupez-les en deux pour réduire leur surface, cela permet de limiter l’évaporation et évite le dessèchement du limbe.
    Cette opération de préparation étant faite, il vous reste à installer la tige dans le pot préalablement rempli de d’un mélange de terreau et de sable (je mets 2/3 de terreau pour 1/3 de sable). Le mieux pour ce faire est d’enfoncer 1 bâton fin qui prépare le trou dans lequel vous glissez la tige jusqu’aux demi-feuilles restantes.
    Arrosez pour que le substrat se tasse bien autour de votre bouture, laissez le pot à l’ombre.